Laurence Beck-Chauvard, agrégée de lettres classiques, a consacré sa thèse de doctorat à la lamentation de Marie-Madeleine dans la poésie néo-latine. Aujourd’hui professeur de lettres dans un lycée parisien, elle assure également des cours au Centre Sèvres (Paris).
Elle n'existe pas et pourtant nous la reconnaissons à ses larmes, ses cheveux, son vase de parfum. Elle n'existe pas et pourtant de grands sanctuaires français possèdent ses reliques. N'existe-t-elle pas ou ou existe-t-elle trop, cette sainte derrière laquelle se cachent plusieurs femmes ?