Je ne l’ai jamais vu faire ou dire quoi que ce soit de convenu.
Il fabrique chacune de ses pensées lui-même, une à une, à la main, comme il fabrique ses cartouches, et elles s’en trouvent totalement imperméables aux airs du temps, aux postures à la mode.
À naitre ainsi de lui, et seulement de lui, ses idées sont toujours singulières ; les farces du moment ne les formatent guère. Elles viennent de sa logique propre, qu’il suit obstinément en laissant de côté les mensonges modernes qui construisent le monde.
C’est sans doute cela, cette impression de contrepieds incessants.