Mais, en croisant les yeux de ce compagnon d’armes, il y décela une pointe de tristesse, un vide qui devait s’installer à demeure dans le regard de celui qui avait vu de près la folie guerrière et l’injustice des morts que l’on aurait sans doute pu éviter.
Ils choisirent des banquettes munies d’éclairage, comme si cette petite lumière leur apportait une certaine sécurité.
Peut-être avaient-ils simplement peur que les monstres surgissent de leur mémoire, dans le noir.