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3.86/5 (sur 14 notes)

Nationalité : Belgique
Biographie :

Enfant unique de parents belges qui avaient décidé, à la suite de la faillite de l’entreprise où travaillait son père ― entreprise qui fabriquait des machines-outils pour les besoins de l’industrie lainière, qui avait été l’activité principale à Verviers, mais qui était alors en déclin ―, d’émigrer en Amérique, Luc Sante arriva aux États-Unis en 1959, alors qu’il avait 5 ans. Ses parents, s’adaptant d’abord difficilement à leur pays d’accueil, déémigrèrent (c'est-à-dire revinrent au pays d’origine) après neuf mois, mais retournèrent bientôt aux États-Unis. Dès lors, Luc Sante fera toute sa scolarité dans ce pays : après l’enseignement primaire dans le New Jersey, il fréquente le collège de jésuites Regis High School à Manhattan, puis l’Université Columbia, également sise à Manhattan. Tout au long de ces années, Luc Sante s’attachera à se construire une identité résolument américaine, mais il aura auparavant connu et vécu le statut d’immigrant.
Son diplôme universitaire acquis, il trouve à s’employer dans une bouquinerie new-yorkaise pendant trois ans, puis chez un photographe spécialisé dans les portraits d’écrivains destinés à orner la jaquette des livres. Enfin, il eut un emploi à la New York Review of Books, d’abord au service d’expédition, où, raconte-t-il, il passait le plus clair de ses journées à voler des livres ou à en expédier à ses amis, ensuite en tant qu’assistant éditorial de Barbara Epstein. Après quelques mois, il lui prit de rédiger un billet, qu’il soumit au comité de rédaction. Le billet fut accepté pour publication, et inaugura une longue série de critiques littéraires pour la Review, s’échelonnant sur plus de vingt ans. Il écrivit par ailleurs des articles de littérature, de photographie, de cinéma, d’art plastique etc. pour nombre d’autres revues. Il fait métier d’écrivain à plein temps depuis 1984.
Il se vit décerner plusieurs récompenses : la Whiting Writer's Award en 1989, le Guggenheim Fellowship en 1992-93, la Literature Award de la American Academy of Arts and Letters en 1997, et un Grammy, celui du meilleur livret de disque (album notes), en 1998, Sante ayant été un des rédacteurs du livret accompagnant la réédition de 1997 de l’Anthology of American Folk Music.
Martin Scorcese fit appel à lui comme consultant historique pour son film Gangs of New York de 2002, dont il mit au point un certain nombre de détails périphériques.
Quoique de parents belges francophones, ses pensées, depuis son adolescence, se font la
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Luc Sante
La nuit est le couloir de l'histoire, pas celle des gens célèbres ni des évènements importants, mais celle des marginaux, des exclus, des opprimés, des laissés-pour-compte ; l'histoire du vice, de la peur, de la confusion, de l'erreur , du besoin, l'histoire de l'ivresse, de la vantardise , des rêves de grandeur, de la débauche, du délire. Elle arrache le vernis de progrès, de modernité et de civilisation à la ville pour en révéler la jungle.
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Le progrès était un jeu à somme nulle dans lequel chaque amélioration apportait avec elle une perte équivalente, et je conclus que l’inverse était également vrai. Je me dis qu’au moins, personne à l’avenir n’aurait plus à affronter un vent d’une violence capable d’arracher une vitre branlante, comme cela m’était arrivé un jour.
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Evans s'est toujours intéressé à l'aspect que prendra n'importe quelle chose du présent lorsqu'elle appartiendra au passé.
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Dans le New Jersey, on a toujours fait attention à la question de l’espace vital ; le North Dakota peut toujours en grincer des dents de jalousie. Il faut bien que les gens vivent quelque part, pas vrai ? Surtout qu’il y en a tellement plus aujourd’hui qu’il n’y en avait naguère. Parmi les innombrables conséquences d’un tel ajustement, on peut compter l’éradication de toute identité historique. Cette banlieue de dépliants publicitaires fut d’abord une commune agricole utopique, puis le terreau idoine à l’émergence de sectes religieuses ; les seules traces qu’il reste aujourd’hui de ces origines se trouvent sur les rayonnages poussiéreux de la société d’histoire locale. Et vu la manière dont les endroits architecturalement riches ont été systématiquement transformés en boursouflures pour touristes, on peut finalement se réjouir qu’il n’y en ait pas eu davantage.
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Dans le New Jersey, on a toujours fait attention à la question de l’espace vital ; le North Dakota peut toujours en grincer des dents de jalousie. Il faut bien que les gens vivent quelque part, pas vrai ? Surtout qu’il y en a tellement plus aujourd’hui qu’il n’y en avait naguère. Parmi les innombrables conséquences d’un tel ajustement, on peut compter l’éradication de toute identité historique. Cette banlieue de dépliants publicitaires fut d’abord une commune agricole utopique, puis le terreau idoine à l’émergence de sectes religieuses ; les seules traces qu’il reste aujourd’hui de ces origines se trouvent sur les rayonnages poussiéreux de la société d’histoire locale. Et vu la manière dont les endroits architecturalement riches ont été systématiquement transformés en boursouflures pour touristes, on peut finalement se réjouir qu’il n’y en ait pas eu davantage.
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L’État et l’individu sont identiques, et l’art de gouverner est celui de réconcilier et d’unir ces deux termes de telle sorte qu’un maximum de liberté s’accorde avec un maximum d’ordre public (…). Car la plus grande liberté coïncide toujours avec la plus grande force de l’État.
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La vente à la sauvette d’objets d’occasion avait toujours plus ou moins fleuri dans les quartiers les plus pauvres de New York, mais, sous l’administration du maire Edward Koch, la police avait commencé à harceler les vendeurs sous prétexte que leurs produits pouvaient avoir été volés – assertion évidemment ridicule aux yeux de quiconque avait jamais pris la peine d’inspecter leurs étals.
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L’État et l’individu sont identiques, et l’art de gouverner est celui de réconcilier et d’unir ces deux termes de telle sorte qu’un maximum de liberté s’accorde avec un maximum d’ordre public (…). Car la plus grande liberté coïncide toujours avec la plus grande force de l’État.
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