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Critiques de Marianne Chomienne (4)
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Faire un prisonnier

Un extrait de "La Main coupée", l’œuvre de Blaise Cendrars où il raconte sa guerre dans la légion étrangère. Dans ce chapitre "La Main coupée", il fait et interroge un prisonnier. Il appartient à une compagnie franche dont l’objectif est de réaliser des coups de main. L’on se rappellera qu’une partie du roman "Capitaine Conan", dont action se déroule sur le front des Balkans, évoque les missions spécifiques confiées à ces soldats.



Le dossier pédagogique (pour la partie français) a été réalisé par Marianne Chomienne qui est agrégée de lettres modernes, elle a une grande expérience en matière de présentation pédagogique d’un ouvrage et cela se perçoit. Les éléments livrés pour la lecture d’image sont dues à : Sophie Barthélémy qui a été responsable du service éducatif du musée des Beaux-Arts de Quimper et elle est en 2013 en charge de l’action culturelle du département des publics au musée de Dijon.



Ce petit livret permettra de mener, avec des classes de troisième, un travail interdisciplinaire très intéressant (français, histoire et arts).

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Faire un prisonnier

Ce petit opuscule mis en page et édité pour nos futurs bacheliers, est consacré dans ce numéro à Blaise Cendrars, le choix du texte réalisé par Marianne Chomienne, est tombé sur le roman, " La Main Coupée", où Cendrars raconte sa guerre dans la légion étrangère, édité finalement en 1945, je crois.



Il est évoqué dans le poème Orion, " Mon étoile, Elle a la forme d'une main ,c'est ma main montée au ciel...ma main coupée.."Sublime texte.

Ce texte, Faire un Prisonnier, n'est pas une longue litanie sur le horreurs de la guerre. Il est bien plus subtil, car il y a tout, les morts, les chefs dépassés, absents, et incompétents, les désertions, la boue...et surtout une mise en perspective de l'absurdité de cette guerre.



En effet, Blaise Cendrars s’inscrit dans la tradition bien française de traiter par la dérision des thèmes tragiques, il fait penser aux récits désopilants, et absurdes, qui rappellent ceux de Blondel ou Céline, sa plume est trempée par cet helvète dans le pavé parisien, avec sa gouaille qui n'a rien de militaire.



Rien dans l'univers décrit n'est carré, ordonné, calculé, Cendrars joue à l'improvisation, comme son héros (lui même) rompu aux missions marginales et peu orthodoxes, qui se voit confier l'ordre de capturer un prisonnier!Au pied levé !

Il exigera, pour le seconder, un polonais porté sur la boisson dont il attend des chansons pour amadouer la future proie. Ce goût pour les romances polonaise deviendrait-il à l'ouest des Ardennes une arme fatale pour réduire l'ennemi.

Les généraux attendent beaucoup de l'opération secrète, alertés par des rumeurs, dont le renfort de soldats polonais.



Cendrars avec la complicité de son chef, entretient une équipe bien rodée pour braconner dans les marais, ils utilisent le bachot, barque à fond plat, au fil des mois les meilleurs rameurs ont été sollicités.

Sommes nous encore en guerre dans ce récit ?



Voila un quotidien qui ne ressemble pas à celui de Jean Echenoz. Pour ma part Cendrars est brillant, vrai, et quand il décrit le confort trouvé dans les tranchées ennemies, c'est la vraie guerre qu'il décrit, loin de la presse officielle, pour laquelle néanmoins il envoi en secret des clichés...



Brillant et quelle plaisir d'arpenter ces pages.

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La poésie sous toutes ses formes

Quelle déception!

Ce micro livre de moins de 180 pages, réussi l'exploit d'avoir 3 sommaires, il fallait le faire. En terme de structure et de logique, le livre est à l'avenant: j'ai vérifié plusieurs fois que j'étais bien en train de lire le livre auquel je pensais...

Il y a une analyse du tableau de Klee présenté en couverture, des poèmes en pagaille et des explications qui ne correspondent pas forcément aux textes.

Le livre est "recommandé pour les classes de collège", adulte, grande lectrice, fan de poésie, et autrice, j'ai été déroutée par l'organisation et la structure du livre... il y a de quoi dégoûter les plus jeunes de la lecture.



Le pompon ayant été la découverte d'erreurs (là, clairement, je ne peux pas laisser passer):

En parlant des haïkus "Inutile de chercher un sens complexe à ces poèmes de l'instant: ils n'essaient pas de dire autre chose que ce qu'ils révèlent aux lecteurs. (p128).

"C'est à la même époque que se développe le "haïku", ce poème japonais qui se définit par sa simplicité: simplicité d'une forme brève, simplicité des thèmes abordés (le monde tel qu'il se présente au regard dans sa naïveté et son immédiateté)." (p164)

Ce jugement est terriblement faux et dégradant pour la poésie japonaise. Étant fan d'Issa, je suis particulièrement touchée par le déni total des critiques politiques qui peuvent se cacher dans certains haïkus! Sans parler de l'émotion, le vécu de l'histoire personnelle, le deuil, etc.



Pour conclure, ce n'est pas du tout un livre sur la poésie à recommander, et encore moins à de jeunes lecteurs et lectrices.



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Faire un prisonnier

Ce livre, recommandé aux élèves de troisième, est à mettre entre toutes les mains.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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