Tout le monde aujourd'hui s'occupe de politique : pour elle la jeunesse oublie ses plaisirs, la vieillesse ses chagrins, les femmes leur ménage, les prêtres leur bréviaire, les marchands leur négoce, les médecins leurs malades. (1828)
En politique, comme en architecture, la symétrie est indispensable : sans parler d'hiérarchie héréditaire, il faut différents étages pour bâtir; et, en toute construction, égaliser c'est démolir.
J'écris ce livre pour la jeunesse ; ma vieillesse veut lui être utile. L'étude de l'histoire est, selon moi, la plus nécessaire aux hommes, quels que soient leur âge et la carrière à laquelle ils se destinent. Les exemples frappent plus que les leçons; ils leur servent de preuves pour convaincre, ils les accompagnent d'images pour intéresser ; l'histoire renferme l'expérience du monde et la raison des siècles.
Le but de toute sagesse est le bonheur de l'âme; on ne peut l'y conduire qu'en la maintenant dans un état de justice, de paix, et de calme, au milieu de toutes les agitations du monde et de tous les orages de la vie.
Ce qui caractérise le mieux la faiblesse, c'est l'extrême mobilité avec laquelle on la voit passer successivement de la peur à l'espérance , et de l'espoir au découragement.
L'amour qui vient du cœur s'enflamme par le plaisir, s'accroît par le bonheur, et perfectionne ce qu'il admire; il éternise ce qu'il éprouve, et divinise ce qu'il aime.