Manu Breysse

Cette anthologie résulte d'un magnifique travail. La fabrication du livre, déjà, avec un soin rare. Une couverture avec un effet de relief, un texte aéré, mis en valeur par des repères et illustrations en couleur (quel éditeur s'autorise encore ce luxe ?)



Une belle collaboration d'équipe pour toutes ces nouvelles, aux thématiques et aux tons différents, à la manière des nuances d'une palette de couleurs. Toutes évoquent différentes ambiances et différents combats dans les genres de l'imaginaire, qu'il s'agisse de l'acceptation de l'autre, de préserver nos cultures ou nos ressources. L'Asie n'est pas le seul fil directeur, la poésie aussi, que l'on retrouve tout au long des récits.



Un bel hommage à l'orient et un beau voyage !

Au delà de l'objet livre qui est magnifique, émaillé de magnifiques illustrations et dessins, c' est les nouvelles toutes sublimes qui completent cette anthologie qui n'ont enchantée. Un sublime recueil qui nous transporte à travers différents pays d' Asie et qui nous conte ses légendes et ses mythes . Qui nous parle aussi d'écologie et de destruction de l'habitat et de transformation . J'ai adoré plonger dans ces nouvelles, certaines oniriques et d'autres plus ancrées dans la réalité. Une très belle lecture .
Lien : https://hub.family29@free.fr

Pour nous extrêmes-occidentaux, l’Asie est une autre terre, source d’imaginaires pluriels, de mythes inconnus et de peuples fascinants. Aussi quand il m’a été proposé, en service de presse, ce recueil de nouvelles « Imaginaires d’Asie » l’ai-je accepté avec plaisir.

Au plaisir de la découverte de contrées « exotiques » s’est ajouté, tout au long des treize nouvelles, l’émerveillement de la variété des récits et de l’écriture de nouvelles plumes.

La couverture est somptueuse et, tout au long du recueil les illustrations ajoutent une respiration/inspiration au récit.

Au bout de ces lectures, il reste, au-delà de leur diversité, une impression de convergence. Comme une toile liant les peuples,les mythes, les êtres et la Nature majuscule. Nature qui baigne tous les récits de sa présence et de ses transformations, pour le meilleur et pour le pire.

N’ayant jamais proposé de chroniques sur un recueil de nouvelles, j’ai décidé de me laisser guider par les personnages à travers l’espace et à travers le temps pour vous entraîner dans ces voyages extraordinaires.

Pour un résumé complet des nouvelles voir ce lien. https://www.etherval.com/produit/imaginaire-dasie-anthologie-papier/



Puisqu’il faut commencer, entrons par une des portes du continent, Shanghai la cosmopolite à la fin du XIX ème siècle. Shanghai où tout s’achète et se vend. Suivons nos trois guides, rusées renardes, à la recherche du Phénix gardien de la nature. Leur alliance de légendes, inédite entre Chine, Corée et Japon nous plonge dans la nostalgie d’une nature idéale préservée par les esprits élémentaires.



Sans quitter la Chine, remontons le temps, à bord d’un chariot mené par un vieillard, conteur de son état se rendant à la cour de l’empereur, pour distraire sa dernière épouse. Mais qui est vraiment ce conteur, et comment faire vivre les personnages des contes.



Traversons les mers pour arriver au Japon, où nous attend Hikari jeune fille nostalgique d’un pays qui a abandonné ses traditions. Elle va rencontrer Léonie, vieille femme parisienne, perdue dans ce pays si différent. Toutes deux vont nous conduire dans une forêt enchantée où l’apparence du mal va les conduire à une compréhension mutuelle.



Un saut dans l’espace et le temps vers la péninsule indochinoise et le Cambodge. Voyage vers le futur avec un french doctor au Cambodge. Dans cette région d’où sont venues quelques pandémies, ce médecin va nous guider à travers la jungle pour retrouver son patient zéro, un jeune enfant que sa famille ramène à son village avant qu’il n’ait pu le soigner. Au cœur de cette nouvelle, jusqu’où l’être humain appartient-il à la nature, lui qui voulait la posséder.



C’est une toute autre Asie que le Bhoutan, sur le toit du monde. Suivons Sherab, jeune fille à la poursuite du migoï qui a tué son frère. Accompagnée par un takin, mi chèvre mi vache, qui lui est en quête de ses origines, elle va croiser un corbeau, émissaire des dieux. Tous les trois vont nous mener sur le toit du monde pour affronter le migoï.



Redescendons un peu vers les plaines de Mongolie en compagnie de Simon, enfant de mongols, réfugiés climatiques. Simon se rend à Oulan Bator pour le compte de l’Organisation Mondiale de Préservation du Climat. Est-ce vraiment un hasard pour un enfant de la steppe qui parle aux animaux ?



Plus au sud, nous retrouvons la Chine au pied de la muraille qui protège l’empire des assauts de la sylve, nature sauvage issue des arbres. C’est Xiu, une automate de cour qui nous guide dans les pas de son jeune maître Luo Jian. Dans la confrontation de la nature et de l’homme, Xiu va trouver sa place et reconnaître ses origines, ses mystères et trouver sa voie singulière.



C’est la péninsule coréenne qui nous appelle ensuite. La Corée du Nord tout d’abord où nous pénétrons clandestinement en 2068 pour rencontrer Yong Sim-bin, président de la commission des sciences. Celui-ci est en charge du projet Cyborg pour le compte du président Kim No-bang, futur éternel leader. Sommes-nous certains que tout se passera bien ? La nature humaine prendra-t-elle sa revanche ?



Franchissons la ligne de démarcation pour nous rendre en Corée du Sud, accompagner Eddy exilé nano-booté ébloui au pays de la technologie triomphante. Le développement extraordinaire des nanotechnologies a produit des effets secondaires inattendus sur l’environnement et les humains. Le combat entre la nature transformée et les nano-humains fait rage. Monstres contre monstres, choisissez votre camp.



Cap au sud vers l’Indonésie à bord de La perle perdue, goélette du capitaine Kus. Une équipe de géologues français est à bord, mandatée par EDF pour étudier la possibilité d’implanter des éoliennes. Mais est-ce vraiment la raison de leur présence ? Les habitants en doutent. Et dans ce pays ou les forces naturelles et les peuples autochtones sont fortement liés, qui sait ce qui peut arriver.



Nous remontons vers la péninsule indochinoise en passagers du fleuve Mékong Mère de tous les fleuves. La terre est devenue inhabitable et les humains vivent dans des cités souterraines. Mei notre guide est chargé d’une mission à la surface à bord d’un aéroglisseur pour vérifier que la baisse de radioactivité constatée dans les eaux du fleuve pourrait augurer d’une possibilité de vivre à la surface. Au fil de leur remontée du fleuve, la vie animale et végétale semble avoir repris, des cultures organisées apparaissent. Mais qui est responsable de ces cultures ?



Nouveau détour en Corée. Ici aussi les habitants vivent sous terre, mais nous allons suivre Young Jae, jeune chasseur qui parcourt le monde extérieur. Accompagné d’une jeune sorcière mudang, Seo hyun, il est envoyé à la chasse aux esprits. Mais quel esprit hante encore la jungle, tolérera-t-il la présence des chasseurs ? Et que peut faire un chasseur contre les esprits ?



Pour finir notre voyage, gagnons le Viet Nam. C’est un chapeau qui nous servira de guide. Ce chapeau est posé sur la tête de Linh, que sa mère a chargé de restituer à son frère des souliers qu’il a oubliés lorsqu’il est parti chercher du travail chez son oncle. Le périple ne sera pas sans embûches, mais notre chapeau communique avec les esprits, et grâce à sa malice embarquons ensemblepour ce voyage plein de fantaisie.



Et voilà, le voyage est terminé, j’espère que vous y prendrez autant de plaisir que moi, et reviendrez de temps en temps y grappiller quelques images pour prolonger la magie.
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La fin d'un long voyage... ou comment parcourir une dizaine de pays d'Asie tout en restant confortablement chez soi. Ne nous y trompons pas, l'anthologie Imaginaires d'Asie est plus qu'un simple recueil de nouvelles. C'est un véritable passeport pour la croisée des chemins, ce point précis fantasmagorique où viennent se mêler contes et légendes du passé, visions prémonitoires ou fantasmées du futur et amour inconditionné d'un continent riche de ses multiples cultures et traditions. Les autrices et auteurs de ce recueil nous ouvrent à la fois une porte vers leur imaginaire, mais dévoilent également de manière presque intime leur attachement particulier à une partie de l'Asie. C'est sous-jacent, écrit avec une certaine délicatesse (voir pudeur) et certains des récits se teintent d'une poésie propre à cette partie d'Orient qui se dévoile page après page devant un lecteur conquis. C'était mes premiers textes lus pour de nombreuses autrices et de nombreux auteurs dont je découvrais la plume. Dans cet ensemble de qualité, j'ai particulièrement aimé ceux de Lucile Poulain et de Julie Limoges, même si chacun d'entre eux ont trouvé une résonance particulière. Que dire du livre objet concocté par Andrea Deslacs qui est tout simplement magnifique. De l'illustration principale, à celles intérieures, la couverture et les marqueurs colorés, en font un objet 'luxueux' à la hauteur des textes proposés.

Un long et beau voyage vous disais-je... comme seules les littératures de l'imaginaire en terres inconnues sont capables d'offrir.

Le commentaire de Martine :

Comme à son habitude Manu Breysse, nous offre une nouvelle du genre space-opera rock'n roll, une bonne intrigue qui allie suspense et humour.

La chasseuse de primes, Earthia se voit offrir un travail qui va lui rapporter gros, quoi de mieux que de retrouver deux petits bonhommes pour des milliards. Mais sa quête ne sera pas de tout repos, une aventure en soi.

Nous allons côtoyer des personnages étranges et loufoques, une poursuite qui va amener son lot de péripéties en tous genres. On navigue entre des créatures, des truands, des contrebandiers, des malfaiteurs, etc. Ce qui alimente très bien cette nouvelle qui se déroule dans le 4eUnivers. Une nouvelle à découvrir ainsi que son auteur qui a déjà deux romans à son actif et que j’ai hâte de relire.
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Le commentaire de Martine :



Six années se sont écoulées depuis le tome précédent, Sareth a donc évolué, il faut se remémorer que les personnages sont partis chacun de leur côté. Ils étaient portés par le désir de refaire une vie quotidienne normale. Quand je dis que Sareth a changé, il est devenu journaliste animalier entre les galaxies, on retrouve aussi Jah devenu sobre, mais qui est accusé de meurtre et Sigmufred le psy qui déprime.

Tout au long du récit, on retrouve d’anciens personnages. Ce qui fait plaisir, c’est de voir où ils sont rendus. Nous serons propulsés dans des aventures qui font encore vivre des émotions fortes, on suit les personnages et les interactions entre eux, ce qui va permettre au lecteur de comprendre la psyché de chacun. C’est certain que Manu Breysse s’amuse aussi avec eux, afin d’arracher au lecteur un sourire, une risée ou bien un bon fou de rire.

Et il s’amuse avec le lecteur, car cette histoire comprend encore beaucoup de personnages dont certains noms pas trop évidents, je pense que Manu Breysse veut vraiment que le lecteur reste l’esprit vif et fringant tout au long de sa lecture. Ne vous découragez pas, on s’y retrouve dans tout ce beau monde !

Manu Breysse a écrit une suite qui nous fait tout autant voyager que le premier, une intrigue ou des intrigues captivantes qui viennent solidifier l’univers. De prendre le temps, de faire l’introspection des personnages les rend encore plus attachants et marquants. Ce second tome m’a bien diverti et j’ai bien hâte de connaître la suite dans le troisième opus.
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Le commentaire de Martine :

Quel roman intéressant, l’auteur arrive à mettre ensemble les références scientifiques, la philosophie, la science-fiction et l’humour. L’auteur a un immense talent pour partager son imagination vraiment inclassable et prolifique.

Ce récit se déroule dans l’espace, une aventure drôle et imagée, Sareth, le personnage principal se retrouve au centre de la galaxie, et tout au long de cette histoire, il va faire la rencontre de plein de personnages secondaires qui viennent expliquer des notions scientifiques, semer des embrouilles, philosopher sur le sens de la vie, etc.

Le sujet principal de toute cette quête est de trouver le sens de l’Univers. Manu Breysse a choisi un sujet assez complexe. Il arrive à dédramatiser tout ceci en ajoutant de l’humour à son récit, il peut être classé dans la même veine que le Disque-monde de Terry Pratchett, H2G2 Le Guide du voyageur galactique de Douglas Adams. Ce récit permet de faire un tour d’univers dans un environnement drôle, cocasse, imaginatif écrit d’une plume assez aguerrie, un auteur qui est très intelligent qui glisse tout au long de l’histoire des termes scientifiques.

Je le conseille à tous les amateurs de science-fiction, de philosophie, de théologie, mais surtout à tous les amateurs de romans comiques qui sont capables de se détendre en lisant un bon récit.
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Si vous êtes un puriste : passez votre chemin, ou plutôt passez à un ouvrage d'un autre auteur de SCIFI, plus académique. Est-ce d'ailleurs de la SCIFI ? Cet opus n°2 est une petite gourmandise réalisée par un pâtissier amateur éclairé qui progresse sur le chemin du semi-professionnalisme. J'ai noté les progrès réalisés entre "le sens de la vie" et cette suite. L'histoire est plaisante à suivre si l'on cherche à la déguster comme une bonne glace à l'eau, bien rafraîchissante, au coeur de l'été. J'attends la troisième partie pour connaître la chute donnée à cette trilogie et constater l'envol de notre jeune ami. Bravo aux rares jeunes qui osent se lancer dans ce parcours périlleux de la création littéraire. Manu, je t'embrasse.

Ce livre était mon premier contact avec la SF humoristique.

J'ai aimé le rythme de l'histoire, les personnages à la fois loufoques et attachants et la façon dont l'auteur profite de son histoire pour traiter des sujets difficiles avec beaucoup d'intelligence (Cf les passages sur la religion dans le dernier quart du livre).

Mais globalement, je n'ai pas été convaincu par l'histoire que j'ai trouvé un peu trop rocambolesque avec le sentiment qu'on partait un peu dans tous les sens.

Même si je ne fais pas tout à fait partie du lectorat cible (beaucoup de dialogues, peu de narration, pas de descriptions, intrigues secondaires qui vont parfois un peu partout), j'ai quand même passé un bon moment grâce aux nombreuses références à la pop-culture et aux interventions du narrateur :)
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Un récit de science-fiction divertissant, rythmé, mais pas que, de part ses réflexions sur l’univers ou l’humain, ainsi que de ses éléments scientifiques qui restent néanmoins accessibles au lecteur néophyte.



Même s’il y a des points auxquels j’ai plus au moins adhéré, j’ai quand même apprécié ma lecture. Le roman est relativement court, et son rythme pousse à le lire rapidement. Une lecture divertissante et rapide entre deux livres plus conséquents. De quoi rempiler avec plaisir avec le deuxième tome 😉
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   Après la Destruction de l'Univers nous embarque dans une nouvelle aventure en compagnie de Sareth et ses amis dans un univers de science-fiction humoristique inspiré de H2G2. Si j'ai perçu une évolution dans la mise en scène qui amène à une intrigue prenante, et une amélioration de l'introspection qui rend les personnages plus attachants que dans le premier tome, je regrette un nombre important de points de vue, qui peut rendre la lecture des premiers chapitres un peu complexe. Reste que les interventions du narrateur omniscient et les nombreuses références culturelles devraient ravir les plus connaisseurs. :)



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Ce récit de science-fiction humoristique est un hommage au Guide du voyageur galactique de Douglas Adams. Si vous êtes un admirateur de l’auteur anglais, vous retrouverez certainement de nombreuses références et un humour absurde qui vous fera plaisir. Si comme moi, votre connaissance sur le sujet est plus limitée, sachez que chercher le sens de la vie avec une équipe un brin loufoque et un narrateur qui adore digresser ne pourra certainement pas vous faire de mal… quoi que… ;)



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Tout d’abord, laissez-moi vous donner un conseil : si vous ne l’avez pas fait, empressez-vous de lire le précédent opus, « Le tour de l’univers en 10 puissance 43 secondes ». Parce qu’il est drôle, original, et qu’il vous permettra de faire connaissance avec bon nombre de personnages que l’on retrouve dans cette suite, qui prend place six ans plus tard.

Après avoir découvert le sens de la vie, Sareth a abandonné sa planète natale et renoncé à son trône. Hélas, sa nouvelle existence va se retrouver bouleversée par (rien que ça) l’invasion de la quasi-totalité de galaxie par une armée surpuissante. Au cours de sa fuite, Sareth va retrouver de vieux amis et se retrouver entraîné dans une nouvelle quête encore plus improbable, drôle et déjantée que la précédente…

De l’humour, de l’aventure, un robot dépressif, des dauphins, des combats spatiaux et beaucoup d’autres choses, voici ce qui vous attend dans ce roman, à lire, si possible, avec en fond sonore « Ainsi parlait Zarathoustra ».

Taxi ! Taxi, emmène-nous dans l'univers... Voilà une des scènes décalées de ce roman SF humoristique : le Tour de l'univers en 10 puissance -43 seconde de Manu Breysse.



L'humour insufflé dans ces pages, le ton volontairement amusé du narrateur et la vulgarisation imposé par l'auteur pour que les néophytes (dont je suis) puisse comprendre toutes ces spécificités bien barbares habituellement m'ont permis de bien saisir les aventures rocambolesques des personnages et de les suivre, en pensées, dans leur moindres déplacements à travers l'univers, que ce soit en utilisant un trou noir ou en passant à travers des trucs aussi bizarres que drôles.



Les mots pour : humour ; vulgarisation scientifique ; personnages.



Les mots contre : quelques passages un peu poussifs.





En bref : un Space opéra amusant et très instructif. Des personnages déjantés qui parcourent l'univers dans un taxi, déjà le résumé est rigolo.


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Bien que peu attirée par la SF humoristique de prime abord, les premières pages de ce roman se révèlent plaisantes et prometteuses – du moins, une fois passé rapidement les (trop) nombreuses préfaces.



Le héros, une sorte de pharaon d’une planète lointaine - ou plutôt un despote meurtrier, sans scrupules, polygame et d’un rare égoïsme, se retrouve "aspiré" par un vortex vers un autre monde technologiquement très avancé sur lequel vivent de nombreuses espèces intelligentes. Il est évidemment déboussolé et ici commencent diverses rencontres fortuites et pérégrinations qui le mèneront sur les traces du sens de la vie. Programme ambitieux, emprunté volontairement par l’auteur à des références du genre.



Certaines farces tombent franchement à plat, tel le psychiatre aux trois yeux se prenant les pieds dans son tapis. Certaines situations absurdes, kafkaïennes, se révèlent amusantes. Sans être franchement comique – selon un sens de l’humour tout personnel – le roman se laisse lire, sans trop y penser, avec légèreté.



Dommage que les personnages féminins soient sans intérêt et complétement bâclés, contrairement aux personnages masculins. Les rares femmes n’apparaissent que pour énerver ou être regardée pour leur physique avantageux. Par exemple l’adolescente râleuse, énième avatar du genre qui n’est présente que pour susciter l’agacement, se révèle avoir un cerveau à une unique occasion, ce qui ne manque pas d’étonner tout le monde bien évidemment.



Curieusement, ce que je trouve particulièrement réussi, ce sont les digressions incessantes émaillant le récit : extraits de manuel scolaire narrant l’histoire de Dieu, explications pseudo-scientifiques ou techniques exposées sur un ton amusant, flash-backs, etc. Le narrateur interpelle directement le lecteur ou la lectrice et, alors même que cela coupe l’histoire en plein dans le vif, cela permet aussi de nous raccrocher aux branches dans ce fouillis narratif.



Attention au manque de finitions de la mise en page, avec notamment l’absence trop fréquente d’espace après des signes de ponctuation (ok je suis obsessionnelle sur ce genre de "détails" mais c’est important).



Pour conclure, ce livre est un joyeux bordel, une pause loufoque, avec des personnages auxquels on ne s’attache pas vraiment mais dont on a quand même – et bizarrement – envie de connaitre le destin.
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Vous avez dit Douglas Adams ? Après lecture, vous n’aurez plus aucun doute, l’auteur en est bien un adepte inconditionnel. Aussi farfelu, déjanté, décousu que son mentor. Un soupçon de référence aux célèbres tribulations intergalactiques et un roman en forme de quête, mené par un groupe de personnages aux couleurs, aux mœurs et nombres de membres très variables. Pharaon, alcoolo, psy à trois yeux, ado, dauphin, Dieu, etc. L’objectif de cette troupe hétéroclite ? découvrir le sens de la vie, rien de moins. Une narration à ne pas prendre à la lettre, c’est certain, un ton léger, une intrigue à la fois tordue mais pas si déroutante ni dénué de messages constructifs. On repère bien deux trois coquilles dans le scénario, mais dans un roman aussi biscornu, c’est à se demander si elles ne font pas partie du décors !

Vous voulez la réponse au sens de la vie ? Oubliez le fameux 42 et plongez-vous dans les méandres de ce périple spatio-temporel ! Rien de tel qu’un voyage pour comprendre l’univers. Et en guise de teaser, sans vouloir dévoiler le secret, je dirais en tout cas qu’il ne manque pas d’humour, l’auteur.

Bien que je ne sois pas vraiment fan du genre, c’est avec un grand plaisir et amusement que j’ai lu ce premier tome de la trilogie à venir.
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J’ai entendu parler de ce livre sur Twitter et FB, une de mes amies l’a lu et aimé, alors je me suis lancée, et je ne suis pas déçue de ma lecture.



C’est un livre de SF méchamment barré, dans la lignée de H2G2. Si vous n’aimez pas les aventures déjantées, les personnages hauts en couleur et l’humour décalé, passez votre chemin. Mais, si vous aimez l’absurde, alors ce livre devrait vous parler.



On suit donc Sareth et sa petite bande à la recherche du sens de la vie, jusque-là conservé dans une bibliothèque, qui vient de disparaître. Le groupe va donc sillonner l’univers pour retrouver ce sens de la vie, et ce voyage va les amener à des rencontres plus bizarres les unes que les autres.

On ne s’ennuie donc pas avec ce roman, structuré comme un road trip. Les héros vont de péripéties en péripéties, ça s’enchaîne sans temps morts.

J’aurais presque aimé que l’auteur prenne parfois un peu plus son temps pour planter le décor, et nous laisser une occasion de souffler, mais autrement, je ne me suis vraiment pas ennuyée.



J’ai beaucoup aimé les clins d’œil disséminés partout dans le texte, moi qui suis fan de SF, ça m’a bien fait rire.
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Le tour de l'Univers en 10 puissance -43 seconde est une vraie pépite de SF humoristique. Tout y est complétement déjanté, à l’image de la saga du Voyageur galactique dont l’auteur ne cache pas l’influence. Si vous avez aimé l’un, vous adhérerez forcément à l’autre, et inversement !



Beaucoup d’éléments complexes s’entremêlent dans ce roman, entre mondes parallèles, taxis, bibliothèques gérés par des flemmards, explications scientifiques et embrouilles temporelles (et j’en passe), mais paradoxalement, on s’y retrouve toujours. Sans doute grâce à la narration qui nous montre les choses de façon décontractée : on ne se prend pas la tête, on lit avec plaisir, et ça passe tout seul !



Toutes ces embrouilles apportent un rythme effréné au récit. Quelques passages ralentissent pour nous laisser respirer mais on reste aux aguets, dans l’attente de la prochaine galère qui va tomber sur la tronche de nos chers héros particulièrement réussis.



J’aime particulièrement l’idée principale : trouver le sens de l’Univers. Je ne m’attendais pas à ce que les personnages trouvent leur réponse, vu la complexité de la chose. Mais malgré cette trame en un sens ambitieuse, l’auteur nous réserve quand même une réponse bien sympathique, qui vaut parfaitement un 42/20 pour moi !



D'ailleurs, sous couvert d’humour, l’auteur nous délivre des messages et thèmes qui poussent à la réflexion (scientifique et philosophique). Le tour de l’Univers devient, de ce point de vue, bien plus qu’une « simple » comédie ; il arrive à être drôle, sérieux et réussi à la fois, ce qui n’est pas une mince affaire !



En bref, Le tour de l'Univers en 10 puissance -43 seconde nous entraîne dans une histoire folle et complexe mais toujours accessible. C’est un récit réellement drôle, composé autant d’idées délirantes que de questionnements finalement sérieux, mené par des personnages hauts en couleurs et atypiques, et servi par un rythme très bien mené. Le sens de l’Univers vient se poser comme un digne héritier d’Adam Douglas, avec une histoire bien ficelée qui n’a rien à envier à La vie, l’Univers et le reste.
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Si vous pensez que la physique est réservée aux seuls scientifiques, mais que malgré ça, votre esprit cartésien refuse tout ce qui semble sortir de l’ordinaire, c’est sans doute que toutes vos synapses ne sont pas branchées ou que vos neurones ont tendance à fuir par vos oreilles lorsque vous penchez la tête. Ou pas. Quoi qu’il en soit, dans ce cas, passez votre chemin, ce livre n’est pas pour vous ! Si par contre vous êtes normalement constitué de trois cerveaux et d’une solide paire de mandibules, que vos extérocepteurs sont branchés en mode humour et qu’il vous arrive d’agiter nerveusement vos antennes en vous demandant quel est l’∆Ө◊∑ӹӴ qui vous a fait exister dans ce monde, alors Le tour de l’univers en 10-43 secondes est le livre qu’il vous faut.

Vous n’allez peut-être pas me croire, mais Manu Breysse est un garçon tout ce qu’il y a de sérieux, abordant des sujets graves et profonds. Pensez donc ! Le sens de la vie ! On ne peut guère faire sujet plus grave et profond. Enfin, quand je parle de profondeur, je devrais plutôt évoquer une vastitude, voire une immensitude, parce que l’univers, dans le genre grand, ça se pose là ! Sans compter qu’on n’en voit pas toutes les dimensions, surtout depuis qu’ils ont cessé de diffuser « The Twilight Zone ». Mais je m’égare ! C’est dû au décalage quantique qui suit un saut dans l’espace-temps. Ou peut-être qu’il le précède, on ne sait jamais, avec les sauts dans l’espace-temps, surtout quand ils représentent l’équivalent d’un tour de l’univers en 10-43 secondes.

Vous l’aurez compris, l’univers de Manu Breysse est du genre loufoque, quelque part entre le Disque-monde (Terry Pratchett) et Le dernier restaurant avant la fin du monde (Douglas Adams) avec un petit quelque chose des Monty Python, dans l’humour décalé. C’est riche, coloré, rock’n roll, et on ne s’y prend pas au sérieux. Ce qui n’empêche pas l’ouvrage d’être bourré de solides références puisque l’auteur est de formation scientifique. C’est d’ailleurs à toutes ces questions auxquelles la Physique n’a pas encore répondu qu’il tente d’apporter une explication par l’éclairage d’une écriture maîtrisée au service d’une imagination joyeuse et débridée.

Alors n’hésitez pas, sortez vos passeports intergalactiques et embarquez sans plus attendre pour un voyage bien secoué. Ce livre est complètement dingue, donc à lire absolument !
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