La saison des cornouillers était terminée, mais les glycines étaient encore resplendissantes et cascadaient sur les murs et grilles. À Somerset, les champs de coton étaient en fleur.
Mary se concentra sur cette image. Elle avait perdu tous ceux qu’elle aimait, son grand-père, son père, son frère et sa mère… Il ne lui restait que Somerset, qui l’attendait. C’était à elle de s’occuper des terres. Miles l’avait bien dit : Somerset ne l’abandonnerait jamais, malgré le charançon, la sécheresse et les inondations. La grêle pouvait anéantir une récolte en quelques minutes, mais les terres, elles, seraient toujours là. Les terres étaient porteuses d’espoir, au contraire des humains.