AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 23/11/1899
Mort(e) à : Paris , le 20/11/1983
Biographie :

Marcel Benoit Dalio (né Israel Moshe Blauschild dit Marcel Dalio, parfois crédité sous le seul nom de Dalio), est un acteur français .
Il fait un bref passage par le Conservatoire d'art dramatique en 1916 avant de partir pour les tranchées. De retour à Paris, il passe dans les revues de cabaret et au music-hall. Il se fait remarquer au théâtre dans Les temps difficiles (1935) d'Edouard Bourdet.
Ses cheveux bruns, son teint mat, son nez saillant, son regard de côté, son agitation et son bagout de camelot valent à Marcel Dalio de jouer les salauds dans de nombreux films. Mais cette " gueule " n'est pas l'homme d'un seul rôle, notamment grâce à Jean Renoir qui lui propose d'incarner le juif de bonne famille qui accompagne Jean Gabin lors de son évasion dans La grande illusion (1936). Il incarne une figure tendre dans La maison du Maltais (1938) de Pierre Chesnal. L'aristocrate décadent et libertin de La règle du jeu (1939) de Jean Renoir est un de ses plus grands rôles. Réfugié aux Etats-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale, il est accueilli par Hollywood qui lui propose des petits rôles.
De retour en France, celui qui a perdu toute sa famille dans les camps de concentration ne retrouve malheureusement, de son propre aveu, que des rôles " de fou, de demi-fou, ou de quart de fou "( Dédée d'Anvers (1947) d'Yves Allégret , Les amants de Vérone (1948) d'André Cayatte. Hollywood, qui ne l'a pas oublié, l'appelle encore souvent. Il est employé par des réalisateurs prestigieux comme Curtis Bernhardt (La veuve joyeuse, 1952), Henry King (Les neiges du Kilimandjaro, 1952), Howard Hawks (Les hommes préfèrent les blondes, 1953), Richard Thorpe (Contrebande au Caire, 1957), ou encore John Ford (La taverne de l'Irlandais, 1963).
La soixantaine venue, il choisit de vivre à Paris, et ses compatriotes le retrouvent. De Broca le fait tourner dans Cartouche (1961) puis dans Un monsieur de compagnie (1964). Il retrouve la comédie comme aux premiers temps de sa carrière avec Les aventures de rabbi Jacob (1973) de Gérard Oury, Ursule et Grelu (id.) de Serge Korber, ou encore L'aile ou la cuisse (1976) de Claude Zidi. En 1977, le réalisateur Paul Barge lui offre dans Le paradis des riches son dernier grand rôle.
Au théâtre, il interprète notamment Les tricheurs, Les temps difficiles (pièce qui lui ouvre les portes des studios), Le corsaire, Tartuffe et Par-dessus bord.
Pour la télévision, il joue principalement dans Olivier Twist (1962) de J.P. Carrère, dans Les compag
+ Voir plus
Source : Wikipedia, Cinémathèque française
Ajouter des informations
Bibliographie de Marcel Dalio   (1)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Vie de Marcel Dalio.


Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Je préférais passer la soirée chez Renoir. J'y avais rencontré le grand DW. Griffiths qui ne tournait plus de 1931. Il n'était pas le seul. Erich von Stroheim ne faisait plus rien comme metteur en scène, il travaillait comme acteur et c'est plus tard que Billy Wilder lui donna son rôle inoubliable de Sunset Boulevard.
Charles Laughton venait aussi chez Renoir, c'était pour y jouer Shakespeare devant nous. Saint-Exupéry toujours passionné par les tours de cartes, habitait chez Renoir. Il écrivait...
Commenter  J’apprécie          200
Curieux, ce tournage du "Portrait d'un assassin". Pierre Brasseur et moi y avons pris une belle leçon de comédie. Lorsque Jules Berry apparaissait nous n'existions plus. Il était le naturel même, il ne commençait pas une scène, il la continuait.
Quelques mots banals servis à la sauce Berry et nous nous sentions giflés, empaquetés, jetés dans une poubelle. Notre jeu nous semblait faux, conventionnel. Nous étions deux petits garçons balayés par les manchettes du maître qui n'avait même pas eu besoin d'élever la voix...
Commenter  J’apprécie          136
Sur le plateau, d'allure modeste, une moustache poivre et sel, le nez un peu piqué par l'alcool mâchonnant sa pipe toute la journée, il se faisait souvent bousculé par les machinistes.
__Qui est donc ce Bill, toujours planté près de la caméra ?
__C'est Bill Faulkner.
J'étais abasourdi. Le grand Faulkner participait au scénario et faisait ce qu'on lui demandait pour quelques centaines de dollars par semaine au milieu de l'indifférence générale.
Il n'y avait guère que Howard Hawks, dont il était l'ami, à savoir qu'il était l'un des plus grands écrivains américains.
Commenter  J’apprécie          110
Marcel de Blancheville ou Marc de Beauchili ? J'avais quinze ans, et à la veille de partir pour la première fois en tournée avec une troupe de comédiens je devais me choisir un nom. Quelque chose de bien français, d'un peu ronflant aussi, et naturellement d'aristocratique. Car il n'était pas question de paraître sur l'affiche sous mon vrai nom : Israël Mosche Blauschild ! De quoi faire fuir les braves Suisses devant lesquels nous allions jouer !

(Incipit).
Commenter  J’apprécie          41

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Marcel Dalio (3)Voir plus

Quiz Voir plus

CYRANO DE BERGERAC (Rostand)

Quel est l'autre prénom de Cyrano?

Séraphin
Saturnin
Savinien

12 questions
1661 lecteurs ont répondu
Thème : Cyrano de Bergerac de Edmond RostandCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}