des centaines d'agrafes tordues tombées au
fond/quantité de stylos sans bouchon/minuscules
brouillons refaits déchirés/photos découpées dans
des magazines/revues restées ouvertes à une page quelconque////enchevêtrements de glissés, pliés
remontant les pieds de la table, murmure des mots
grouillants, fourmilière, ils sont, les mots-sons sont,
ils sont raccourcis par perspectives et inclinaisons
diverses compliquées des retournements, comment
s'organisent-ils entre les premiers arrivés et les
retardataires, les recouverts, les estropiés, venus
des lectures quotidiennes oubliées à tout jamais,
des histoires petites et grandes, pas tellement
cependant, rien d'autre que lettres détachées
tombées en tas, tas de petits tas, quantité
de tas petits tas, tas - tas - tas, pas d'une
danse bloquée, ne restent que les points
les virgules et les couleurs coulées des
photos, mélangées, sèches à la longue,
1000 écailles de peintures, quantités
de particules d'anciennes histoires
englouties par l'aspirateur, trois
minutes d'apothéose exagérée
d'un ronflement, enfermées
dans un sac plastique avec
les poussières, mon dieu!