«Il faut !» En voilà encore un, de ces mots de tous les jours auxquels on devrait quand même s'arrêter. «Il faut !» Ah bon ? Et pourquoi ? Pouvez-vous m'expliquer ?
La condition humaine ?
Ha! "guerre de tous contre tous"!
"Il paraît qu'à mon arrivée sur la boulette terrestre, j'avais l'air à tel point ahuri, éberlué, que le rabbin venu pour me circoncire s'écria:
"Celui-là, alors! Il a vraiment l'air perplexe d'être arrivé ici-bas! Remets-toi vite, mon garçon,tu t'y feras! La vie, c'est plutôt un bon moment.Et puis, c'est vite passé."
Le monde, lui, est fait pour être vu, connu «essayé», exploré en tous sens, goûté, aimé. C'est un kaléidoscope encore bien plus prodigieux que celui aux mille éclats de verroterie éblouissants, multicolores et multiformes, le plus stupéfiants de tous mes jouets.
Alors, après la victoire, Guillaume d'Orange avait demandé aux habitants de quelle façon ils souhaitaient être remerciés et récompensés pour leur héroïque résistance. Leur réponse au stadhouder avait été admirable : Que leur cité devînt le siège d'une université.
Le besoin de réponse est universel.
Sans vouloir du tout me vanter, j'étais comme au centre de tout un écheveau : histoire, politique, guerre et paix, culture, religion... tout convergeait vers mon petit strapontin bancal, tout venait se déposer en moi comme en un creuset.
L'essence même du monde à l'envers, c'est le carnavalesque.
Parfois, j'ai l'impression qu'il n'y a que la musique pour nous apprendre quelque chose sur nous-mêmes.