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3/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Pont-à-Mousson , le 26/12/1837
Mort(e) à : Bois-le-Roi, Seine-et-Marne) , le 29/01/1901
Biographie :

Louis-Etienne Salmon, dit Louis Noir, est un écrivain et journaliste français.

Il a pour frère cadet Victor Salmon, dit Victor Noir.

Après une enfance et des études à Verdun (Meuse), il déménage avec sa famille à Paris ou il exerce divers petits métiers.

Il s'engage à 17 ans dans les zouaves. Il fait la Guerre de Crimée, la Campagne d'Algérie et la Campagne d'Italie (1859). Cet épisode de sa vie lui fournira la matière de son premier livre.

Après ses 6 ans d'engagement, il quitte l'armée, se marie et devient journaliste puis romancier. Il est correspondant au journal La Patrie, puis rédacteur en chef du journal Le Peuple.

Il écrit de très nombreux romans d'aventures géographiques et historiques qui paraîtront en feuilleton dans divers journaux ainsi que dans Les Feuilletons illustrés et aux éditions Fayard.

Il est aussi officier puis colonel dans la garde nationale. En 1871, il s'établira à Bois-le-Roi jusqu'à sa mort.

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le mot médecine a une très large signification chez les Indiens. La médecine comprend la religion, les sortilèges, et les remèdes magiques. Car pour les remèdes réels qu’ils emploient, tous les Indiens les connaissent. Le quinquina est une de leurs découvertes et non des moins précieuses. La coca qui rend maintenant de si grands services dans la thérapeutique était connue d’eux depuis longtemps. J’en passe et des meilleurs. Mais cependant je dois dire que l’on vient de découvrir, dans la tête même des vipères, le remède à la piqûre de la vipère. Or, le sauvage, après avoir au-dessus de la piqûre ligaturé le membre atteint, après avoir sucé la plaie, le sauvage écrasait la tête du serpent et l’appliquait avec une compresse sur la blessure. On se moquait de lui. On n’en rit plus aujourd’hui.
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La Providence qui tue les Indiens, c’est la race anglo-saxonne. Dès qu’une tribu est signalée comme ne mourant pas assez vite de l’eau-de-feu, on lui envoie des marchandises infectées du virus de la petite vérole ; puis, pour aller plus vite, on lui cherche noise, elle se révolte, on l’extermine. Cattelin a raconté cette sinistre histoire des tribus que les États-Unis ont fait disparaître par ces moyens ignobles. Dès que le flot montant de l’émigration approche d’une réserve d’indiens, territoire assigné par le gouvernement à une tribu, si cette tribu ne fuit pas dans les solitudes glacées du Nord, elle est perdue.

Parmi celles qui survivent parce qu’elles ont fui le contact des Anglo-Saxons, la plus belle, la plus nombreuse est celle des Sioux. Elle compte encore environ vingt mille âmes divisés en clans plus ou moins nombreux, une quarantaine, d’environ cinq cents hommes chacun, un peu plus, un peu moins. Le nom indien des Sioux est en réalité Dakotas.
Chaque bande nomme son chef et celui-ci fait partie du Grand Conseil.
C’est le Sénat indien.
C’est le système représentatif.
[...]
Nous allons voyager dans ce volume avec les Sioux. Nous dirons leurs mœurs curieuses. Le lecteur, en nous suivant, verra cette vie bien pittoresque en migration. Elle erre sans cesse. Elle ressemble beaucoup aux tribus arabes du Saraha. Mais elle n’est point pastorale. Elle vit uniquement de chasse. Il nous a paru intéressant, après que Fenimoore Cooper a écrit le Dernier des Mohicans, de décrire les derniers Sioux.
Ce peuple, pourtant, mériterait de survivre ; mais aura-t-il cette bonne fortune ? Hélas non, si c’est la Providence anglo-saxonne qui règle ses destinées.

Préface de Louis Noir.
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Pour voir des Peaux-Rouges, il faut se hâter, j’entends de vrais Peaux-Rouges, de ceux de l’Amérique du Nord que Fenimoore Cooper a immortalisés.
Peaux-Rouges vivant de chasse et non des aumônes du gouvernement.
Peaux-Rouges en liberté.
Ils vont se réduisant sans cesse en nombre et en force.
C’est une race qui s’en va.
Il n’y en a pour ainsi dire plus aux États-Unis, presque plus au Canada.
Si ceux du dernier pays durent encore, ils le doivent à la rigueur du climat dans le Haut-Canada, où les froids descendent à trente et quarante degrés. […] Sans les mocassins, sans le manteau-chape, l’Indien ne saurait passer des hivers de sept mois par des gelées effrayantes. Mais il les supporte assez facilement et voilà pourquoi une partie de ce peuple réfugié dans le Haut-Canada solitaire se survit à lui-même. Mais si le Canada finit par se peupler, le dernier Peau-Rouge disparaîtra. C’est fatal.
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Et, descendant de cheval, il jeta la bride au bras de Julius, et s’approcha curieusement du gouffre sur lequel il se pencha.
Mais, comme son regard ne pouvait percer l’obscurité, il poussa un quartier de granit qui roula dans le précipice.
Il écouta et n’entendit rien.
– Bon ! dit-il, il faut que mon pavé soit tombé sur la terre molle, car il n’a pas fait le moindre bruit.
Il achevait de parler lorsqu’un large clapotement résonna dans la sombre profondeur.
– Ah ! l’abîme est profond, dit Samuel. Qui diable me dira comment on appelle ce grand trou ?
– LE TROU DE L’ENFER ! répondit de l’autre côté de l’abîme une voix claire et grave.
– Qui donc me répond là-bas ? s’écria Samuel avec étonnement sinon avec effroi, je ne vois personne !
Un nouvel éclair brilla dans le ciel, et, sur le chemin opposé de la fondrière, les deux jeunes gens entrevirent une apparition bizarre.
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