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Critiques de Léopold Courouble (4)
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La famille Kaekebroeck

On suit dans la bonne humeur et dans leur croustillant patois 'Brusseleer' des familles bruxelloises bien comme il faut du début du siècle.



Réceptions, communion, mariage, vacances à la mer du Nord, c'est 'gentil'



Par un heureux hazard, à la recherche d'auteurs belges dans ma bibliothèque, je ne trouvai pas 'ADAMEK' que j'avais encodé mais bien 'mADAME Kaekebroek à Paris' qui me permit de découvrir le truculent Courouble!

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La famille Kaekebroeck

ISBN : 9782871063421





Que dire de cette famille Kaekebroeck si ce n'est que le volume ne retrace absolument pas la saga d'une famille bien particulière mais décrit en fait une succession de scènes qui, chapitre par chapitre, brosse le portrait non seulement de M. et Mme Kaekebroeck eux-mêmes et de leur fils, Joseph, mais aussi des principaux membres de leur entourage. La Famille Kaekebroeck, c'est cet ensemble de Bruxellois de la fin du XIXème siècle, les uns aisés et ayant joui d'une éducation "fransquillonne" - c'est-à-dire qu'ils sont capables de parler français comme vous et moi, avec cet accent dit "pointu" qui révolutionnera encore le César de Pagnol quand il l'entendra dans la bouche de M. Brun - les autres moins aisés, un tantinet moins "distingués" et affichant ces tournures de langue wallonne que vous avez certainement lues dans "Astérix chez les Belges" et dont Hergé s'est beaucoup inspiré, paraît-il, pour façonner le Syldave.



Avec ce livre, on ne s'ennuie pas et on sourit souvent même s'il peut nous paraître daté - un peu à la manière dont une pièce de Feydeau nous le paraît. Le style, très simple, très pur même, mélange le français classique (dans les descriptions) aux tics verbaux et idiotismes typiques du français revu et corrigé par les Wallons. Et l'on devine facilement combien cette opposition a dû sembler comique aux contemporains de Courouble.



Mais le comique réside aussi dans les situations et dans certains personnages. Et il puise parfois à des sources autres que les "fransquillonnes". Ainsi, "Le Châtiment de Mme Keuterings", premier chapitre du livre, évoque irrésistiblement la grosse farce bien flamande, à laquelle le talent de Courouble et son désir de ne pas trop choquer son lectorat féminin enlèvent tout ce qui pourrait se révéler un peu trop grossier. Il n'en est pas moins vrai que, si muet qu'il soit, le héros de ce récit est un corset trop serré qui mènera d'ailleurs sa propriétaire à l'abandon, à la honte et enfin à la mort.



Parmi les personnages "comiques", retenons justement M. Keuterings, homme sympathique mais dépourvu du moindre tact, dont le veuvage fera encore rire, le sémillant Ferdinand Mosselman, véritable chouchou de ces dames, qui finira pourtant par se ranger avec les honneurs et enfin son ancienne maîtresse, la petite Mme Posenaer, dont la "fin" sera d'un tout autre genre - et bien plus heureuse - que celle de son ancienne rivale, feu Mme Keuterings.



Vite lu, selon moi aussi vite oublié, "La Famille Kaekebroeck" manque malheureusement de cette puissance intérieure, à visée sociale ou romantique, ou les deux, qui fait les grands livres. Sa farandole de scènes prises sur le vif n'est dépourvue ni de fraîcheur, ni d'intérêt mais tout cela reste, somme toute, superficiel. Ce sont de délicieux petits portraits, pleins de tendresse et d'humour certes, mais ça ne va pas plus loin. Vous voilà prévenus. ;o)
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La famille Kaekebroeck

Donne une image des bruxellois de l'époque ou Bruxelles Bruxellais comme le chante Jacques Brel.
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La famille Kaekebroeck

A travers ce roman, Léopold Courouble, docteur en droit, nous livre un recueil de mœurs bruxelloises au début de l’autre siècle. Un récit émaillé de personnages pittoresques qui gravitent autour de la famille Kaekebroeck, d’authentiques habitants de la capitale à qui on ne doit pas raconter des flauskes. Linéaire, le récit se veut un condensé des habi-tudes bruxelloises, qui sentent le terroir, avec des dialogues captés sur le vif et un sens de la répartie qui évoque le Pagnol de ses souvenirs d’enfance. Un livre qui se lit dans la bonne humeur et où se succèdent une série de saynètes agréables sans réel fil conducteur, mais qui se veulent une retranscription de l’existence à une période où, selon Jacques Brel, Bruxelles brussellait ! Le ton est naturellement fait pour engendrer des sourires, avec des situations cocasses et un ton qui évite toute vulgarité. Par la suite, il a été confirmé que l’auteur souhaitait ne pas choquer son lectorat féminin avec des expressions triviales. Il s’agit d’une grosse farce avec, en arrière-plan, une visée sociale qui en fait le témoignage d’une époque où flamands et wallons se mélangeaient jusque dans le patois qu’ils utilisaient. Maintenant, il est inutile de chercher des dialogues façon « Le mariage de mademoiselle Beulemans ». « La famille Kaekebroeck » bénéficie d’une écriture stylée, même si elle revient sur quelques tournures bien de chez nous
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