Je croyais tout. Je croyais que le monde avait pris fin et, une seconde après, que tout allait recommencer. Je croyais qu'il y avait une vie après la vie et que nous serions alors récompensés de nos souffrances. Je croyais que tu étais forte et invincible. Je croyais que les martiens m'avaient vraiment attachée au lit, car je pensais que si je devenais ta victime, que si mon but consistait à ne pas avoir de but, alors j'aurais une chance de survivre... Comme ces animaux qui se rendent compte qu'ils n'ont aucune chance contre les prédateurs et qui s'inventent mille défenses inoffensives.