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Critiques de Marc Mangin (7)
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Au nom des pères

Un livre très intéressant avec lequel on apprend beaucoup de choses, qui pousse à la réflexion et remet en causes nos certitudes.. Tout ce qui me plait dans un livre !
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Au nom des pères

Livre reçu dans le cadre de l'opération Masse critique.

A la lecture de la quatrième de couverture, j'avais une petite crainte autour du contenu de l'ouvrage. Crainte qu'il ne soit trop orienté autour de la cause masculine, l'opposant à la cause féminine.

Mais il n'en n'est rien. L'auteur, défend bien sûr la présence du père auprès de l'enfant, quelle que soit la situation familiale (couple, séparation, divorce...). Mais pour autant il ne le préconise pas au détriment de la présence de la mère. L'auteur défend le nécessaire équilibre.

Le livre est très bien écrit et documenté, dans un langage simple et étayé de différentes recherches ou lectures. Les différents aspects de la parentalité, de la maternité, de la paternité, de l'adoption, sont évoqués. Le contenu de cet ouvrage ne laisse pas insensible quiconque lira ces lignes.

Une approche intéressante sur la notion d'égalité femme/homme : ne serait-il pas plus pertinent de réfléchir à la notion d'harmonie entre les hommes et les femmes plutôt qu'à une égalité ? Le concept est intéressant mais la mise en œuvre sera certainement difficile...
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Au nom des pères

Dans cet essai, car je le classe comme tel, Marc MANGIN établit des constats plus qu'il ne pose de questions sur sur l'importance et sur ce que représente la notion de père dans le sens biologique au sein de sociétés qui tendent à en gommer l'importance, voire qui la nient, depuis plus d'un siècle. Son discours est intéressant et bien argumenté. Toutefois, il importe d'insister sur le fait qu'il ne s'agit pas là d'une analyse objective, raison pour laquelle j'ai utilisé la mot de "constats" du fait de la douleur qu'il exprime dans la mesure où il a été victime du mépris général envers un "père biologique".



J'ai apprécié son ouvrage et ses positions face aux dérives progressistes et scientistes du monde moderne. Je remarque toutefois que sa souffrance restreint certains de ses "développements" et le conduit parfois, comme cela est le cas face à la problématique de l'adoption, à restreindre son approche des choses. Me conduisant à ne pas forcément partager sa position bien qu'ayant vécu des drames identiques.



Cette lecture demeure néanmoins enrichissante tant pour celles et ceux qui s'interrogent sur cet état de fait: l'homme est volontairement écarté de sa paternité et la position des enfants négligée au bénéfice des seules mères parfois manipulatrices, que pour ceux qui ont vécu ce drame et cherchent à savoir si la souffrance qui les habite repose ou non sur une perception subjective des "procédures".
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Au nom des pères

L’auteur lui-même victime du système qui favorise les mères au détriment des pères dans les règlements de divorces pour les couples avec jeunes enfants se pare d’un panel assez conséquent d’exemples, tirés de faits divers et de résultats d’études scientifiques et psycho-sociales pour alimenter ses convictions.

Sur bon nombre de points on ne peut qu’accréditer ses hypothèses ; et en tant que père moi-même je prends d’autant plus la mesure de l’impact terrible que l’éloignement de ses enfants peut provoquer. Surtout quand cet éloignement est totalement subi, injustifié, injuste.



Une bonne partie du livre est consacrée à la définition de la place du père. Là encore appuyée par les réflexions de personnalités connues, notamment des politiques, écrivains et autres artistes célèbres, l’auteur souhaite partager sa conviction que chaque enfant a besoin de la présence du père, autant que de la mère pour se développer. Le manque d’un des deux durant son enfance et son adolescence impactera forcément sa vie entière.

=> Est-ce qu’on peut quand même se construire une personnalité stable dans une famille monoparentale ou avec une belle-mère / beau-père ? Bien évidemment que la réponse n’est pas « NON » mais le manque, du père en l’occurrence ici, impactera l’enfant, d’autant plus négativement si ce manque est subi, forcé, accompagné par la dégradation par la mère de l’image du père.



L’auteur aborde aussi un aspect sociétal : il évoque les affres d’une société qui a délégué à l’Etat la lourde tâche d’administrer les conflits de parents qui se séparent. Comment peut-on imaginer que l’administration, au sens technocratique tu terme, puisse résoudre ces conflits dont les premières victimes sont les enfants, qui subiront la séparation de leurs parents mais aussi les impacts des décisions de « justice » qui, dans 70% des cas favorisent la mère, 20% le père et 10% favorisent la garde partagée (uniquement 10%). Et de préciser que, malheureusement, quand un père essaie de se battre pour avoir la garde de son enfant, il est vu comme agressif, mauvais, manipulateur, et quand il préfère ne pas entrer dans le conflit pour sauvegarder la paix entre les parents séparés (pour l’enfant qui est au milieu) c’est vu comme un abandon de l’enfant, un désintérêt, un lâche…



L’auteur fait aussi le procès de l’adoption, présentée comme un acte égoïste, de possession, presque de consommation, et moins comme un acte d’altruisme et d’amour sans concession qui n’aurait pour seul but que de recueillir et d’aimer des enfants abandonnés à leur sort.

Je ne partage pas tout à fait les convictions de l’auteur sur ce sujet et mon opinion est que l’adoption recèle tellement de cas particuliers qu’il parait très (trop) réducteur de le réduire à un acte de marchandage entre des parents riches et des familles pauvres prêtes à vendre leurs enfants, même si cela existe ne nous le cachons pas.



La dernière partie du livre est consacrée aux innovations scientifiques et biologiques en matière de procréation. Plus que la GPA ou la PMA il est question de clonage, d’utérus artificiel, de manipulation cellulaire, des thèmes qu’on pourrait croire tout droit sortis de livres de science-fiction (du genre d’Aldous Huxley) mais il n’en est rien. Marc Mangin souhaite éclairer le lecteur sur ce qui nous attend, en étant conscient que nous sommes encore loin (heureusement) d’une mise en pratique sur l’être humain. Mais c’est un avertissement, pour les pères et les mères d’ailleurs, que nous sommes, que cette espère est peut-être en voie d’extinction.
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Chroniques indochinoises

J’aime lire les écrivains voyageurs depuis mon adolescence ; J’y ai toujours puisé une leçon de vie, parce que le vrai voyage est avant tout quête intérieure, recherche de soi dans le déplacement et le dépaysement, au sens strict du terme. C’est pourquoi, lorsque j’ai découvert la démarche de Marc Mangin, écrivain et photographe, je me suis intéressée, sur facebook, à son voyage dans l’ancienne Indochine. J’ai d’abord vu ses photos, durant des mois, celle qu’il prenait au quotidien des lieux traversés. J’ai suivi sa remontée du Mékong en période de mousson, sur 10 000 kms, du Vietnam au Laos. J’avais hâte de lire le récit qu’il a écrit durant ce voyage et qui est aussi une remontée du temps, celui du fleuve mais aussi de la vie même. A l’instar de ses prédécesseurs tels que Nicolas Bouvier, Kenneth White ou JMG Le clézio, le voyage de Marc devient peu à peu, le nôtre.

En filigramme, il évoque deux femmes, sa mère et Marguerite Duras. L’une a joué un rôle déterminant dans la vie du jeune Marc, très tôt privé de père, l’autre accompagne son périple en Indochine puisqu’il relit son œuvre avec une préférence marquée pour « un barrage sur le pacifique. » Mais ce voyageur humaniste part aussi à la recherche de ses repères intimes, sur les pas de son père qui effectua en Asie un premier voyage il y a plus de cinquante ans. Le récit est lent, à l’image du fleuve, à l’image aussi d’un monde qui, bien qu’envahit par la modernité importé par les touristes, a su garder trace de son passé. A ceux qui pensent que le monde se visite, Marc répondrait sans doute que visiter le monde c’est se rendre visite, à soi-même, à ses ancêtres, à tous ceux qui ont fait de nous un être humain et avec cette lenteur apaisante qui n’est autre que la profondeur.

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Chine l'empire pollueur

Un document très intéressant. L'auteur décrit les stratégies du gouvernement chinois pour l'avenir. J'y ai appris notamment que les Chinois vivent sur une petite partie de leur territoire. Il y a donc une surpopulation et un manque de terres cultivables. C'est une des causes, avec le manque d'eau, qui les conduit à aller cultiver les terres d'autres pays (notamment en Afrique).

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Au nom des pères

Pour moi qui travaille dans le milieu médico-social et qui côtoie des psychanalystes, cet ouvrage est un outil de réflexion intéressant. Il contient cela dit, à mon goût, un peu trop de chiffres statistiques. Par contre, je suis entièrement d'accord avec l'auteur : le Père, en tant qu'autorité parentale, et notamment fonction de tiers dans la relation fusionnelle enfant-mère, a décliné dans notre monde contemporain. L'enfant est devenu un Objet, comme un produit de consommation, que l'on peut décider d'avoir quand on veut, voire seule, sans géniteur connu (mère célibataire avec désir d'enfant). L'enfant est devenu un produit et est de moins en moins le fruit d'une rencontre entre deux êtres. Par contre, en ce qui concerne l'adoption, je ne sais pas trop si on peut dire que tout enfant adopté ressent la Nécessité de rechercher ses parents biologiques. C'est vrai que le début de sa vie est gravé à jamais par l'abandon de ses parents biologiques. Mais, ne peut-il pas se construire et grandir en se forgeant une histoire à partir de l'histoire familiale de ses parents adoptifs ?

Peut-être aussi que cet ouvrage est un peu trop à charge contre notre société moderne, qui a mis c'est vrai les pères un peu de côté (comme le dit très bien Marc Mangin, pourquoi, les juges se prononcent quasiment toujours en faveur des mères en cas de divorce et décision de garde pour les enfants?).

"Au nom des pères" est un de ces livres qui amène à penser notre société contemporaine, et pour cela, MERCI !
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