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Citations de Loïc Steffan (25)


Il s'agit de passer de la collapsophobie à la collapsosophie, car rester prisonnier de ses peurs condamne d'une part l'individu à rester dans l'inaction et menace d'autre part l'humanité à vivre des jours très difficiles. Nous pouvons canaliser nos peurs afin qu'elles nous poussent à agir positivement. Il est en effet possible de les convertir en action et de fonder une espérance, l'espérance d'un monde métamorphosé pour le meilleur plutôt qu'effondré pour le pire.
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Philosopher c'est autant apprendre à vivre qu'à mourir, donc à "sur-vivre", vivre par surcroît, par-delà ses peurs...
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La collapsologie est comme une nouvelle boussole qui montre de nouvelles façons de faire, par-delà nos certitudes toutes faites. A nous de décider d'explorer les nouveaux champs du possible ou de continuer à nous aveugler en suivant l'unique direction de croyances qui semblent aller de soi parce qu'elles sont issues des référentiels du passé. Ces derniers sont autant d'écrans nous empêchant de voir la variété des chemins.
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Cette question de la mort, universelle, se pose à chaque être humain. Mais sa réponse est particulière, intime. Selon les paléoanthropologues d'ailleurs, les premiers hominidés se distinguent des grands singes dès lors qu'ils enterrent leurs congénères, ce que ne font pas les simiens. Ainsi pour les scientifiques, l'épopée de l'homme débute par sa fin, la fin de sa vie ritualisée par le culte des morts ; belle symbolique à transposer pour soi ! Au même titre que le culte primitif des morts témoigne de la volonté de l'homme de s'arracher du règne animal pour inscrire quelque chose de lui au-delà de sa propre vie, la méditation existentielle personnelle sur la mort dénote du désir de dépasser la peur pour vivre pleinement sa vie afin d'éviter de la vivre comme un zombie. Doit-on perdre sa vie à la gagner dans une activité qui n'a pas de sens ou consommer à outrance, ce qui dégrade les conditions d'existences futures ?
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La croissance est la base de notre système socio-économique, aucun politicien ne prendra le risque de la remettre en cause, de peur de perdre ses électeurs. Il en est de même pour nombre de citoyens qui adhèrent à ce système dont ils profitent au quotidien.
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Pour qu'une information soit prise en compte dans notre vision du monde, il faut qu'elle soit crédible, c'est à dire qu'on accepte d'y adhérer en toute certitude, sans preuves. La plupart du temps, nous ne sommes pas capables de reproduire par nous-mêmes les expériences ou raisonnements qui ont conduit à l'affirmation scientifique. C'est notre confiance dans le mécanisme de la science et des institutions qui nous font accepter leurs conclusions. Il faut également entrer en résonance avec elle, elle doit faire sens et surtout elle ne doit pas entrer en conflit avec nos croyances.
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L'information est à la base de l'évolution du vivant, depuis son apparition sur terre, dans le double sens du terme : évoluer dans son environnement pour y interagir, évoluer dans la grande histoire des espèces pour s'y adapter et ne pas disparaître. De l'amibe à l'être humain, les organismes, qu'ils soient simples ou complexes, ont besoin d'informations pour (sur)vivre. Qu'elles soient chimiques ou symboliques, elles doivent être pertinentes pour leur permettre de se nourrir, se protéger, collaborer, se reproduire... En bref, l'information est fondamentale pour que le vivant se perpétue.
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On ne convertit pas les autres par la force, mais par l'exemplarité de sa posture.
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ce n'est pas le progrès ou même le confort qu'il faut remettre en cause, mais les conditions et les manières dont ils se mettent en œuvre.
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Mourir à soi-même offre de pouvoir renaître à ce que l'on doit et veut devenir, un être humain dans la plénitude de son être et non un pantin désorienté par le consumérisme qui tire les ficelles de nos comportements, donnant l'illusion de l'action.
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Comme le précisaient les Stoïciens, il convient de discerner ce qui ne dépend pas de soi et ce qui dépend de soi pour se focaliser sur ce en quoi on a prise, prélude au travail sur soi et au passage à l'action.
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La croyance est un phénomène universel qui concerne tous les êtres humains : entreprendre une action suppose qu'on "croit" à la possibilité de sa réalisation, sinon on ne s'y investit pas. Les croyances se glissent ainsi dans nos actes quotidiens, même les plus anodins. Et bien évidemment, elles structurent notre vision du monde.
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La collapsologie peut ainsi activer différents niveaux d'états mentaux qui dépendent du contexte de la situation, rétrospective ou prospective, et de la nature des effrois : somatiques, quand nos besoins élémentaires semblent menacés ; psychiques, quand les perspectives d'avenir s'annoncent sombres, pour soi, autrui ou le monde ; crise de sens, quand ces perspectives nous ramènent à la mort ou à la fin du monde.
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Le stress est une réaction psycho-endocrinienne qui permet de faire face à un danger ou à un enjeu perçu comme tel.
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Pour les animaux symboliques que nous sommes, l'un de va pas sans l'autre : l'esprit a besoin d'un corps sain (en bonne santé) pour se matérialiser ; le corps a besoin d'un esprit sain (calme et posé) pour l'animer, à bon escient.
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Il ne suffit donc pas de savoir pour prendre conscience, il faut le vouloir. Ceux qui l'ont déjà vécu le savent : remettre en cause ses croyances suppose un effort, un exercice de volonté, car cela menace la cohérence de sa vision du monde, que l'on partage le plus souvent avec son groupe d'appartenance ; c'est donc risquer d'être exclu de ce groupe mais aussi de perdre la sécurité qu'il nous offre. C'est d'autant plus difficile lorsque cette vision du monde est la vision dominante de la société.
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Contrairement à ce qui est trop souvent affirmé, la collapsologie mobilise, plus qu'elle immobilise ou démobilise.
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Nous avions besoin d'un mot pour décrire quelque chose de nouveau qui ne fût pas simplement de l'histoire des civilisations, ni du survivalisme, ni une proposition décroissante, et encore moins un appel au développement durable. C'était juste une étude sur les risques majeurs et les dynamiques d'effondrement, destinés à nous, les parents, les vivants. C'est ce que nous avons appelé la collapsologie, en 2015 : une proposition de méta-discipline scientifique qui aide à mieux comprendre les risques que nous encourons.

Pablo Servigne
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La méditation philosophique doit être volonté de s'améliorer, motivation d'évoluer afin de dépasser les difficultés, les obstacles de la vie tout court, pour se transformer. Comme le précisait Jankelevitch, "on peut vivre sans philosophie mais on vit moins bien."
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Ce rapport à la nature est peut-être la seule religion susceptible de "relier" (en son sens étymologique de religare) tous les humains justement par-delà toutes les (non-)religions ! Pour reprendre Malraux, le XXIe siècle sera éco-spirituel ou ne sera pas...
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