" Mon bon ami, mon ami chéri, tu m'as entraînée en terre étrang_re et tu m'as abandonnée. Je reste seule avec mes petits enfants. Si j'avais su, si j'avais pu prévoir, jamais je n'aurais quitté mon village !"
Les petiots gémissent. Les gens, autour, versent des larmes. Et je reprends :
" J'ai défait mon nid brin à brin. Pourquoi retournerais-je à présent au pays ? Où reposerais-je ma tête ? où appuierais-je mon bras ? Je n'ai plus rien. "