Laure Anders

Sandra est triste depuis la séparation de ses parents ; les deux seuls cadeaux dont elle rêve pour Noël sont inaccessibles : voir la famille se reconstituer et avoir un animal. Le soir de Noël, un drôle d'ange, ressemblant à son père (...] arrive sur son balcon en haut de l'immeuble et vient lui apporter un cadeau inespéré...

Une jolie histoire d'amour d'un père pour sa fille mais qui m'a laissé un goût d'inachevé, même en se laissant emporter par le côté un peu décalé et surréaliste. Il manque un petit quelque chose pour en faire un roman vraiment abouti.

Le langage et la manière de penser de Sandra dans le récit (que je suppose avoir 6-7 ans, l'âge moyen où le Père Noël est démasqué) ne sont pas tout-à-fait adaptés, selon moi, avec le langage d'une enfant de cet âge.

Enfin, il est dommage que le préambule présentant l'auteure, où est cité un "exploit" de son père un soir de Noël vend la mèche avant même la lecture du livre... Pas mal mais pas le meilleur de la collection.

Un objet-livre remarquable, comme toujours aux éditions Invenit. Un projet de dingue: proposer à un poète (souvent de la région ou belge) de partir d'un élément de la classification de Mendeleiev. La musique est également expérimentale (j'avoue ne pas avoir aimé).

A lire une page par jour. Cela fait presque un an!

Minuscule mais énorme. Inutile donc parfaitement indispensable. Plusieurs expressions similaires pourraient s'appliquer au petit recueil Cent lignes à un amant de Laure Anders, édité à La Boucherie Littéraire.

Comme une sorte de théorie des suites appliquée à la littérature, Cent ligne à un amant reprend à merveille la poésie simple de l'énumération, à l'image des Je me souviens aux 50 choses à ne pas oublier de faire avant de mourir de Georges Perec, des Cent titres aux listes de courses froissées de Sinon j'oublie de Clémentine Mélois, ou autres « sushis littéraires » de la Vie triée de Christophe Spielberger aux Gens qui s'aiment illustrés d'Elsa Hieramente. Ici, le petit album photos en forme de baisers revisite en cent courts items une courte relation amoureuse, de la conquête à la séparation.

Belle couverture écarlate. Format irrésistible à l’œil et au toucher. Le court recueil d'une vingtaine de pages est enserré de quelques pages vierges, avec l'idée - qui sait ? - de servir de support à l'imagination du lecteur. Tel un bibelot emprunt de souvenirs, un grigri contre la morosité à conserver dans son sac à main ou un doudou poétique à porter de main, Cent ligne à un amant est à laisser traîner ici ou là, petit manifeste de poésie contemporaine, à feuilleter de temps à autres.

La garde alternée, c'est une situation que connaissent bien des enfants. Sandra vit chez sa mère et ne voit sont père que deux fois par mois et pendant les vacances. Donc, quand elle s'aperçoit qu'Edgar, son canard, va mal car il ne se plaît pas dans l'appartement qu'elle partage avec sa maman, elle ne peut se résoudre à le rendre à son papa qui habite la campagne : il lui manquerait trop. Heureusement, son copain Thomas dispose d'un jardin et lui propose de le garder du lundi au vendredi pour lui permettre de se refaire une santé. Son père est bien sûr d'accord avec cette solution : il affirme adorer le canard à l'orange. Mais Sandra ne comprends pas qu'il s'agit d'une plaisanterie : il a tellement l'air d'un ogre ! Alors, elle se fait du souci pour Edgar. Et quand Thomas doit lui rendre son compagnon, pour lequel il a été aux petits soins, c'est à son tour de s'inquiéter. Alors, quelle famille choisir ? Edgar sera finalement assez « grand » pour trouver lui-même la réponse.



Beaucoup d'humour et un petit clin d’œil aux enfants de couples séparés dans ce court roman construit autour de l'attachement des enfants à un animal de compagnie, inhabituel et sympathique : Edgar le canard. Tous deux veulent également son bonheur, mais supportent mal la séparation lorsque c'est un autre qui veille sur lui. Ne serait-ce pas ce que ressentent les parents, eux que l'on a parfois tellement de mal à comprendre : qui pourrait croire que le papa de Thomas, ce géant doté d'une grande barbe, est en réalité un inoffensif végétarien ne cherchant nullement à engraisser Edgar et à manger son foie, et comment se fait-il que la maman de Sandra rende le canard à Thomas, après s'être énervée contre lui ? Et si Edgar avait, à son tour, envie de fonder une petite famille ? C'est une évidence à laquelle les enfants sont bien obligés de se rendre, pour le bonheur de tous.


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Qu'ils soient hommes ou femmes, l'auteure s'intéresse aux corps. Ames blessées, calculatrices ou qui se révoltent ou se soumettent, et le corps devient le catalyseur des frustrations, des désirs et des pulsations. Une caissière transparente aux yeux des autres dans un supermarché, un homme rejeté par ses fils ou encore un collectionneur d’objets rares qui voit sa vie modifiée par la fait d'être père. Homme qui cherche la soumission et fait le chien, une femme de ménage qui photographie les intérieurs où elle travaille, des femmes qui se battent pour un poignée de billets sous les yeux remplis de désir des hommes, corps qui a besoin de drogue pour tenir et supporter la vie. Ou encore le pouvoir et la sensualité que ressent celle qui porte une robe et devient une autre.

Relations charnelles qui dévient vers la violence, relations de dominants et de dominés, relations d'une nuit pour sentir la présence d'un autre corps et un peu la chaleur humaine. La part animale somnolente ou enfouie se réveille toujours.



On peut affirmer que Laure Anders n'a pas froid aux yeux et possède un style, une écriture caméléon. Ses personnages lisses dans la vie se révèlent bien différents. Elle ose sans tabous bousculer le lecteur avec un sens pointu pour traquer et décrire ces moments où les personnages changent de peau.

Dans ce premier recueil, même si quelques tableaux m'ont moins plu, je ressors conquise par cette écriture, par ces nouvelles qui prouvent que cette auteure ne s'en tient pas aux sentiers battus !


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Une amusante histoire de garde de canard alternée qui fait suite au roman "un ange au balcon" dans lequel le dit canard est offert à Sandra.

Une intelligente et originale métaphore sur la situation des enfants de parents divorcés : comment rendre heureux le caneton ? chez qui doit-il loger ? Celui-ci va apporter lui-même la solution, déjà prêt à faire ses propres choix.

Pour les enfants mais à faire lire aux parents.

Je savais que ce ciré jaune ne m'attirerait que des ennuis. J'ai soupiré. Dans les romans pour ados que je lisais, les choses ne se passaient pas du tout comme çà.

super livre qui rapelle l amour entre un pere et une fille avec une touche d humour petit facile a lire pour petit et grand !

Fille asociale avec des parents qui l’ignorent, et dont le hamster est son seul ami, Pascale se retrouve en colonie de vacances où elle fait des rencontres étonnantes. J’ai aimé ce livre car j’ai toujours aimé les romans et j’aime le courage dont fait preuve Pascale car, malgré le fait qu’elle soit très timide elle ne se laisse pas faire. Je vous recommande ce livre bonne lecture.

« Il lui a dit : Tes baisers tu m’en feras cent lignes.

Voici ce qu’elle lui a répondu… »



Une énumération amoureuse, qui a fait briller mes yeux…

Tant de poésie dans ces cent lignes… et ces 99 baisers saveur poésie, maniés avec délicatesse.

Tant de vibrations ressenties à leurs lectures…

Tant de frissons qui ont parcouru mon corps…



Le charme a opéré inévitablement et cette collection de « jolis sandwichs poétiques », est d’une telle ingéniosité ! Le texte pris, entre 80 pages blanches pour laisser nos songes, s’encrer librement. Le papier d’une remarquable qualité n’en est pas en reste ! Un énorme, que dis-je, gigantesque coup de cœur !

Au lycée de st Mark's à Bridgtown , Vicky est une fille rebelle depuis la mort de sa mère. Un jour elle fracture le poignet d'une de ses camarades et se fait renvoyer du lycée. Son père Luke s'est renfermé sur lui même depuis la mort de sa femme et ne s'occupe plus de sa fille. Sa grand-mère maternelle Citron ne fait qu'envenimer la relation père et fille. Holden, est un adolescent discipliné alors que sa mère Lucy est au contraire insouciante. Un jour il partent à Bridgstown aider un ancien ami de Lucy, Tim, qui va ouvrir son café. Plus tard, Holden rencontre Vicky lors d'une promenade. Une amitié va naître entre les deux adolescents ... Ce livre m'a plu car il est mouvementé, réaliste et captivant. C'est un roman facile à lire et à comprendre. Je recommande ce livre pour ceux qui aiment les histoires d'amour et d'aventure.



Gabin

bien

pour un livre de cette de cette collection

Vicky vs Holden
Lien : http://alexischiffon.canalbl..