AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Nationalité : Chine
Né(e) à : Kaifeng , le 20/11/1125
Mort(e) à : Shaoxing , le 2/02/1210
Biographie :

Lu You est un poète chinois de la dynastie Song.

Il est surnommé (hao) Fangweng, "le Vieillard sans entraves".

Ajouter des informations
Bibliographie de Lu You   (1)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Journée d'automne, séjournant à la campagne

journée d'automne, je séjourne chez un vieux paysan
sur un plateau rouge les fines tranches de poisson
mariné sont fraîches comme des fleurs
le riz de Lei-san, de véritables perles, est déjà cuit
du thé de Ting-heng, comme de la neige blanche,
est en train d'infuser
Commenter  J’apprécie          20
Aube de neige (79 ans)

qui a sculpté, autour du lac, en paravent de jade
blanc,
les dix mille replis verts des montagnes en face
de la salle du sud ?
ivre, le vieillard, dans sa folie riant tout seul,
avec sa canne de bambou dessine des caractères,
la cour en est toute remplie
Commenter  J’apprécie          20
Nuit d'hiver, composé en m'amusant (70 ans)

les vieux arbres rouges sont couverts de givre
des feuilles mortes jonchent la cour pêle-mêle
au sud-ouest le croissant pâle de la lune
dix mille tambours grondent, le vent
du nord-ouest
souvent j'achète du vin à crédit, confus
d'augmenter mes vieilles dettes
j'étudie mes livres, sans y rechercher
un quelconque bénéfice
assis à la fenêtre rustique, affalé je m'endors
de l'autre côté des bambous un petit garçon
concasse une brique de thé
Commenter  J’apprécie          10
« Sur mes vêtements, la poussière du chemin se mêle aux taches de vin
En ce lointain voyage, nulle part où ne sombre mon âme
Ma vie ne serait-elle que celle d’un poète ?
Dans la pluie fine croisant à dos d’âne la passe de l’Épée »
— Poème dans la traduction de M. Guilhem Fabre (dans « Instants éternels : cent et quelques poèmes connus par cœur en Chine », éd. La Différence, Paris)
Commenter  J’apprécie          10
La sieste (80 ans)

sous l'auvent en chaume un simple potage de chénopode
j'en maitrise parfaitement la cuisson, on dirait de la nourriture raffinée cuite dans un tripode
quant aux livres, les gens ignorent leur saveur sublime
la profondeur du sens littéraire me satisfait autant que des mets de choix
le vieil homme a joui de ces deux choses-là depuis soixante-dix années
j'ai parfois honte que le ciel soit aussi indulgent envers moi
avec l'eau de la source limpide je rince la théière pour préparer le thé de la montagne
plein le lit le vent des pins, en pleine journée je m'endors
Commenter  J’apprécie          00
« Qui a entendu parler des choses de ce monde ne les connaît pas avec autant de précision que celui qui les a vues ; et celui qui les a vues n’en a pas une compréhension aussi parfaite que celui qui demeure parmi elles. Peut-on donc faire comme nous autres qui nous [nous] tenons à l’extérieur de la clôture à discourir vainement, alors que nous n’avons pas encore édifié la chambre intérieure de la Voie ?

C’est pourquoi j’ai écrit ces mots pour me mettre moi-même en garde »
Commenter  J’apprécie          00
« Sur mon vêtement, la poussière des expéditions se mêle aux taches de vin.
Quand on erre au loin, il n’y a pas de lieu qui ne dissolve pas votre esprit.
Ma personne convient-elle pour être poète ?
Sous cette pluie fine, chevauchant mon âne, j’entre dans la passe de l’Épée. »
— Poème dans la traduction de M. Jacques Pimpaneau (dans « Anthologie de la littérature chinoise classique », éd. Ph. Picquier, Arles)
Commenter  J’apprécie          00
« Sur mes habits, la poussière des chemins mêlée aux taches d’alcool,
En ce lointain voyage, nul lieu qui n’emporte mon âme.
Suis-je réellement fait pour être poète ou non ? ,
Sous la brume, à dos d’âne, j’entre par la porte de l’Épée. »
— Poème dans la traduction de M. Stéphane Feuillas (dans « Anthologie de la poésie chinoise », éd. Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade, Paris)
Commenter  J’apprécie          00
Sous les pins, laissant aller mon pinceau

cultiver du jade ou consommer des champignons magiques
sont des arts qui ne se transmettent pas
quant à pratiquer l'alchimie, cela me rend perplexe
de maître Tao Yuan ming par contre j'ai reçu cette recette magique
il suffit d'écouter le vent dans les pins, instantanément on devient immortel
Commenter  J’apprécie          00
« Sur mes vêtements, la poussière du voyage se mêle aux taches de vin
Dans ce périple lointain, nulle part où ne sombre mon âme
Ma vie serait-elle seulement celle d’un poète ?
Une pluie fine tombe quand, chevauchant un âne, je franchis la passe de l’Épée »
— Poème dans la traduction de Mme Cheng et M. Collet
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Lu You (8)Voir plus

Quiz Voir plus

Nos Étoiles Contraires

Comment s'appelle la narratrice de l'histoire ?

Anna
Lidewij
Anne
Hazel

10 questions
2828 lecteurs ont répondu
Thème : Nos étoiles contraires de John GreenCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}