La Petite Illustration - Théâtre n°430 : Le train pour venise

"Le train pour Venise" est une comédie en trois actes qui a été représentée pour la première fois, à paris, au théâtre Saint-Georges, le 16 décembre 1937.
Michel Ancelot est un mari aimant et fidèle, mais trop occupé par ses affaires, il néglige Caroline, sa jeune femme qui ne le pense plus amoureux d'elle.
En voyage, sur la Riviera, elle traîne sa solitude et son ennui.
Entre en scène, Étienne de Boisrobert, un homme du monde, jeune, séducteur.
Il est riche et désoeuvré. Il fait à Caroline une cour assidue.
Celle-ci se persuade que le jeune dandy, malgré qu'il soit un peu niais, est l'homme de sa vie et elle projette d'abandonner son ancienne vie, de partir.
Mais au moment où les deux amoureux vont prendre "le train pour Venise", Michel Ancelot, le mari, survient.
D'un coup d'oeil, il évalue la situation. Il tient à sa femme. Il l'aime.
Va-t-il se résigner ? Faire un scandale ?
Ni l'un, ni l'autre. Il connaît le coeur des femmes. Il va user de stratagème......
Le thème de ce morceau de théâtre est piquant. Il est traité par les deux auteurs de la pièce, Louis Verneuil et Georges Berr, de façon ironique.
C'est un marivaudage. Les dialogues sont faits de répliques drôles et plaisantes.
Les péripéties s'enchaînent. Les situations se compliquent.
Les fils de l'intrigue s'emmêlent.
C'est une comédie traditionnelle, dans sa forme comme dans son propos.
Elle est un véritable divertissement, brillant et rapide.
C'est un joli échantillon du genre, spécifiquement français et typiquement parisien, inimitable, intraduisible et totalement inexportable, du Vaudeville, de la Comédie du Boulevard dont Louis Verneuil, gendre de Feydeau est l'un des maîtres.