Laurel Snyder

J'ai été complètement happée par ce roman. Tout d'abord, il y a bien sûr la découverte de l'île, de son fonctionnement et de ses habitants. Et puis, il y a Janie qui prend ses nouvelles responsabilités d'Aînée. Janie, qui, sans s'en rendre vraiment compte, grandit. Tous ces changements vont faire qu'elle va être traversée par une multitude d'émotions, mais aussi de doutes, que l'on partage avec elle.

En tant que lectrice, plein d'autres questions me sont venues à l'esprit (que font-ils là ? Qui les a envoyé ? Pourquoi eux ? Dans quel état est le monde extérieur ? Etc.) et durant toute ma lecture j'ai émis des hypothèses pour tenter de résoudre tous ces mystères. Aussi, quelle ne fut pas ma déception lorsque j'ai réalisé que le roman se terminait sans donner AUCUNE RÉPONSE. Frustration intense. Je n'ai rien contre les fins ouvertes, mais là, ça l'est un peu trop. L'histoire est palpitante, on jubile d'arriver à la fin pour obtenir enfin la clef du mystère et puis RIEN ?! C'est trop cruel !

L'ILE DES NEUF de Laura SNYDER

Editions MILAN

Traduit de l'anglais (américain) par Jacqueline ODIN

(à partir de 12-13 ans)



Protégés par l'île, neuf orphelins vivent en parfaite harmonie avec la nature dans un lieu paradisiaque et sans danger. En échange, les enfants doivent respecter la loi de l'île : le Changement. Quand la cloche sonne, une barque verte arrive et dépose un nouvel enfant. L'enfant le plus âgé doit alors quitter l'île laissant sa place à un plus jeune : le "Protégé". Cette année, ce dernier est accueilli par Janie la nouvelle "'Aînée" chargée de lui apprendre les règles de l'île, à respecter la nature, à nager, pêcher, lire...

MAIS, l'année prochaine Janie devra partir, une idée qu'elle refuse d'accepter.



Ce livre raconte l'attachement de Janie à sa Protégée : la petite Wi. Avec amour et dévotion, elle lui expliquera tout car le temps est compté. Dans un an, la barque reviendra pour l'emmener loin de l'île.

Malgré ses hésitations et ses doutes, entre tristesse et angoisse, Janie prendra une décision lourde de conséquences : elle reste !!!

Que va-t-il se passer maintenant que la loi est enfreinte ?



Ce roman aborde avec force la réflexion d'une jeune fille, qui en grandissant, refuse la règle imposée.

La puissance de ses émotions et sentiments successifs prennent beaucoup de place dans le livre (peur, doute, angoisse...). Cependant, les petits bonheurs de la vie quotidiennes des enfants et la magie de l'île soulagent le lecteur de toute cette tristesse.



Sachez qu'il m'a fallu deux jours pour écrire cette chronique. Outre le temps de digestion des longueurs et lourdeurs des cent premières pages, je me suis sentie perdue :

- perdue dans un roman "jeunesse" et pourtant si triste

- perdue dans une syntaxe compliquée limitant parfois la fluidité du texte (est-ce dû à la traduction ?)

- perdue dans une histoire où je m'attendais à des aventures rocambolesques d'enfants intrépides sur une île déserte



Enfin, même si je trouve que ce livre comporte une petite centaine de pages en trop, le mot FIN m'est apparu comme un clap : brutal !!! Cette histoire mérite une suite.

J'ai passé un très bon moment avec ses enfants mais malgré cela seulement 3 étoiles car j'ai été vraiment déçu de la fin qui ne répond pas à nos questions.



C'est une magnifique île où les enfants sont encore très jeune et doivent se débrouiller sans adulte ils apprennent à s'occuper d'eux et des plus petits. Ils doivent se débrouiller seul pour trouver leur nourriture même si quand ils sont arrivés des cabanes étaient déjà existantes ainsi que quelques objets nécessaires pour vivre.



C'est une île fait pour s'amuser sans danger jusqu'au jour où Janie n'obéit pas à une règle car quand la barque arrive sur l'île avec un nouvel enfant à son bord le plus vieux doit s'en aller. Mais Janie n'a pas du tout envie de partir...

Il y a plus d’un siècle, un soir de neige à Saint-Pétersbourg, un traîneau glisse vers le Théâtre Mariinsky. À son bord, Anna et sa maman. La petite fille ne le sait pas encore mais cette soirée va bouleverser sa vie. D’abord elle est éblouie par l’immensité de ce théâtre inondé de lumière et, quand assise dans le noir elle entend s’élever la musique de Tchaïkovsky et voit les danseurs évoluer sur les planches avec grâce et légèreté, Anna est émerveillée par tant de beauté. Elle sera danseuse, c’est sûr.



Elle auditionne une première fois à l’Ecole Impériale du ballet mais sa jeunesse ne joue pas en sa faveur. Durant deux ans, elle ne pense qu’à la danse. Sans cesse elle virevolte dans le modeste foyer au milieu des vêtements et autres draps suspendus, aidant sa mère, lingère. À dix ans enfin, ses pieds foulent le parquet. Elle est si heureuse, si avide d’apprendre. Petite, fine, de constitution fragile, mais courageuse et persévérante elle travaille énormément… on se moque de sa faiblesse et de « ses pieds crochus » mais le jour où elle monte sur scène, on l’ovationne. Le public est enchanté et impressionné par cette délicate ballerine, les expressions de son visage, ses gestes aériens. Émouvante et envoûtante, elle ne s’arrêtera jamais de danser, deviendra étoile, parcourera le monde, ira dans les endroits les plus reculés. Sensible et généreuse, elle aura le souci de rendre son art accessible à tous. Jusqu’à sa mort tragique, une pneumonie foudroyante en 1931, elle dansera.



Anna Pavlova reste aujourd’hui dans toutes les mémoires, une danseuse majestueuse ; une Gisèle merveilleuse, un Cygne magnifique, une sublime Sylphide.



Laurel Snyder et Julie Morstad lui rendent un bel hommage. Avec un texte élégant et poétique, avec des dessins grâcieux et doux, elles retracent la vie d’une grande ballerine, une étoile… éternelle.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..

En sécurité sur une île idyllique vivent neuf orphelins. En parfaite harmonie avec la nature, ils ne manquent de rien, mais des règles qu’ils se doivent de respecter régissent cette île, dont une capitale : le Changement. Chaque année une barque venue d’ailleurs vient chercher l’Aîné des orphelins, amenant en échange un autre enfant, le plus jeune parmi les neuf. Neuf orphelins. Pas un de moins, pas un de plus. Sinon… le ciel s’écroulerait. Janie, qui devient cette année la nouvelle Aînée de l’île, sera la prochaine à partir. Une idée qu’elle refuse de plus en plus d’accepter au fil des jours… au dépend de ses camarades de l’île…



Une intrigue des plus intrigantes… et ce de plus en plus au fil que les pages se tournent étant donné que l’autrice, Laurel Snyder, nous livre certains détails qui éveillent encore d’avantage notre curiosité en soulevant d’autant plus de questions. Mais elle n’y apporte aucune réponse et, pire que tout, clôt le roman au moment où l’on a l’impression que le mystère entourant cette fameuse île et ces enfants ne devrait pas tarder à être révélé. Une fin ainsi des plus frustrantes, qui mérite suite et explications ! D’autant plus que cette histoire, tout en originalité et légèreté, nous transporte merveilleusement sur cette île paradisiaque au côté de ces attachants enfants, qui, bien que sans adulte pour les élever, se débrouillent sans aucun problème et vivent en belle fraternité ensemble, respectueux des autres et de la nature qui les entoure. Le tout pour une lecture vraiment sympathique, agréable et reposante dont j’espère vraiment voir venir une suite…



Merci à Babelio et à l’édition Milan pour cette découverte.

Dire adieu à l'enfance



Sauriez-vous survivre sur une île déserte ?

Moi, clairement, non ! Je pousse des hurlements à la moindre bestiole…

Heureusement, ce n’est pas le cas des petits héros de Laurel Snyder.



Quelque part, sur une île, vivent neuf orphelins. Neuf, pas un de plus, pas un de moins. Personne ne sait pourquoi ils sont là mais la petite communauté formée d’enfants ayant tous un an d’écart s’en sort très bien.

Chaque année, une barque arrive sur la plage, amenant un nouvel orphelin et chaque année elle repart avec à son bord le plus âgé.

Cette année Janie devient l’Aînée. Pendant un an elle va devoir prendre sous son aile la toute jeune Wi, lui apprendre à survivre sur l’île, à en connaître les règles. Wi sera sa protégée. Mais Janie est-elle prête à accepter toutes les règles, notamment celle de partir quand la barque reviendra ?



J’ai beaucoup aimé ce roman jeunesse atypique. Atypique car il s’agit d’une longue allégorie de l’enfance.

Certains lecteurs ont été très frustrés du manque de réponses. Mais sait-on pourquoi nous sommes au monde ? Savons-nous ce que nous réserve l’avenir ?

Ce n’est pas un roman, c’est une allégorie. Vraiment réussie.



Dire adieu à l'enfance, à cette île protégée, pour se jeter vers l'inconnu, c'est effrayant, forcément.

Janie se rebelle. Janie refuse la règle établie. Elle est sans cesse tiraillée entre son devoir et son envie, le passé réconfortant et l'avenir incertain. L'amour, la peur, le besoin de changement tout en ayant besoin de repères stables... Le tourbillon de l'adolescence...



Janie est un personnage complexe, qui agace parfois, courageuse souvent. Janie devient une adolescente, elle commence à voir le monde autrement.

Il y a également une jolie réflexion sur l’éducation et l’équilibre délicat à trouver entre le besoin de protéger et la nécessaire prise d’autonomie de l’enfant.

Il y a énormément de choses à lire entre les lignes de Laurel Snyder et plusieurs niveaux de lecture.



Ce roman est intelligent, ambitieux, profond, peut-être un peu trop pour de la littérature jeunesse.

Pour les plus jeunes lecteurs, ceux qui ne pourront comprendre l'allégorie sans être guidés par un adulte, il y aura une véritable frustration de ne pas comprendre entièrement cette île, de ne pas connaître le pourquoi et de rester sur une fin ouverte. Ils apprécieront tout de même le voyage sur cette île, auprès de ces enfants débrouillards vivant en harmonie avec la nature.



Pour ma part ce fut une bien jolie découverte.



À lire dès 10 ans.
Lien : https://demoisellesdechatill..

Album d'une beauté pure.

Aussi bien dans ses magnifiques illustrations que dans son texte poétique qui retrace la vie d'une petite fille qui arrivera à réaliser son rêve jusqu'à la fin de ses jours.

Un beau message d'espoir et de partage qui touche aussi bien les petits que les grands.

C'est l'histoire d'une petite fille qui se prénomme Anna Pavlova, et vit dans une grande ville.

Un soir d'hiver sa maman l'emmène voir un ballet.

Anna ne se doutait pas un seul instant que sa vie allait changer à ce moment là.

Elle tomba amoureuse de la danse.

Ce livre raconte l'histoire de cette fille que beaucoup vont idolâtrer par la suite de par la grâce qu'elle dégage lors des ballets.

C'est une histoire touchante avec une jolie leçon de vie, celle de vivre ses rêves, de les partager avec les gens afin de leur procurer un instant de bonheur et de magie.

Un petit roman tout mignon et drôle.



C'est jour de fête, Charlie et Ouistiti sont enthousiastes et motivés.



Le récit est construit de manière simple et chantante, un peu comme une comptine avec des répétitions de phrases et de sons. Ceci donne un ton enjoué, rythmé à l’histoire très agréable.

De plus, je trouve que cette construction idéale pour les apprentis lecteurs. Elle les aidera à se repérer et facilitera leur lecture.



Un joli album construit comme une comptine qui lui donne un air enjoué, gai très agréable.


Lien : https://viou03etsesdrolesdel..

: Qui peut savoir d'où vient la barque et vers où elle repart?

Pourquoi neuf enfants sont livrés à eux-mêmes sur une île, sans adultes et qu'il n'en faut que 9?



Si il y a des règles, il y a donc un ailleurs pour les fixer.

Tout ceci est intrigant et bouleversant, pour des personnages en âge d'appréherender la séparation du groupe des 9 mais aussi pour des plus petits qui ne comprennent pas pourquoi une nouvelle "famille" doit se séparer.

Plusieurs années à grandir, à veiller les uns sur les autres et viendra un moment où l'on devra céder sa place.

Les premières pages nous installeront dans ce trouble du sentiment, mêlé pour Janie la narratrice de blessure, d'amour, d'amitié et d'un devoir peu clair.

Pourquoi obéïr et se séparer, pour qui?

C'est le début du propos car du reste le lecteur devra découvrir jour après jour cette vie sur cette île, ces beaux et mauvais jours, à hauteur d'enfants.

Et après?



L'émotion à "l'île des neuf" sera tendre et délicat contrairement à ce que l'on aurait pu pourrait attendre d'une robinsonnade.

Pas de déchirement et lutte violente pour se disputer la nourriture, c'est une communauté d'enfants organisés et civilisés.

L'ambiance tout du long sera pourtant légère, très éloignée d'un " Sa majesté des mouches" de William Golding où il n'y avait aucune règles, qu'il fallait s'organiser et désigner un chef fort parmi les enfants.

Les enfants vont ici récolter le miel, cueillir, pêcher le crabe, puiser l'eau du puits, cela semblera paisible.

Et pourtant Janie ne s'y fera plus, depuis le départ du dernier aîné, son meilleur ami.

Et maintenant, c'est elle l'ainée, la prochaine à partir et à céder sa place à un autre grand et aussi à une plus petite venue, que le groupe devra former à se débrouiller comme eux.

Nous suivrons Janie pour qui cela ne sera pas innée d'être l'aînée, pour qui cela ne sera pas simple d'être une figure tutrice pour la nouvelle, Wi ou pour le prochain aîné, Ben, comme une autre maman et pourtant encore enfant.

C'est difficile la pédagogie, difficile de devenir l'exemple à suivre.



Ne serait-ce pas la meilleure des solutions, pour savoir si il y a quelqu'un d'autre quelque part, que de le forcer à venir en désobéïssant, penserons-nous?

Les choses vont-elles se dérouler ainsi, amicalement ou lourdes de conséquences?

Ça sera à savourer et découvrir.

Cet album m’a fait beaucoup rire et mes enfants ont également beaucoup appréciés. Les illustrations sont en parfaites harmonie avec le scénario. Un scénario qui expriment parfaitement les désirs d’un enfant pas toujours exprimables par la parole. Et puis la fin est heureuse et c’est bien là l’essentiel...

LA DANCE DU CYGNE est une sorte d'album biographique à hauteur d'enfant sur fond de danse classique. Une très belle histoire à découvrir.



Lire la suite sur le BLOG de SAKILI :
Lien : https://sakili.com/blog/la-d..

Un sympathique petit recueil de quatre histoires mignonnes tournant autour de Charlie, sa famille et ses amis.

Si tu ne connais pas la danseuse Anna Pavlova, je te conseille vivement cet album.(et si tu la connais je te le conseille tout de même).

Une biographie vue à la hauteur d’un enfant.

Anna, va voir un ballet avec sa maman. Elle va immédiatement succomber aux charmes de la danse. De là, la magie va opérer…

Un destin incroyable.

Un magnifique album aux illustrations douces et poétiques. La grâce et la délicatesse sont omniprésentes dans ces pages. La majestueuse danseuse y est tellement bien représentée…

Un grand OUI pour cette album qui donne de belles étoiles dans les yeux !

Une ile et neuf enfants orphelins. Un ile, un endroit idyllique, naturel où ils ne manquent de rien. Mais il existe des règles...une surtout... il ne peut y avoir que neuf enfants.

Et quand la barque verte arrive et dépose un nouveau petit, c'est l'ainé qui doit partir.



Sauf qu eJanice n'a pas envie de partir et décide de déroger à la règle.



Partir... quitter ce que l'on connait et redouter l'inconnu. Vouloir rester et risquer de mettre en péril les jours à venir. Dire adieu, oublier, accueillir, découvrir... des thèmes profonds plein de sens auxquels nous sommes confrontés continuellement et comme dans ce roman...sans savoir, sans avoir de réponse, sans avoir la certitude que ce qui est fait est bien, mal, aurait pu être moins bien ou beaucoup mieux.

Ma fille a reçu ce livre à son dernier anniversaire et comment dire... il est juste MAGNIFIQUE ! C'est l'histoire d'Anna Pavlova, cette petite fille qui n'était pas destinée à devenir l'une des plus grandes danseuses du monde, celle qui a révolutionné grâce à sa détermination, le monde de la danse classique en ouvrant des écoles à tous les enfants dans le monde, sans distinction sociale. A découvrir avec vos petit(e)s danseurs-ses!!

Laurel Snyder et Chuck Groenink évoquent à travers cette étonnante métamorphose le désir de toute puissance lié à l'enfance. Jusqu'au-boutiste, le bambin de cette histoire s'entête. Tiraillé par des sentiments contradictoires, son cœur balance entre despotisme et culpabilité. Mais au fond de lui, il connaît l'amour inconditionnel que lui porte sa maman. Un petit bijou.
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Léo est affamé ce matin. Tellement affamé qu'il se réveille en lion. Sa mère lui a préparé des crêpes mais Léo n'a pas faim de crêpes. Il commence par dévorer sa mère, puis la boulangère, puis le boucher... jusqu'à se retrouver nez à nez avec un ours, lui aussi affamé.



Un album autour de la dévoration dédié à Maurice Sendak, dont les auteurs se sont largement inspirés, notamment de Max et les Maximonstres. Hommage peu abouti et qui manque de profondeur pour être réussi. Le retour de Léo à la réalité est bancal, trop gentil et bien pâle face au retour de Max.

Voilà une histoire bien sympathique. Des liens touchants entre un grand père et ses petits enfants

Beaucoup de tendresse dans le texte mais aussi les illustrations.

De l’humour, de l’émotion et c’est très accessible.

A partir de 5/6 ans

Mis en lumière par les illustrations aux teintes douces et empreintes d’une certaine nostalgie de Julie Morstad, l'album La danse du cygne est un véritable bijou de beauté et de finesse. Un coup de cœur absolu !
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