L'argument de mon père tirait toute sa force de deux axiomes :
Le premier posait qu'une once d'idées personnelles valait facilement un quintal pesant de pensées empruntées, et
le second (qui, soit dit par parenthèse, constituait le fondement du premier, ---- quoiqu'il soit énoncé en dernier) ---- que tout homme devait puiser la force de ses idées dans son propre fonds, autrement dit son âme propre, ----- et non dans celui d'autrui.