Biographie :
Professeur de sociologie depuis 2007, Laurent Fleury enseigne à l'Université de Paris-Diderot (Paris 7), après y avoir enseigné comme Maître de conférences (2001-2007).
Agrégé de sciences sociales, Laurent Fleury avait auparavant enseigné cinq années comme Professeur agrégé (PRAG) à l'Université de Haute-Bretagne (Rennes 2), de 1996 à 2001, après des études de sociologie, de science politique, d'économie qui l'avaient conduit à passer l'agrégation de sciences sociales en 1995.
Docteur en science politique, Laurent Fleury avait fait porter sa thèse de doctorat sur La sociologie des politiques publiques de la culture en France après 1945 (Paris IX, 1999).
Ses domaines de spécialité sont la sociologie de la culture, la sociologie politique, mais aussi la théorie sociologique, et plus précisément la sociologie allemande (Weber, Simmel, ainsi que, entre autres, pour l'École de Francfort, Adorno et Habermas).
Laurent Fleury a ainsi consacré plusieurs travaux à la pensée de Max Weber dont un ouvrage aux Presses Universitaires de France (« Que sais-je ? », 2001, réédité en 2009), traduit en portugais, en langues arabe (Liban) et turque, et en cours de traduction en langue hébraïque, et plusieurs articles sur l??uvre de Max Weber, dont certains pour la Revue française de Sociologie (2005), la Revue française de Science politique (2004) et les Cahiers Internationaux de Sociologie (2004).
+ Voir plusProfesseur de sociologie depuis 2007, Laurent Fleury enseigne à l'Université de Paris-Diderot (Paris 7), après y avoir enseigné comme Maître de conférences (2001-2007).
Agrégé de sciences sociales, Laurent Fleury avait auparavant enseigné cinq années comme Professeur agrégé (PRAG) à l'Université de Haute-Bretagne (Rennes 2), de 1996 à 2001, après des études de sociologie, de science politique, d'économie qui l'avaient conduit à passer l'agrégation de sciences sociales en 1995.
Docteur en science politique, Laurent Fleury avait fait porter sa thèse de doctorat sur La sociologie des politiques publiques de la culture en France après 1945 (Paris IX, 1999).
Ses domaines de spécialité sont la sociologie de la culture, la sociologie politique, mais aussi la théorie sociologique, et plus précisément la sociologie allemande (Weber, Simmel, ainsi que, entre autres, pour l'École de Francfort, Adorno et Habermas).
Laurent Fleury a ainsi consacré plusieurs travaux à la pensée de Max Weber dont un ouvrage aux Presses Universitaires de France (« Que sais-je ? », 2001, réédité en 2009), traduit en portugais, en langues arabe (Liban) et turque, et en cours de traduction en langue hébraïque, et plusieurs articles sur l??uvre de Max Weber, dont certains pour la Revue française de Sociologie (2005), la Revue française de Science politique (2004) et les Cahiers Internationaux de Sociologie (2004).
Source : PUF
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LA RESPONSABILITÉ DEVANT L’AVENIR PRÉOCCUPE Max Weber dès ses premières enquêtes sur les paysans de l’Est de l’Elbe (1892). Il est alors âgé de 28 ans. Elle est également présente dans sa sensibilité à l’histoire et dans sa manière d’être présent au monde puisqu’il n’eut de cesse de répondre des défis de son temps.
Responsable, il l’est ainsi, en actes, comme observateur des mutations de la société allemande de son époque. Engagée dans le passage d’une société agraire à une société industrielle, l’Allemagne se trouve confrontée à de vives tensions entre tradition et modernité. Celles-ci se retrouvent en politique en un temps où l’Allemagne impériale connaît tout à la fois son affirmation en 1871 et son effondrement en 1918. Les bouleversements qui l’affectent n’ont pas échappé à Weber qui n’a de cesse de les observer et de les commenter, s’engageant dans le débat public, mais aussi de les sonder et de les analyser en historien, en économiste, en sociologue.
Responsable, il l’est ainsi, en actes, comme observateur des mutations de la société allemande de son époque. Engagée dans le passage d’une société agraire à une société industrielle, l’Allemagne se trouve confrontée à de vives tensions entre tradition et modernité. Celles-ci se retrouvent en politique en un temps où l’Allemagne impériale connaît tout à la fois son affirmation en 1871 et son effondrement en 1918. Les bouleversements qui l’affectent n’ont pas échappé à Weber qui n’a de cesse de les observer et de les commenter, s’engageant dans le débat public, mais aussi de les sonder et de les analyser en historien, en économiste, en sociologue.
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