Marie Danielle Merca

La perte d’un proche est plus dure à supporter quand on sait que celui-ci nous a abandonnés...

Il esquissa un sourire pervers en imaginant ses mains dans la courte chevelure dorée de Charlize, puis ses doigts effleurant les cuisses de la jeune femme pour ensuite défaire la ceinture de son kimono noir brodé de roses rouges. L’élégant vêtement en satin et dentelle était en lui-même une invitation aux plaisirs charnels…
Une gifle résonna sur la joue de l’éditeur.
— Ce n’est pas le moment de rêver, espèce de vieux cochon ! vociféra la jeune femme en se redressant.
— Cette apparence t’excite, avoue-le ! fit-il d’une voix grave.
Charlize se contenta d’un clin d’œil fugace avant de s’éclipser dans un écran de fumée noire. Son esprit était encore présent, mais son corps s’était dématérialisé, telle une ombre guettant sa proie.
La proie en question ne tarda pas à cogner à la porte du bureau.

Il y a des choses qui nous dépassent dans ce monde, des choses extraordinaires.

Je dus traverser un épais nuage de fumée qui me piqua la gorge pour rejoindre le compartiment non-fumeurs. Dans un monde où Science et Magie s'associent, on aurait pu espérer que l'Homme réussirait à éradiquer ce fléau au lieu de tenter de guérir les maux qu'il répand.

OK, S ! Tu as excité un vampire par télépathie sans le savoir. Idiote ! Pauvre Vance !

Tery prit le volant et Vane, la place du mort !
Ah ah !