Maggie Osborne

Je préfère mourir sans avoir failli à mon honneur, plutôt que de continuer à vivre sans être capable de me regarder dans le miroir.

Lorsqu'un conflit éclatait entre ses désirs personnels et la bienséance, la bienséance avait toujours le dernier mot.

Il la contemplait avec gourmandise, songeant que ses yeux avaient la couleur du café, qu’elle avait un teint de pêche et sentait la pomme. Quand à sa bouche, elle lui rappelait une fraise.

Écoute, petite, je sais que ça n'est pas facile pour toi. Tu as perdu ta mère, tes cousins veulent ta mort, tu ne connais pas le monsieur à qui je dois te confier et, en plus, tu me détestes. Mais ce n'est quand même pas ma faute si tu as tiré tant de mauvaises cartes d'un coup. Tu dois faire avec. Pleurer ne t'avancera à rien.

« Ce qui se mesure se réalise… Si vous ne mesurez pas les résultats, vous ne pouvez pas distinguer le succès de l'échec… Si vous ne pouvez pas reconnaître le succès, vous ne pouvez pas le récompenser… Si vous ne pouvez pas reconnaître l'échec, vous ne pouvez pas le corriger.»

Pourtant, son seul désir était d'avoir un bébé. Quelqu'un à aimer, et qui l'aimerait en retour. Une vraie famille à elle. Et comme une idiote, elle s'était laissée aller à y croire.

Elle ne s'était pas contemplée dans une glace depuis des mois, mais, de toute évidence, son allure ne devait pas être très séduisante, à voir la façon dont les hommes reculaient d'un pas. Elle n'avait d'ailleurs rien d'une beauté, pour commencer. Mais de là à imaginer que l'idée de coucher avec elle pourrait les consterner à ce point... C'était particulièrement humiliant. Pour qui se prenaient-ils, après tout ? Elle les avait tous vus nus comme des vers, et elle ne se rappelait pas s'être pâmée devant aucun d'entre eux !

Mais ce qui est sûr, c'est que nous n'aurions jamais survécu sans toi. Alors il doit bien y avoir une chose dont tu as vraiment envie, une chose dont tu as toujours rêvé, que tu n'aurais peut-être jamais espéré posséder un jour. Cette chose, ce rêve, nous voulons te l'offrir. Nous te le devons bien.

La mort valait mieux que le déshonneur

La plupart des soldats estimaient qu’on ne tue pas seulement les mâles quand on veut exterminer une bande de loups, mais aussi les femelles et les petits.

Les riches vivent dans un autre univers. Nous ne les comprenons pas et ils nous comprennent encore moins.

Les compliments étaient une denrée rare, plus rare encore que les pépites.

Tout comme le reste, chercher de l'or ne semblait guère lui réussir. Mais elle ne désespérait pas. La fortune souriait aux audacieux, à ce qu'on disait. Alors qui sait ? Son tour viendrait peut-être.

Les buveurs occasionnels ne sifflent pas une bouteille d’un coup. Et pour se tenir debout et faire la conversation, il faut avoir une sacrée habitude de l’alcool.

Il est parfois nécessaire de corriger une femme, mais rarement au point de la tuer.

Mieux vaut puer le whisky que la taule !

La pénurie était telle, dans Gulliver County, qu’un homme valait mieux que pas d’homme du tout.

Je jugeais les gens à l'aspect de leurs ongles. S'ils étaient noirs de charbon, je refusais de les fréquenter. Mais un homme aux ongles propres pouvait être un voleur, un séducteur, un vaurien, je me disais que c'était un homme bien et qu'il valait mieux que les gens de Newcastle.

Quant à t'embrasser en public, c'était un acte délibéré. Je marque mon territoire. Je ne pense pas être le seul à te trouver ravissante, pleine de ressource et d'esprit. J'adresse ainsi un message à mes rivaux éventuels.

Ce n'était qu'un voleur qui s'attaquait aux femmes vulnérables. Un homme pour qui le sacrement du mariage n'avait aucune valeur, un cœur dur et froid sous un masque plein de charme, un beau parleur qui savait dire à ses conquêtes ce qu'elles avaient envie d'entendre. Un menteur doublé d'un escroc.