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Critiques de Laurie Elizabeth Flynn (64)
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Nous étions les reines

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement Hugo Thriller pour l’envoi en service presse du livre de Laurie Elisabeth Flynn: « Nous étions les reines ». Une jeune femme est invitée à la célébration des dix ans de sa promo. Elle se retrouve confrontée à un passé chargé d’un lourd secret qu’elle a tenu à enterrer. Voici un thriller psychologique habile et efficace qui se lit très facilement malgré quelques longueurs. Le final est surprenant. La psychologie des personnages principaux est parfaitement maîtrisée et, au fil des pages, le lecteur les découvre manipulateurs et machiavéliques . L’atmosphère est sombre, sordide parfois, faite de jalousies, débauches, harcèlement et amitiés toxiques. Le tout est superbement oppressant. Un très bon moment de lecture !
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Nous étions les reines

Ambrosia vit à New-York avec son mari Adrian quand elle reçoit une invitation de son ancienne université pour les dix ans de sa promo. Il y a 14 ans, elle démarrait des études à l'université de Wesleyan, un monde où avec ses origines modestes, elle avait beaucoup de mal à se fondre. Bien accueillie par sa colocataire Flora, c'est pourtant Sully qui va l'influencer d'avantage, et pas forcément en bien. Un drame finit par arriver et par hanter la vie de Amb...Lors du weekend de retrouvailles, Amb perd pied quand elle sent tout ce qu'elle a bâtit pourrait lui échapper.

Le récit est mené en parallèle sur deux temps. La vie actuelle d'Ambrosia et le déroulé des faits 14 années en arrière. Cela permet de faire monter en tension les faits actuels au fur et à mesure où les éléments du passé sont dévoilés. L'histoire en soi n'est pas la première du style, mais l'auteur réussit tout de même à l'amener avec beaucoup d'originalité et le suspense prend bien pour le lecteur...Un thriller psychologique très réussi !

Merci aux éditions Hugo et Cie et à Netgalley pour cette lecture.
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Nous étions les reines

L.E. Flynn aborde le thème récurrent : la résurgence d’un passé enfoui le temps d’un weekend de retrouvailles.

Traité de manière classique, le récit croise une narration au présent avec des souvenirs vieux de quatorze ans. L’univers estudiantin de l’héroïne acquiert une fraiche liberté hors du foyer parental et imprègne plus ses études de soirées, drogue et sexe que de cours universitaires. On pourrait apprécier de s’évader le temps qu’une saison universitaire pimentée d’une intrigue mais beaucoup de longueurs chargent le récit.

Résumé : Ambrosia Wellington mariée à Adrian Turner, est conviée à une réunion d’anciens de son université de Wesleyan. Ambrosia ne tient absolument pas à se retrouver la compagnie de ses anciennes fréquentations du campus, car elle en garde un goût amer. Mais après plusieurs missives menaçantes et anonymes, Ambrosia ne peut plus se soustraire à ce week-end de retrouvailles dont Adrian se réjouit déjà, lui qui n’a jamais poursuivi ses études. En effet, ces lettres anonymes font référence à un secret enfoui par Amb et lui promettent des réponses sur l’événement dramatique de « résidence maudite ». Amb doit alors éclaircir l’identité de l’expéditeur et faire face à ce drame survenu il y a quatorze ans.

À l’époque, Amb tolérait l’estime et la vénération de sa sage colocataire Flora Banning. Cette fille « bien » considérait Amb comme sa meilleure amie et restait toujours bienveillante envers Amb encore meurtrie de l’infidélité de son ex-petit ami Matt. En effet, celle-ci se dévergondait sous l’influence toxique de Sully, de l’alcool et de drogues. Cette nouvelle fréquentation a métamorphosé la personnalité effacée d’Amb sous l’impulsion de challenges sexuels. Mais la visite sur le campus, de Kevin, le petit ami de Flora, allait exacerber l’audace croissante d’Amb. Leur goût commun pour l’auteur John Donne les a rapprochés jusqu’à séduire Amb bientôt conquise par ce prince charmant. Désirant secrètement supplanter Flora dans le cœur du jeune homme, elle devait alors gérer son attirance pour lui.

En quoi l’issue de l’histoire avec cette colocataire tant mésestimée par Amb, peut-elle encore la marquer aujourd’hui ?

Aujourd’hui, le temps d’un week-end de retrouvailles, que la présence de son mari encombre, ce passé sulfureux quatorze ans plus tard va resurgir pour Amb.

Bonne lecture pour vous faire votre propre opinion.
Lien : https://lesparolesenvolent.c..
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Nous étions les reines



« Nous étions les reines » de Laurie Elizabeth Flynn commence comme un feel good dans lequel des étudiantes découvrent leur campus ! Mais la comparaison s'arrête très vite au bout de quelques pages. En effet Ambrosia va vivre sa première année d'université de façon très particulière ! Elle va rencontrer Flora et Sully qui vont interférer parfois malgré elles dans son avenir.



« J'allais partager une chambre pour deux pendant ma première année à l'université, dans la résidence Butterfield C, au premier étage. Un édifice comme un point d’interrogation tracé autour d'une cour centrale, où je me voyais déjà, assise avec un livre, le vent dans les cheveux. »



Je ne peux en dire plus sur l'intrigue sans en divulguer trop tant l'histoire est originale ! Mais je peux parler des personnages ! Ils sont magnifiquement dépeints, j'imagine très bien leur allure et leurs gestes. Par petites touches, l'auteure nous décrit l'atmosphère avec une écriture simple mais précise. Chaque lecteur aura sa préférence et pour ma part, j'ai accroché avec Sully qui a une personnalité très complexe. Pourtant méfiance puisque toutes les filles ont une part d'ombre et elles savent surprendre. D'ailleurs la fin ne déroge pas à cette trame mystérieuse : une des protagonistes nous scotche jusqu'à la fin. Bien sûr le stratagème de Laurie Elizabeth Flynn ne sera pas forcément appréciés de tous mais l'histoire étant bien ficelée, ça passe très bien.



« Mais ce jour-là, j'ai compris que ce ne serait pas « sans peine », Ici, les filles étaient belles sans faire d'efforts, fraîches comme la rosée, brillantes sans donner l'impression qu'elles voulaient attirer l'attention.»



Les thèmes abordés sont multiples mais j'ai tout particulièrement apprécié comment l'auteure démontre les méfaits de la culpabilité et les méandres de l 'amitié. Elle aborde des sujets banals avec un regard incisif qui donne à son roman un côté novateur très plaisant à découvrir.



« Il m'aura fallu des années pour comprendre que les filles n'étaient pas censées s'approprier leurs ambitions, juste les emprunter de temps à autre quand cela n'offusquait personne. »



Ainsi, j'ai été happée du début à la fin par « Nous étions les reines ». Et même si j'ai deviné certains secrets, j'ai adoré suivre cette histoire d'amitié qui n'en est pas vraiment une ! Je vous conseille d'entrer dans la résidence universitaire avec Amb et les autres filles afin de vous y perdre sans modération !



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Nous étions les reines

Je ressens une certaine ambivalence face à la lecture de ce roman. Une partie de moi a apprécié ce thriller psychologique, tandis qu’une autre partie m’a laissé sur une émotion remplie d’amertume.



En premier lieu, il y a les personnages de ce roman qui sont définitivement antipathiques. Impossible de s’attacher aux Reines de cette université. Elles se croient tout permis et elles profitent au maximum de leurs pouvoirs. Même si je n’ai ressenti aucune émotion positive vis-à-vis de Sully et Amb, il n’en reste pas moins que j’ai trouvé intéressant que l’auteure nous présente des anti-héroïnes.



La structure du roman est bien pensée. L’auteure a scindé le tout entre le présent et le passé. Cela permet de tenir le lecteur en haleine, mais surtout de bien saisir l’atmosphère entourant les événements. De plus, j’ai apprécié ces petits courriels en début de chapitres. Cela ajoute un autre élément qui pique la curiosité.



L’intrigue en elle-même est assez intéressante. Amb reçoit tous ces messages anonymes et l’on se pose autant de questions que l’héroïne. J’en suis venue à soupçonner tous les personnages et j’avais bien hâte d’avoir le fin mot de l’histoire. Il n’y a pas de multiples rebondissements au sein de ce roman. Il faut un certain temps avant que les événements s’enchaînent. Une mise en place un peu trop longue?



Quant à la finale, ce fut une réelle déception et cela a joué sur mon appréciation de ce roman. J’ai l’impression d’être restée sur ma faim. Je me suis dit : Tout ça pour ça? Bref, la fin n’était pas à la hauteur de mes attentes. Je ressors donc avec une légère déception face à ce thriller psychologique.
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Nous étions les reines

Ambrosia, originaire de Pennington dans le New Jersey, a suivi ses études, quatorze ans plus tôt, à l'université de Wesleyan. Elle mène désormais une vie tranquille avec son mari Adrian. Mais elle est un jour conviée à une soirée d'anciens étudiants qui risque bien de bousculer son quotidien... D'autant qu'un autre message ravive des souvenirs qu'elle aimerait garder enfouis : "Nous devons parler de ce que nous avons fait cette nuit-là."

Le récit alterne les chapitres "aujourd'hui" et "il y a quatorze ans". Le lecteur découvre alors peu à peu Ambrosia, étudiante influençable, qui se laisse dévergonder par la sulfureuse Sully la poussant à multiplier les conquêtes sans lendemain, sous l'oeil réprobateur de sa colocataire Flora. Cette dernière est un peu le Jiminy Cricket d'Ambrosia, la bonne conscience qu'Ambrosia entend mais n'arrive pas à écouter, poussée par son besoin de plaire et d'être reconnue, quitte à faire souffrir les autres en se laissant piéger par le jeu de manipulation perverse de Sully.

Réticente à se rendre à ce week-end de retrouvailles, Ambrosia y participe toutefois avec Adrian... Leur couple résistera-t-il aux découvertes qu'il va faire ?

Je remercie Netgalley et les éditions Hugo pour cette lecture détente. Je m'attendais à un thriller mais je classerais plutôt ce roman à la limite du genre chick lit.

Personnellement, je préfère le titre original : The Girls are all so nice here, qui retranscrit davantage l'atmosphère de la partie enquête du roman.

#NetGalleyFrance

#Nousétionslesreines

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Nous étions les reines

Une réunion d anciens étudiants oblige Ambrosia à se replonger dans ces années universitaires et la confronté de nouveau au drame qui est survenu en 2007.

Avec sa copine Sully, elles étaient les reines.



Alternance de passé et présent pour tisser l’intrigue jusqu à la vérité.

Rythmé au début, j’ai fini par y trouver qq longueurs. L’impatience peut être associée à une moindre disponibilité de lecture m’ont fait un peu décrocher. Mais j’ai aimé la construction du roman, la plongée ds le monde du campus, leurs histoires…



Certains retours comme celui de @sushi_and_books sont plus qu enthousiastes !

Faites votre propre avis 😉

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Nous étions les reines

Nous étions les reines de Laurie Elisabeth Flynn aborde un sujet que l'on voit régulièrement dans les romans, le retour et les retrouvailles avec les gens de promo.

Les chapitres alternent entre le présent et ce qu'il s'est passé pendant la première année de fac d'Ambrosia, 14 ans plus tôt. Au départ, elle ne veut pas se rendre à cet anniversaire de promo mais des messages anonymes vont la pousser à s'y rendre, pensant que ses secrets ne réapparaitraient pas.

Pas de gros suspenses, ni de grosses surprises sur "le secret"....

Beaucoup de longueurs notamment dans les sorties de Sully et Ambrosia, très caricaturées et qui se résument à alcool à fortes doses, cocaïne et sexe, ça revient souvent et c'est sans grand intérêt.

L'intérêt du roman tient surtout sur la relation Sully-Amb, une amitié toxique qui pousse Amb à renier d'autres personnes de son entourage, et aller jusqu'au harcèlement.

Le dernier chapitre est très réussi par contre.

Merci Hugo thriller pour leur confiance.

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Nous étions les reines

J’ai récupéré Nous étions les reines de Laurie Elizabeth Flynn sur NetGalley. Lorsque j’ai vu ce thriller je me suis dit qu’il avait l’air sympa. En plus ce roman a reçu le prix Douglas Kennedy 2021 du meilleur thriller étranger. Donc a priori tout était là pour que je passe un bon moment.



Ambrosia Wellington reçoit une invitation à se rendre à l’anniversaire des dix ans de sa promo, ainsi qu’un certain nombre de mails organisant cette réunion d’anciens élèves. Elle ne veut absolument pas si rendre, si bien qu’elle cache cette invitation à son mari. Malheureusement, il le découvre et insiste pour qu’ils s’y rendent avec un couple d’amis invités eux-aussi. Ambrosia n’a plus le choix mais elle craint plus que tout de croiser son ancienne amie Sully. Apparemment, durant leur dernière année un drame a eu lieu et les soupçons se sont portés sur elles. Ambrosia, qui a changé du tout au tout depuis ses années universitaires, espère que personne n’évoquera son passé et le drame, car elle a tout caché à son mari, elle a tourné le dos à son passé.



Je vais être honnête, ce roman ne m’a pas plu, donc je ne vais pas faire une longue chronique pour vous en parler. Malgré tout, Nous étions les reines a reçu un prix littéraire, ce qui veut dire que d’autres l’ont vraiment apprécié. Personnellement, j’ai trouvé qu’il y avait énormément de longueurs et le passé d’Ambrosia et Sully a fini par m’ennuyer. Si bien que j’ai même fini par sauter des passages – ce que je fais rarement – pour le finir plus vite. Tant qu’à l’avoir commencé autant savoir comment il se terminait.



Nous étions les reines évoque pourtant l’emprise, un thème qui m’intéresse et que j’aime bien. Sully arrive à avoir absolument tout ce qu’elle veut et joue avec ses proies. Si Ambrosia a l’impression qu’elles sont amies, elle ne fait que jouer le jeu de Sully. Mais Ambrosia était jeune, Sully magnétique, elle a fini par devenir une autre personne pour plaire à sa partenaire de beuverie.



Bon, il faut tout de même reconnaître qu’il y a du suspense, car j’ai eu envie de savoir quel était ce drame et quel rôle avaient joué Sully et Ambrosia. Et aussi qui se cachait derrière la personne qui manipulait Ambrosia et Sully aujourd’hui.



Mais cette lecture n’a pas été aussi agréable que je l’espérais. Il faut dire que, peut-être, ces histoires de filles qui se prennent pour les stars de la fac ne sont finalement pas celles que je préfère. Certaines détruisent des vies pour rester sur leurs trône ou combler l’ennui. Et je ne trouve pas ces personnages particulièrement sympathiques.
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All eyes on her



Malheureusement petite déception pour moi ce thriller young adult. J'étais pourtant au rendez-vous pour sa sortie car j'adoooooore ce genre d'histoires vous n'êtes pas sans le savoir. Je me suis tout de suite plongée dedans et même s'il s'est lu très bien et très facilement je n'ai pas forcément été très convaincue.



En fait le principal problème que j'ai rencontré c'est la narration. J'ai détesté la manière dont c'est raconté. Le fait qu'on nous parle directement comme si on interrogeait chacun des protagonistes, je n'ai pas adhéré. On a le point de vue d'énormément de personnages et ça m'a aussi pas mal troublé au début.

Ça a vraiment participé au fait que la lecture fût laborieuse et difficile pour moi et c'est dommage car l'histoire en elle-même m'intriguait beaucoup.





Chacun y va de son point de vue, de son petit commentaire. Chacun émet son jugement sur ce qui s'est passé. Le tout peuplé d'articles de presse, d'interrogatoires etc... pour démêler le vrai du faux à la fin du bouquin. Tabby est-elle coupable ? Tout est fait pour nous faire douter et nous poser des questions !



On y parle quand même de thèmes importants comme les relations toxiques, les secrets, les mensonges, l'amitié...

En bref, pour débuter dans le thriller YA ça peut-être chouette ! Personnellement ça ne l'a pas tellement fait avec moi mais ça reste très personnel :) C'était quand même une bonne intrigue, bien ficelée.


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Nous étions les reines

Alors je n’ai pas du tout accroché, d’ailleurs je l’ai abandonné tellement l’ennui s’était installé. Voilà un livre avec un nombre incalculable de personnages on s’y perd tellement c’est fouillis, les parents, les colocs et j’en passe….voilà une histoire pour des jeunes et encore ! Bon je remercie @hugothriller pour l’envoi.
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Nous étions les reines

J’ai été attirée par le résumé de ce livre qui m’a fait penser au film « souviens-toi l’été dernier ». Ambrosia a quitté l’université il y a 14 ans déjà. Elle est mariée et vit à New York. Un jour, elle reçoit une lettre l’invitant à des retrouvailles avec les anciens étudiants. Puis vient une 2ème lettre avec le message suivant : " Nous devons parler de ce que nous avons fait cette nuit-là. ".. Contrairement au film « souviens-toi l’été dernier », vous ne retrouverez pas d’homme brandissant un crochet dans ce roman.

Ambrosia est très réticente à aller à ces retrouvailles et hormis le message qu’elle a reçu, on ne sait pas vraiment pourquoi au départ. L’auteur nous raconte son histoire entre le passé et le présent. On en sait un peu plus sur son histoire et sur les raisons pour laquelle elle ne veut pas y retourner.

Ce livre parle de harcèlement, de volonté de plaire en tant que jeune adulte, de l’importance de l’apparence, de la jalousie.

En réalité, on ne peut pas en dire beaucoup plus parce que tout l’enjeu de ce roman est de découvrir ce qu’il s’est passé. Ambrosia a été prise dans son propre jeu et en voulant absolument plaire à quelqu’un, elle a fini par lui ressembler, si bien qu’elle s’est en quelque sorte perdue.

Le livre est très prenant, du début à la fin. Je ne m’attendais pas à cette fin à vrai dire mais elle me convient parfaitement. On est dans le genre de livre où on soupçonne un peu tout le monde pour savoir qui est à l’origine du message qu’a reçu Ambrosia. Elle se pose énormément de questions sur ses anciennes amies et on ne peut que la suivre dans ses doutes, si bien que ses angoisses ressortent bien.

J’avoue qu’au départ, je me suis demandée si le livre n’était pas plutôt destinée à des adolescents ou tout du moins à des jeunes adultes. Cela fait quelques années que je ne suis plus jeune adulte mais j’ai beaucoup apprécié cette lecture quand même !

En bref, c’est un coup de cœur. Du suspense, des rebondissements, des chapitres relativement courts, des personnages bien plantés : un très bon premier roman !

Je remercie Netgalley et les éditions Hugo Thriller pour cette lecture !

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Nous étions les reines

Ambrosia Wellington reçoit une invitation, pour une fête de retrouvailles, 10 ans après l'université. Poussée par son mari, elle s’y rendra, pourtant à contrecoeur. En effet, elle se souvient de ses rencontres, avec les filles du campus : ans auparavant, sa colocataire, la jolie et gentille Flora, et surtout celle que tout le monde s’arrachait, Sully.

Pour se faire admettre de Sully, pour conserver son amitié, Ambrosia change sa personnalité, jusqu’à commettre quelque chose d’irréparable… Que quelqu’un cherche à lui rappeler lors de cette fameuse fête… Mais qui ?

C’est un roman construit de manière classique sur des flashbacks entre la situation d’Ambrosia aujourd’hui, et celle qui fut la sienne à son entrée à l’université. La première partie, permet d’imbriquer lentement le puzzle, mais j’ai trouvé, à mon grand regret, qu’elle manquait de dynamisme et de tension, j’ai eu l’impression que l’histoire ne progressait pas vraiment. La 2ème partie du roman est plus intéressante, un peu plus « pêchue », même si on devine très vite qui est à l’origine des mails et cartons d’invitation… quant aux personnages, j’ai souvent pensé que celui d’Ambrosia manquait d’étoffe, alors que celui de Sully, une véritable ordure manipulatrice, a provoqué chez moi une réaction presque épidermique. La lecture est donc sympa, mais à mon sens, plutôt réservée aux jeunes adultes ou à celles et ceux qui lisent peu de thrillers… Merci aux éditions Hugo et Cie, à Netgalley pour cette lecture. #nousetionslesreines #netgalleyfrance

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Nous étions les reines

Nous étions les reines suit l’histoire d’Ambrosia, plus souvent appelée Amb, lors de son arrivée à l’université. Elle veut se débarrasser de l’image qu’elle avait chez elle et est prête à tout pour impressionner Sloane, alias Sully, qu’elle trouve fascinante alors qu’elle repousse sa gentille colocataire. Malheureusement Sully n’est pas la meilleure des recommandations et va l’entraîner dans des soirées et des jeux malsains.



Le livre alterne passé et présent, un week-end organisé pour les 10 ans de sa promo va replonger Amb dans ses années de fac.

J’ai aimé le fait que nous ne suivons pas de très jeunes adolescentes, notamment dans le présent où les protagonistes ont déjà plus de 30 ans.



J’ai aimé détester les personnages d’Amb et Sully qui sont réellement insupportables. Pour une fois l’héroïne est loin d’être parfaite et on a du mal à la défendre.



Mais j’ai « apprécié » suivre leurs aventures et leur descente aux enfers. Amb va toujours plus loin pour se faire apprécier de Sully et elle m’a du coup semblée aussi effrayante que son amie. J’ai apprécié le fait qu’aucun des personnages n’était parfait, même les plus gentils d’entre eux, cela a rendu le récit plus réaliste. Je n’ai jamais connu ce genre de situations extrêmes mais j’ai très bien pu l’imaginer grâce à cela.



Ce livre aborde de nombreux thèmes difficiles attention, principalement le harcèlement, les amitiés toxiques, la manipulation, la santé mentale et bien d’autres thèmes forts qu’on ne peut dévoiler sans spoiler.



On passe son temps à se demander jusqu’où ces filles sont allées, en quoi cela a changé leur vie et pourquoi dans le présent quelqu’un veut se venger d’elles et révéler leurs secrets. Ce suspense a plutôt bien marché avec moi, les éléments arrivant petit à petit et permettant d’imaginer puis enfin de comprendre.



Si le livre se lisait plutôt bien, j’ai en revanche trouvé quelques longueurs, certains passages auraient vraiment pu être raccourcis, que ce soit dans le présent ou le passé.



La plume n’est pas exceptionnelle et les mots souvent crus pour raconter les soirées de « débauche » de nos deux amies, malheureusement assez typique des livres de ce genre.







Un livre qui plaira probablement aux fans du genre de Pretty Little Liars en beaucoup plus sombre. Il ne faut pas attendre beaucoup de ce roman mais il se lit bien entre deux lectures plus complexes.



#Nous étionslesreines #NetGalleyFrance
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Nous étions les reines

Ce livre se lit très bien, on est vite pris dans l’histoire. On s’attache vite aux personnages mais quels personnages ! On est dans un monde de rumeurs, d’apparences, de méchancetés et de multiples soirées étudiantes qui dégénèrent.



La construction rythme beaucoup l’histoire : on alterne entre le présent avec les retrouvailles entre anciens étudiants, et le passé, 14 ans auparavant, lorsqu’ils étaient étudiants.



On apprend tout au long du livre ce qu’il s’est passé avec quelques rebondissements. Et la fin est assez glaçante.



J’ai globalement bien aimé même si ce n’est pas l’univers que je préfère. J’aurais aimé trembler un peu plus, être davantage dans un thriller même si ce livre se lit très bien !
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Nous étions les reines

Lorsque Ambrosia intègre l’université de Wesleyan elle n’a qu’une idée en tête; laisser celle qu’elle était derrière et devenir la personne qu’elle a toujours rêvé d’être.

C’est sur le campus qu’elle la rencontre; Sloane, ou plutôt Sully, la personne parfaite pour l’aider à compléter sa transformation. Seule ombre au tableau, Flora, sa colocataire, qui semble préférer l’ancienne Ambrosia et qui incarne tout ce que les deux nouvelles amies détestent…



J’ai adoré l’histoire autant que j’ai détesté les personnages !

L’autrice nous malmène du début à la fin, on se demande qui est derrière cette mise en scène et ce qu’elle veut concrètement.

Cependant on devine assez facilement qui a commis le crime, même s’il est possible de douter jusqu’à la fin. D’ailleurs, la fin m’a plutôt surprise, je l’ai trouvé glaçante.

Je recommande ce livre, d’autant plus à l’approche de la période la plus sombre de l’année !
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Nous étions les reines

Merci aux éditions Hugo roman et Netgalley pour ce service presse.



Un roman glaçant, très bien écrit avec une alternance présent /passé qui nous permet de mieux comprendre l'histoire.



J'ai été tenu en haleine tout le long du récit , quand on pense que cela arrive dans la vie quotidienne, cela fait froid dans le dos...



Des personnages auxquels je ne me suis pas attachée plus que ça, même pour l'héroïne principale... Qui est trop superficielle...



DIX ANS PLUS TÔT, LEURS JEUX PERVERS ONT BRISÉ DES VIES. AUJOURD'HUI, C'EST À ELLES DE RENDRE DES COMPTES.



À leur retour sur le campus, dix ans après l'avoir quitté, deux anciennes amies de fac réalisent que quelqu'un cherche à se venger de ce



qu'elles y ont fait à l'époque – et que cette personne ne reculera



devant rien pour arriver à ses fins. Un thriller psychologique aussi subtil qu'efficace sur l'ambition, les amitiés toxiques et les désirs mortels.



Un premier roman impressionnant et magistral. Depuis



qu'Ambrosia Wellington a quitté la fac, elle s'est donné beaucoup de mal pour s'inventer une nouvelle vie et laisser le passé derrière elle.



Lorsqu'elle reçoit un mail l'invitant à la célébration des dix ans de



sa promo, son instinct la pousse d'abord à refuser. Jusqu'à ce qu'arrive un étrange message anonyme : " Nous devons parler de ce que nous



avons fait cette nuit-là. " Les secrets qu'Ambrosia pensait



enfouis ne le sont pas. Quelqu'un sait. Quelqu'un sait que l'amitié entre Ambrosia et l'extravagante Sloane "Sully' Sullivan les a poussées à



jouer à des jeux de séduction de plus en plus troubles, de plus



en plus pervers. Mais comment résister au charme vénéneux de Sully, capable de faire faire ce qu'elle voulait à toutes celles et tous ceux que



ce charme envoûtait ? De retour sur le campus, assaillies



par les souvenirs et par les remords, Ambrosia et Sully reçoivent des messages de plus en plus menaçants. Celui ou celle qui les écrit ne



cherche pas seulement à connaître la vérité, mais à se venger. À



se venger de ce que les deux filles ont fait dix ans plus tôt, et dont Ambrosia réalise enfin toute la cruauté. Alternant entre le récit du premier



semestre d'Ambrosia sur le campus et celui de son retour dix



ans plus tard, Nous étions les reines mêle thriller, tragédie, trouble et trahison pour décrire avec brio la brutalité et la perversité des jeux



amoureux, à un âge où l'on ne réalise pas qu'il n'y a parfois qu'un



souffle ténu entre l'amour et la mort.



Les jeunes n'ont pas forcément conscience du mal qu'ils peuvent faire , pour eux il s'agit simplement d'un jeu...cependant dans certains cas,



ce divertissement peut être fatal...



Pour ma part une lecture qui ne m'a pas réellement emballée, mais que je vous conseille de lire pour vous faire votre propre avis.
Lien : http://leschroniquesdestia.e..
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Nous étions les reines

C'est l'histoire d'une fille qui se croyait forte et populaire et qui est tombée de haut. C'est aussi l'histoire d'un psychopathe et les deux se croisent.

Le titre en VO est assez drôle car à double sens : The Girls are all so Nice Here, qu'on peut prendre comme une exclamation d'admiration car les filles sont toutes belles ici, mais aussi comme un constat "toutes les filles sont tellement sympas ici". Dualité d'autant plus intéressante qu'effectivement, l'une des héroïnes de l'histoire voit juste des filles trop belles, trop cool et celle qui mourra, ne voit que le côté humain positif des autres, rarement la fosse aux serpents.

Des étudiantes qui font leur rentrée sur le campus universitaire de Wesleyan . L'une d'entre elle, Ambrosia Wellington mal remise d'une déception amoureuse, veut à tout prix, faire partie de la team success dominée par Sully, celle qui impose les codes et les tests. Ambrosia va accéder au "privilège" d'être son second, drôle de privilège qui aboutira à la mort de la compagne de chambre d'Ambrosia, Flora, étudiante en psycho. Sully aime les jeux surtout quand c'est elle qui biaise les cartes et vous donne la sensation d'être fautive.

Invitée lors de jours commémorations de l'année 2007 au sein de l'université, l'ex-étudiante, qui a un peu réalisé, qu'elle aurait mieux fait de se concentrer sur elle même et ses études, Ambrosia va s'y rendre et comprendre l'enchaînement des évènements qui ont conduit à la mort de Flora.

Le livre se lit facilement (plutôt jeune adulte), même si l'héroïne ne me semble pas très futée : construire une vie sur un échec amoureux en s'imaginant qu'on doit coucher avec tout ce qu'on rencontre, ne mène pas très loin, suivre comme un mouton de Panurge au dépend de ses propres ambitions, des individus qui n'ont que leur argent pour exister, reste très limité. L'auteur intercale les moments de la vie adulte d'Ambrosia rythmés par les emails d'invitation de l'université pour la promo 2007 et sa vie sur le campus (vie universitaire me semble excessif pour une jeune femme dont les études n'ont pas l'air d'être la préoccupation principale). J'ai malgré tout passé un moment agréable de lecture, surtout quand une psychopathe en rencontre une autre. Merci à NetGalley et aux Editions de l'Homme de m'avoir permis de me changer les idées.
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All eyes on her

Je n'ai vraiment pas aimé ce livre. En lisant, j'avais simplement l'impression de me retrouver face à une bande d'adolescents qui parlent inlassablement de la même chose encore et encore du début à la fin du livre. Tous les personnages ou presque me paraissaient plats et le fait que certain chapitre s'adressent directement à nous faisaient perdre l'immersion dans l'histoire. Le dénouement ne m'a pas convaincu non plus.
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Nous étions les reines

Nous Etions les Reines, The Girls Are All So Nice Here dans la version originale parue en 2021, a été publié par les éditions Hugo thriller en 2021. Le style de l'auteur est plaisant, vif et direct: "Il était important que Flora ne rappelle pas Kevin à l'ordre, car il flancherait peut-être devant sa colère et répéterait les ragots que je lui avais servis. Tout reposait sur l'absence de communication entre eux. Chaque fois que la culpabilité me rattrapait, je me rappelais que c'était par amour que je faisais tout ça." (Page 208).

Construction: les chapitres Hier (il y a quatorze ans) et Aujourd'hui se relaient dans une sarabande toujours plus effrénée.



Ambrosia reçoit une invitation pour le moins déroutante: "Il faut que tu viennes. Nous devons parler de ce que nous avons fait cette nuit-là." Message péremptoire qui la ramène quatorze ans en arrière. Alors qu'elle essayait de prendre de l'assurance en se composant une personnalité différente de ce qu'elle est, dans le but d'être populaire, aimée, désirée.

Finalement, malgré ses réticences, Amb accepte de se rendre à la réception des retrouvailles des anciens élèves avec son mari. Peut-être y apprendra-t-elle pourquoi celle qui l'a "convoquée" a attendu tout ce temps pour le faire? Et pourquoi maintenant? Alors qu'elle a tenté à plusieurs reprises de communiquer avec elle? Décision qu'elle regrette une fois sur place.

Quatorze ans plus tôt. De fêtes en orgies, Ambrosia suit Sully partout, dans tous ses excès, sexe débridé, drogue, beuveries, juste dans l'espoir de se créer un personnage cool, donner l'image d'une fille délurée qui n'a peur de rien et ne recule devant rien. Indécise, peu sûre d'elle, la jeune fille fait sans cesse l'aller-retour entre Sully, l'incarnation du mal, et Flora, la petite oie blanche sermonneuse. Incapable de trouver sa propre place.

L'ambiance à cette fête de retrouvailles est plombée par la présence toujours aussi toxique de Sully. Et par la question qui taraude Ambrosia: la personne qui lui a envoyé ces messages est-elle présente? 



Un premier roman dans lequel Laurie Elizabeth Flynn explore avec justesse et brio la rivalité implacable qui parfois rythme les relations complexes entre jeunes filles, la cruauté dont elles sont capables pour parvenir à leurs fins. Tout le mal que font les non-dits et les faux semblants. Un bon suspense généré par des allusions qui titillent notre curiosité: une fois qu'on a mis le doigt dans l'engrenage, plus moyen d'en sortir. Il faut aller jusqu'au bout. 
Lien : https://legereimaginarepereg..
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