Généralement, la foule est sans pitié pour les voleurs, même seulement supposés. Il ne leur est jamais laissé le temps de s'expliquer. Voudraient-ils restituer leur butin souvent maigre, qu'ils ne le pourraient pas. Dans un pays gouverné par des brigands impunis, la population passe sa rage sur le menu fretin. […] Un garçonnet malingre est traîné au milieu de l'attroupement […]. Chacun voudra le rosser à tour de rôle, lui mettre de la poudre de piment dans les plaies ou dans les yeux, le châtier pour toutes les injures qui sévissent dans le pays.
Second mouvement : génération.