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4.5/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Leila Salhi est journaliste et auteure.

Diplômée de l'École Supérieure de Journalisme de Lille et de Sciences Po en 2014, elle intègre la rédaction de la chaîne d'information internationale France 24, à Paris.

En novembre 2016, elle s'envole pour la Turquie. Correspondante en télévision et en presse écrite pour de nombreux médias francophones, elle s'attache à couvrir l'actualité de la région.

Après trois années en freelance en Turquie, elle est journaliste TV à France TV et la chaîne France Info depuis 2019.

Twitter : https://twitter.com/leilasalhi

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Nous, femmes journalistes, en résistance en Turquie - Leila à Istanbul


Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Depuis le début des années 2000, l’identité turque évolue entre les mains d’un pouvoir qui tente de la définir par l’islam. Recep Tayyip Erdogan se présente comme l’homme de la réconciliation entre nation et religion. L’occasion de mesurer les traumatismes encore vivaces d’une laïcité imposée.
La recette est simple : attiser le sentiment religieux et national en cultivant une nostalgie du passé, l’osmanlı nostaljisi. Les Ottomans, symbole d’une Turquie musulmane et glorieuse, sont remis au goût du jour. Les références à l’Empire s’invitent dans la vie des Turcs. Ils redécouvrent les sports de l’époque, raffolent des séries télévisées sur le vie des sultans et reproduisent jusque dans l’architecture des nouveaux bâtiments le style des grands figures ottomanes. Formule miracle ? Certainement pas. Une partie des Turcs ne se retrouvent pas dans cette identité islamo-conservatrice. De nouvelles fractures apparaissent, troublant un peu plus cette tumultueuse quête identitaire.
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Les contes de Nasreddin Hoca : Le partage équitable

Quatre enfants viennent trouver Nasreddin et lui demandent :
« Nous n’arrivons pas à partager des noix équitablement entre nous. Tu pourrais nous aider ?
– Voulez-vous le partage de Dieu ou celui des hommes ? leur demande Nasreddin.
– Le partage de Dieu », répondent-ils sans hésiter.
Nasreddin ouvre alors le sac et donne deux poignées de noix à l’un des garçons, une poignée à un autre, deux noix au troisième et une seule noix au quatrième. « Qu’est-ce que c’est que cette distribution ? » s’écrient les enfants. « C’est la manière divine. Il donne beaucoup à certains, peu à quelques uns, rien à d’autres. Si vous aviez choisi la manière des hommes, j’aurais fait un partage équitable. »
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Toujours dans la société turque traditionnelle, la stérilité est souvent vécue comme une malédiction. Une telle infertile n'est pas considérée comme un membre de la famille. La maternité est un devoir. Naître femme, c'est naître mère."Çocuksuz kadin, meyvesiz ağaca benzer", la femme sans enfant ressemble à un arbre sans fruit. Sa vie repose sur un passage réussi de son statut de fille à celui de "femme-mère". En cas d'échec, elle entrainera le déshonneur sur sa famille.
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