Marc Partouche

Le travail réalisé par l'auteur est sérieux. Il s'agit essentiellement d'un livre d'histoire de l'art qui a pour gros intérêt de combler beaucoup de manques dans les biographies d'artistes ; on en sait souvent trop peu sur leurs années de formation, et cet ouvrage permet de mieux comprendre un bon nombre d'enjeux sur les époques et intentions de certains artistes ou mouvements. L'auteur prend le temps de recontextualiser, et tisse des liens intéressants entre les divers protagonistes historiques de l'époque moderne et contemporaine.

Beaucoup de noms cependant, à réserver plutôt pour ceux ayant déjà une bonne connaissance en histoire de l'art...

Un livre qui ne servira pas vraiment les professeurs d'arts plastiques d'aujourd'hui à réaliser leurs séquences, mais qui ne manquera certainement pas de les intéresser !



Livre découvert à l'occasion d'une opération Masse critique.

Ce livre qui m'a été envoyé par le biais de masse critique n'était pas mauvais, au contraire, il retrace très intelligemment l'évolution de la transmission de l'art au fil d'artistes et d'innovations pédagogiques importantes au 19ème, 20ème et 21ème siècle. Malheureusement, je n'ai pas pu aller au bout car je pense simplement ne pas être le public cible d'un livre documentaire comme celui ci.

« Les écoles d’art qui changent le monde » est un livre intéressant, principalement destiné aux passionnés d’art et de culture artistique. Au fil des pages, on découvre de nombreuses écoles et artistes du monde entier, et les méthodes pédagogiques mises en place dans ces écoles ou par ces artistes. On se rend vite compte de l’évolution des méthodes de formation et des difficultés rencontrées par l’enseignement artistique au fil du temps.

J’ai, par ailleurs, beaucoup apprécié les citations d’artistes qui enrichissent ce livre, telle que celle-ci de de Fernand Léger :

« Vous êtes venus travailler ici de vous-mêmes. Ne craignez pas d'être sous mon influence, quelque temps du moins. Nous sommes tous passés par là. Rien ne tombe du ciel et on ne naît pas génie. Personnellement, j’ai été sous l’influence de Cézanne. Puis, un beau jour, je lui ai dit « zut ». À vous de faire de même et dire « zut » à Léger, en conservant de votre passage à l’Atelier tout ce que vous jugez utile au développement de votre propre personnalité ».