Une courte lecture pour valider un niveau dans le challenge Riquiqui. Plus une nouvelle qu’un petit roman, agréablement écrite même si je trouve le dénouement de l’intrigue un peu rapide.
Un polar parisien du début 20ème mettant en scène l’ex-inspecteur-chef Leboeuf, retraité mais rappelé par la Maison pour épauler son remplaçant qui peine à retrouver le “tueur aux petits papiers” !
Cinq personnes ont été étranglées par un fil de laiton, au milieu de la nuit et avec un papier sur lequel est écrit 3+6 = 0 !
Nous ne saurons rien des réflexions du Père Leboeuf, même si à l’exposé de la solution nous aurons une idée de sa façon de penser.
Challenge RIQUIQUI 2021
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Léon Frachet fait partie de la liste des auteurs énigmatiques ayant œuvré dans les collections Ferenczi.
D'après quelques spécialistes passionnés de littérature populaire, Léon Frachet serait un pseudonyme de Joseph Treffort, alias Claude Farnet, né vers 1900 et mort à un moment donné à n'en pas douter.
Il est l'auteur de nombreux romans, dont certains policiers. Parmi ces derniers, il développa un personnage, Désiré Leboeuf, alias « le père Leboeuf », un inspecteur de police à la retraite passionné par ses rosiers et par la pêche à la ligne. L'homme est si efficace que, même à la retraite, il est souvent mis à contribution par ses anciens confrères quand des enquêtes ont du mal à progresser.
Voilà un roman qui est un cas d'école. Cas d'école, car il démontre, dans sa concision, comme peuvent le faire certains longs romans, que dans le polar, même avec une intrigue légère, un bon personnage peut emporter l'adhésion du lecteur.
Dans la collection « mon roman policier » des éditions Ferenczi, on se doute que, sur 32 pages, l'intrigue ne pourra jamais rivaliser avec celles des « thrillers » de 600 pages. Pour autant, cela n'empêche pas, en quelques lignes, de développer un personnage fort, qui retiendra l'attention du lecteur.
Et c'est le cas de ce « père Leboeuf », un ancien policier à la retraite qui, par goût du challenge, accepte de donner parfois un coup de main à ses anciens collègues. Pour autant, il est tout aussi prompt à rentrer chez lui pour s'occuper de ses rosiers. Homme pragmatique, avec un certain détachement pouvant passer pour du laxisme ou de l'indifférence.
Dans le cas de « l'affaire des petits papiers », le père Leboeuf apporte son soutien à la police, mais à sa façon, par la réflexion plus que par l'action et, surtout, par l'attente, ce qui peut sembler étrange pour un policier.
Ce roman propose donc une intrigue assez simple, déjà utilisée, mais, rappelons que le roman date du début des années 50, mais parfaitement menée par son auteur et résolue par un personnage principal attachant et intéressant.
Au final, un bon petit roman qui nous présente un personnage original que l'on aura envie de retrouver dans de nouvelles aventures.
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Pour en savoir plus sur L. Frachet et sur son personnage le père Leboeuf, n'hésitez pas à lire la chronique sur « L'affaire des petits papiers ».
Le père Leboeuf est un inspecteur chef à la retraite à qui la police fait parfois appel quand elle est dans la panade.
Mais cette fois-ci, ce n'est pas la police qui demande son aide :
Le père Leboeuf est sollicité pour mettre un terme à une probable arnaque à l'assurance.
Un homme s'est assuré pour la vie à hauteur de 10 millions et meurt juste avant de régler la seconde échéance. Cette coïncidence incite l'agent à demander de l'aide au Père Leboeuf afin de démontrer qu'il s'agit d'un suicide.
L'ancien policier accepte de la mission et se rend sur place pour constater que la veuve n'a pas l'air si éplorée que cela et qu'elle est sur le qui-vive. Il n'en faut pas plus pour convaincre l'enquêteur qu'il y a anguille sous roche.
Bon, comme toujours dans ce genre de courts textes (pas tout à fait 9000 mots), l'intrigue n'est pas l'intérêt principal de l'histoire. Heureusement car, j'aurais été fort déçu par la pirouette finale qui, comme je l'ai déjà décrié sur les toits, a été bien trop usité. S'il s'était agit d'un roman de plusieurs centaines de pages, j'aurais crié au scandale. Seulement, voilà, pour une intrigue rapide qui nécessite une résolution rapide, j'admet cette solution de facilité.
Pour le reste, le texte est agréable à lire, et le personnage sympathique. L'auteur mène son histoire rondement et efficacement.
Au final, un bon petit moment de lecture auquel on reprochera l'astuce finale.
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A prima vista questo Père Leboeuf sembra un ex poliziotto simpatico e alla mano. In corso d'opera non posso fare a meno di ribaltare la mia prima impressione. Certo, si rivela un tipo in gamba e acuto, però...
Mi ricorda a tratti Nero Wolfe, a tratti Sherlock Holmes e un pochino Maigret. Per intenderci, trovo abbastanza insopportabili tutti e tre (ma Doyle era un mago nello scrivere polizieschi, e non sono mai riuscita a smettere di leggere i suoi racconti, nonostante l'avversione spinta per il suo personaggio principale).
Mi piace molto, invece, l'ispettore Durieux. Chissà se l'autore ci ha scritto qualcosa di più approfondito. E anche il prefetto non è affatto male come spalla.
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Pour en savoir plus sur L. Frachet et sur son personnage le père Leboeuf, n'hésitez pas à lire la chronique sur « L'affaire des petits papiers ».
Le père Leboeuf est un inspecteur chef à la retraite à qui la police fait parfois appel quand elle est dans la panade.
Le père Leboeuf est convoqué par le directeur de la P.J. et se doute que l'on va faire appel à ses qualités d'enquêteurs, surtout après son succès dans « L'affaire des petits papiers ». Pour autant, il est bien décidé à décliner l'offre. Mais, apprenant que son ancien partenaire a été assassiné, il va accepter, dans le but de venger son ami.
L'histoire se déroule quelques années après la fin de la seconde guerre mondiale et s'appuie sur les différentes rumeurs sur des lingots d'or de la Banque de France dérobés par les allemands.
Le père Leboeuf va donc se mettre en chasse du ou des meurtriers mais également de l'or afin de résoudre cette enquête. Pour cela, il va user d'astuce, de perspicacité mais aussi de techniques particulières.
Je pourrais répéter peu ou proue ce que j'ai déjà dis pour le précédent titre, à propos des qualités de l'histoire et de l'auteur, aussi je n'en dirais pas beaucoup plus.
Au final, une histoire courte (moins de 10000 mots) qui se lit forcément rapidement, mais également avec un réel plaisir malgré la simplicité (concision oblige) de l'histoire grâce à un personnage principal certes, un peu moins touchant que dans le premier titre, mais tout aussi intéressant.
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Léon Frachet fait partie de la liste des auteurs énigmatiques ayant œuvré dans les collections Ferenczi.
D'après quelques spécialistes passionnés de littérature populaire, Léon Frachet serait un pseudonyme de Joseph Treffort, alias Claude Farnet, né vers 1900 et mort à un moment donné à n'en pas douter.
Il est l'auteur de nombreux romans, dont certains policiers. Parmi ces derniers, il développa un personnage, Désiré Leboeuf, alias « le père Leboeuf », un inspecteur de police à la retraite passionné par ses rosiers et par la pêche à la ligne. L'homme est si efficace que, même à la retraite, il est souvent mis à contribution par ses anciens confrères quand des enquêtes ont du mal à progresser.
Voilà un roman qui est un cas d'école. Cas d'école, car il démontre, dans sa concision, comme peuvent le faire certains longs romans, que dans le polar, même avec une intrigue légère, un bon personnage peut emporter l'adhésion du lecteur.
Dans la collection « mon roman policier » des éditions Ferenczi, on se doute que, sur 32 pages, l'intrigue ne pourra jamais rivaliser avec celles des « thrillers » de 600 pages. Pour autant, cela n'empêche pas, en quelques lignes, de développer un personnage fort, qui retiendra l'attention du lecteur.
Et c'est le cas de ce « père Leboeuf », un ancien policier à la retraite qui, par goût du challenge, accepte de donner parfois un coup de main à ses anciens collègues. Pour autant, il est tout aussi prompt à rentrer chez lui pour s'occuper de ses rosiers. Homme pragmatique, avec un certain détachement pouvant passer pour du laxisme ou de l'indifférence.
Dans le cas de « l'affaire des petits papiers », le père Leboeuf apporte son soutien à la police, mais à sa façon, par la réflexion plus que par l'action et, surtout, par l'attente, ce qui peut sembler étrange pour un policier.
Ce roman propose donc une intrigue assez simple, déjà utilisée, mais, rappelons que le roman date du début des années 50, mais parfaitement menée par son auteur et résolue par un personnage principal attachant et intéressant.
Au final, un bon petit roman qui nous présente un personnage original que l'on aura envie de retrouver dans de nouvelles aventures.
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Le père Leboeuf est engagé par un jeune héritier afin de retrouver le magot de son père ainsi que l'acte d'achat de la belle demeure familiale afin d'en vérifier l'authenticité et, éventuellement, la rendre à sa vraie propriétaire.
Le père Leboeuf nous fait le plaisir de revenir dans une nouvelle aventure dans laquelle il s'engage à aider un jeune homme à retrouver son héritage et une jeune femme à récupérer la demeure spoliée par les ancêtres de l'héritier.
Pour ce faire, il devra décoder une succession d'énigmes, car le maître Guillaume n'avait pas l'intention de laisser son fainéant de fils profiter de son argent durement gagné sans produire un certain effort.
C'est donc avec plaisir que l'on assiste à l'enquête du père Leboeuf et résoudre, une à une, les énigmes qui jalonnent son parcours.
Au final, un bon petit roman avec un personnage fort sympathique.
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