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Citations de Lizzie McGlynn (7)


Depuis toujours, autant que je m'en souvienne, il arrivait que mon père me touche d'une manière qui me déplaisait ; il me caressait, me tripotait de ses mains rugueuses, et même si ses intentions m'échappaient, cela me mettait mal à l'aise. Mais comme il insistait davantage lorsque j'essayais de me dégager, j'avais vite appris à patienter, immobile, jusqu'à ce que cela se termine.
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Les gens qui entendent parler d'enfants maltraités sont choqués, épouvantés, mais je ne pense pas que l'on puisse imaginer la réalité des choses si on ne l'a pas soi-même vécu.
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Lorsque j'ai lu le rapport des services sociaux, des années plus tard, je n'en ai pas cru mes yeux : Il y était écrit qu'à cette époque j'avais l'air d'aller bien et que, apparemment, le retour de mon père ne me posait aucune difficulté, que j'avais d'une manière ou d'une autre oublié ce qui s'était passé.
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C'est un sentiment extraordinaire que de craindre quelqu'un au point que le seul son de sa voix vous cloue sur place, comme un lapin pris dans les phares d'une voiture, incapable de réagir pour échapper à son terrible destin.
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Une vie déchirée racontée avec simplicité...
Un livre poignant !
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Mon enfance avait toujours été un enfer, mais ce soir-là, mon père ne se contenta pas de me prendre
ma virginité. Il détruisit aussi en moi toute innocence et toute confiance.
En repartant, il s’arrêta brièvement sur le seuil de la porte et me lança sèchement :
— Va te laver, et ne m’oblige pas à recommencer.
Ce qui venait de se passer était donc ma faute ? Ces paroles insinuèrent en moi une angoisse
nouvelle : je ne savais pas ce que j’avais fait pour provoquer cette situation, alors comment pouvaisje
empêcher que cela se reproduise ? Il me fallut des années pour comprendre que je n’y étais
absolument pour rien.
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Et puis, un jour, quand Shuggie avait treize ans (et moi seize), mon père entra dans une de ses rages
folles et s’en prit à lui si violemment qu’il faillit le tuer. Il lui coinça la tête entre ses genoux, le
visage tourné vers lui, et le martela de coups de poing. Je ne pense pas l’avoir jamais vu plus
déchaîné que ce jour-là. Quasi hystérique, je bondissais sur place devant lui, tirant sur son bras et
essayant de dégager la tête de Shuggie en criant : « Laisse-le tranquille, papa, je t’en prie, arrête ! »
Le sang giclait du visage de mon frère qui avait doublé de volume. Puis, soudain, il cessa de
résister et son corps s’affaissa.
— Ça t’apprendra, commenta mon père d’une voix satisfaite, après lui avoir infligé un dernier
coup.
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