Marie Fontaine

Après l’avoir attendu longtemps, La Muse n’a pas été déçue.

« La Forêt de Mauperdus » est un livre très agréable, écrit pour les « dys », mais aussi pour tous les enfants.



Mélanie est une petite fille adorable. Elle est « dys », comme on dit (dyslexique). Alors, elle aime lire, mais elle rencontre des difficultés, les mots sont durs avec elle, ne parlons pas des phrases. Ainsi, Mélanie se retrouve dans une jungle, « La Forêt de Mauperdus ». Heureusement, elle n’est pas seule dans son aventure. Et tout va bien se terminer.



Un très beau livre, comme on les aime, broché, vous savez : avec le fil qui relit les pages. C’est déjà un gage de qualité.

Les dessins sont très beaux, ils sont signés Koa (portrait assez drôle d’ailleurs en première page) et le lecteur attentif saura retrouver les lettres dans les dessins.



L’auteure Sylvie Arnoux n’en est pas à son coup d’essai. Elle signe là un superbe ouvrage, ....



(suite du commentaire en cliquant sur le lien ci-dessous. Bonne lecture).



La Muse rajoute que ce livre a été sélectionné pour le prix Handi-livres 2015. Résultats le 24 novembre 2015. Dans l'attente, il a fait l'objet dernièrement d'une diffusion dans "La minute livre" sur radio cultures Dijon.
Lien : https://lamusedesgones.wordp..

De bonnes nouvelles, sans conteste. Blackfountain joue admirablement avec le temps, avec tendresse, humanité et un humour discret mais constant. A lire absolument



Un recueil de nouvelles affolant de simplicité humaine. "Le fauteuil vide", que je viens de finir, et qui clôt le livre, est bouleversant. Je n'ai pas honte de le dire, j'ai pleuré comme un môme. Quand l'intimiste devient grandiose...
Lien : http://www.edilivre.com/doc/..

J'ai trouvé par hasard ce recueil de nouvelles sur une brocante, dédicacé à un enfant… Autant vous prévenir tout de suite, ce recueil n'est pas DU TOUT à mettre entre les mains de nos jeunes têtes blondes.



Cette anthologie regroupe 15 nouvelles d'auteurs de tout horizon, et une nouvelle bonus écrite à 14 mains, un « cadavre exquis ».



Cette dernière est d'ailleurs la plus réussie.



Le cadre de ces nouvelles se déroule bien entendu, comme le nom du recueil l'indique, le soir de Noël. Elles sont très majoritairement horrifiques, surnaturelles, fantastiques voir gores.



J'ai été d'ailleurs plutôt choquée à la lecture de certaines tellement le propos est totalement dénué de morale. D'accord, nous sommes dans un cadre horrifique mais tout de même, il y a des limites… en tout cas, certaines ont dépassé mes limites personnelles, notamment les deux premières « Plus près de l'éternel » d'Anne Feugnet, et « Un coup en or » de Béatrice Ruffie Lacas.



Je retiendrai tout de même les trois propositions suivantes qui m'ont plu : « La vengeance de Jean-Balthazar » de Christophe Dolhent, « La valeur d'un cadeau » de Magali Busca et « le noël de Manu », écrite à 14 mains.



J'ai un avis très mitigé sur ce recueil tellement une majorité de nouvelles vont loin dans le gore et dans l'abjecte. Il est sûr que la magie de Noël en prend un sacré coup… Si vous vous laissez tenter, ayez le coeur et les nerfs bien accrochés. A vous de voir ; )

Un style décoiffant, des personnages ahurissants, Marie Fontaine récidive avec une plume maîtrisée jusque dans les moindres détails, avec un concept des plus originaux. Bravo !

Tout d’abord, merci aux éditions La Bourdonnaye pour l’envoi de ce livre au format numérique.

N’étant pas particulièrement fan des nouvelles, je partais un peu sceptique mais le concept me paraissait intéressant : il s’agissait pour cinq auteurs d’écrire une courte histoire à partir de chansons sélectionnées par des internautes.

Afin de me plonger dans l’ambiance j’ai décidé de lire ce livre avec chaque chanson correspondante, d’autant plus que je ne les connaissais pas toutes. Même si j’ai trouvé l’exercice des auteurs intéressants, je n’ai malheureusement pas adhéré.





Chaque nouvelle correspond à un univers différent et il m’a été difficile de me plonger pleinement dans chacun d’entre eux. Ensuite, et c’est là le problème de la plupart des nouvelles, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. Seule Puzzles et Origamis de Kemi Outkma se distingue à ce niveau des autres mais j’ai regretté que les personnages ne soient pas plus développés. En fait, il est dommage qu’il ne s’agisse que d’une nouvelle, une version plus longue ne m’aurait pas déplu.

La dernière nouvelle du recueil, El Santo, était également intéressante, non pas parce que le personnage était attachant (bien au contraire !) mais parce qu’Antonia Medeiros a bien travaillé la psychologie de son personnage.

Par ailleurs, je n’ai pas toujours accroché au style d’écriture de tous les auteurs, en particulier celui de Thierry Berlanda dans Idol que j’ai trouvé un peu confus. Toutes ces nouvelles ont pour autant un point commun (exceptée Jérôme de Chris Simon) : elles nous montrent la cruauté du monde et nous pousse à nous interroger sur la complexité des rapports humains. Fant’easy de Marie Fontaine nous dévoile ainsi un monde dominé par la technologie où les individus semblent s’être perdus et se retrouvent encore plus isolés les uns des autres.



Le concept est intéressant mais je n’ai pas adhéré : le passage d’un style à un autre à chaque nouvelle ne laisse pas le temps de s’imprégner de l’ambiance propre à chacune (même si le fait d’écouter les chansons en fond facilitait un peu la tâche) et toutes les histoires ne m’ont pas particulièrement touchée bien que certaines aient des retournements de situation et des chutes intéressantes.



J’ai donc été un peu déçue d’autant plus que la préface écrite par Claude Faber m’avait vraiment donné envie de le lire. Au final, Pentatracks comporte plusieurs nouvelles d’auteurs très différents et toutes ne pouvaient pas forcément me plaire, certaines m’ayant davantage touchée que d’autres. Je conseille ce livre aux lecteurs curieux de découvrir des nouvelles directement inspirées de chansons.
Lien : http://drunkennessbooks.blog..

C'est un peu par hasard que j'ai croisé la route de ce recueil, puisque c'est l'un des auteurs qui m'en a parlé. Intriguée, bien que n'étant que rarement attirée par ce genre de livre, je me suis lancée dans l'aventure. J'ai été plus que surprise par les perles regroupées ici, car même si toutes les nouvelles ne m'ont pas touchée, j'ai adoré la plupart d'entre elles. Les styles sont différents, les genres aussi, ce qui en fait un recueil hétéroclite bienvenu dont on ne se lasse pas au fil des pages.



Les Voleurs de Vent de Dean Venetza

Il s'agit ici de la nouvelle primée. Elle est servie par un style magnifique et nous conte une histoire qui donne envie d'en apprendre plus, tant sur les Voleurs de Vent que sur cette guerre qui est à peine effleurée. Ces gens capables d'utiliser le vent de différentes manières qui sont décriés par l'Eglise qui prend tout à son "bon" peuple adorateur alors que ce dernier n'a plus rien, nous intriguent et on aimerait clairement en apprendre davantage, tant sur ce qui a conduit à l'état actuel des choses que sur le futur de tout cela. Après un bref voyage dans cet univers, c'est la frustration qui domine à la dernière page...



R3D3 de Florian Körver alias Elgar

Cette nouvelle nous emmène dans un monde futuriste empli de droïdes et de clones. Nous suivons le quotidien de R3D3 un droïde de maison. Alors que jusque-là il vivait une vie normale et paisible, faite de routine et de gestion des différentes tâches de la maison, le voilà qui commence à rêver, ce qu'il n'aurait jamais dû être capable de faire. J'ai été emportée par cet univers et par R3D3. Il m'a beaucoup touchée et j'ai aimé le découvrir. La fin surprenante ne rend cette nouvelle que plus intéressante. Le tout est servi par un style juste et sublime qui nous fait tourner les pages très rapidement.



Je vous tu de Marie Fontaine

Un exercice de style inattendu, drôle et prenant. Jusqu'à la dernière ligne, l'auteur garde secret son personnage et son rôle. C'est le sourire aux lèvres que nous découvrons la révélation et que cette trop courte nouvelle se termine, aussi soudainement qu'elle a commencé...



Droits de passage de D'Ailleurs

C'est la première nouvelle qui m'a moins touchée. Non pas que le sujet ne soit pas émouvant, mais je n'ai pas réussi à faire le voyage avec ce texte. Je ne saurais expliquer pourquoi, peut-être un peu trop de longueurs par moments, en tout les cas la magie n'a pas opéré sur moi... Dommage!



Chroniques de Roslaw de Zaroff

Bon voilà une nouvelle qui m'a prise complètement au dépourvu! N'étant pas une adepte de science-fiction, je dois dire que le schéma employé ici m'a surprise et déstabilisée.Passer d'un évènement à un autre, sans liens si ce n'est la scène finale qui permet de tout remettre ensemble, m'a déboussolée et pendant un moment, je n'ai vraiment pas réussi à comprendre ce qui se passait, ni où l'auteur nous emmenait. Mais une fois la dernière page tournée, j'ai été étonnée en bien, même si je pense être passée à côté de bien des éléments. Toutefois le style est sublime et chaque évènement, bien que trop court, nous embarque sans difficultés.



Les sangsues de Tipram Poivre et Charlotte Ferras

Cette nouvelle est drôle et une magnifique critique de notre société médicale! Un docteur qui redresse une clinique et réussit à engranger des bénéfices faramineux, incroyable? Non, pas pour le Dr. Yrudinet qui semble avoir une technique infaillible. Laquelle? A vous de le découvrir... Ce texte est exquis et nous faire sourire, mais nous angoisse un peu aussi. Dire qu'on pourrait en arriver là (allez savoir si ce n'est pas déjà le cas...). Seul petit bémol: la fin est plus que prévisible!



La perruque de Shéhérazade de Malika Amzert

Peu de nouvelles ne m'ont pas emballée et celle-ci en fait partie. J'ai trouvé les descriptions longues, le rythme très lent et j'ai eu beaucoup de peine à m'intéresser à tout le début du récit. Découvrir comment se déroule le mariage est intéressant, surtout que je n'en ai jamais vu de tels, mais au bout d'un moment j'ai fini par m'ennuyer. La fin relève un peu l'intérêt, mais je suis clairement passée à côté de ce texte malheureusement.



Le chat de Roigoon

Nous suivons ici un scientifique qui voit sa famille partir en vrille et dont une de ses découvertes va se retourner contre lui. Par contre, elle pourrait bien aussi lui ouvrir de nouvelles portes et lui permettre de savoir ce qu'il attend réellement de la vie. Mais bon la réalité à laquelle il va devoir faire face est drôle et pénible en même temps, je dois dire que je n'aimerais pas me retrouver à sa place. Quelles vérités pourraient être énoncées? Allez savoir... En tous les cas, l'idée est excellente et le récit s'avère très bon.



En bref, ce recueil est une superbe découverte ! Les nouvelles sont surprenantes et variées, de quoi nous faire passer un très bon moment de lecture, sans répétition ni déjà-vu. Je ne peux donc que vous conseiller de découvrir ces auteurs prometteurs au plus vite!

Bon, forcément, comme vous pouvez vous en douter, je n'ai pas lu l'ensemble des épisodes de la première saison mais ce n'est pas franchement dérangeant pour lire celui-ci. L'histoire est suffisamment claire sur les personnages et leur histoire (quoi qu'il n'y ai pas vraiment de référence au passé dans celui-ci : tout se vit au jour le jour) que ça se suit facilement.

Par contre, je n'ai pas autant adhéré à cet épisode qu'au tout premier : je l'ai trouvé trop alambiqué, rocambolesque et sans queue ni tête pour réellement l'apprécier... Ça va vite, on saute d'un personnage à l'autre : j'ai eu l'impression de courir un marathon alors que cette nouvelle ne fait qu'une trentaine de page ! Ce n'est pas assez reposant pour moi : c'est le genre d'histoire qui m'épuise et qui me donne envie de lire en diagonale tellement je n'arrive pas à me poser en la lisant...

Pour autant, elle n'est pas inintéressante : c'est haut en couleur, c'est dynamique et ça donne envie d'en savoir plus ! Pour le coup, c'est vraiment le ton de l'histoire trop superficiel et criard qui m'a dérangée.
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Avec la collection Pulp, ce sont plusieurs épisodes regroupés en intégrale que nous avons le bonheur de découvrir.

Après l'intégrale de la première saison, je me suis dit que je ne pouvais en rester là, et je remercie donc Jennifer de me renouveler la confiance des éditions La Bourdonnaye au travers de l’intégrale de la saison 2.

Bien m’en a pris car j’ai pu ainsi retrouver les cieux plus chaleureux et empli du doux son des cigales de la Terra Divina de Marie Fontaine et les « doux » chants de la Vendetta en branle.



Car cette fois plus aucun doute, « la vengeance est un plat qui se mange froid » dit le dicton ?



Pas chez les Caitucoli.



Chez eux on aime manger chaud et si possible bien plombé quitte à laisser les restes refroidir pour les voisins de la Mallatesta.



Vous l’aurez deviné cet épisode est encore une fois épique, tant au niveau des actions vengeresses, que des révélations.

Nous avions laissé Lisandru en tête à tête avec sa douce épouse Catarina pour un « léger » différent. A leurs manières bien Caitucoli, la messe a été dite et la vie reprend avec toutefois quelques changements assez rafraichissants pour l’ambiance.



Marie Fontaine ne démérite pas avec ce second opus et ses personnages vous emportent à merveille dans les méandres des familles mafieuses mais aussi des esprits revanchards.

Car les fantômes n’ont pas fini de nous en raconter de belles, à nous et … à une autre personne d’ailleurs qui apprécie à sa juste valeur les informations mais aussi hélas les complications que des limites célestes imposées entraînent.



Cette seconde intégrale nous tient donc toujours en haleine de bout en bout par ces petits détails qui apparaissent et enchevêtrent les fils du roman. La vendetta continue et le lecteur se rend compte que nos personnages natifs des îles ensoleillées ont toujours le sang chaud et les réactions sanguines à souhait. Car ici pas de sexisme, la vengeance est tout aussi bien féminine que masculine et certains de nos nouveaux amis vont s’en rendre compte rapidement… ou pas.



Pourtant malgré une embrouille qui s’assombrit et des indices qui se dispersent « façon puzzle » comme dirait Raoul dans les Tontons flingueurs, j’ai là encore été séduite par le scénario et l’ambiance imagés de ce roman. Car il n’y a pas que Raoul que ce roman me rappelle mais toute l’ambiance du film d’Audiard précité, avec le même humour, les mêmes personnages caustiques et assassins et le sourire aux lèvres qu’il vous laisse à sa lecture malgré des événements somme toute peu banaux.



Ne reste plus qu’à attendre patiemment la suite pour me délecter à nouveau du nectar sorti tout droit des chais de Terra Divina et de la plume de Marie Fontaine car de nouveaux personnages peu catholiques viennent faire leur entrée à la fin de cet acte et nous laisse un goût d'incomplet au moment de l'entracte. Vivement la suite !!

Je continue ma découverte de la collection Pulp des éditions La Bourdonnaye avec le premier tome de Terra Divina, disponible gratuitement sur leur site internet.

J'ai été très agréablement surprise par cette histoire dont le résumé ne nous révèle pas grand chose.



L'ambiance est très forte dans ce premier épisode mais surtout très sombre et énigmatique. L'on ne sait pas franchement où l'on a bien pu atterrir (en Corse ? en Italie ?) en tout cas, il est clair et certains que les Caitucoli ne sont pas des anges ! J'ai vu que tout ce mystère avait dérangé certains lecteurs mais personnellement, je l'ai beaucoup apprécié : j'aime bien cette impression de danger permanent qui flotte sans qu'on puisse réellement mettre de mots dessus...



Les personnages de l'histoire sont vraiment intéressants : j'ai notamment apprécié leur tempérament de feu. Catarina, en premier lieu, qui en impose malgré ses 88 ans : elle a une vraie force, beaucoup de caractère et sait tenir l'ennemi à distance. J'ai comme l'impression qu'en bonne reine de son domaine (et de la carabine), les journées en sa compagnie ne sont pas vraiment de tout repos !

Laura, la petite fille m'a également bien plu : elle n'a pas la langue dans sa poche et semble également avoir cette force familiale. Cela dit, on sent en elle une certaine fissure dont on comprend rapidement la cause.

Lisandru est le personnage que l'on découvre le moins pour la simple et bonne raison qu'il... dort pendant tout l'épisode ! Cependant, j'ai comme l'impression qu'il va rapidement devenir l'un de mes chouchous : il est clair qu'en bon patriarche, il a une autorité naturelle et impressionnante !



L'écriture de Marie Fontaine m'a beaucoup plu. Il faut dire aussi qu'elle m'a bluffé en créant un univers si riche et des personnages loin d'être superficiels en si peu de pages ! Elle a vraiment une écriture agréable, étonnamment sec et chaude, qui m'a emmenée loin sur les côtes méditerranéennes (ça change de la Bretagne !). J'ai hâte de retrouvé son univers dynamique et plein de mystère.

Une courte lecture que je vous recommande !
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Dans ce deuxième opus de l'anthologie "L'antho-Noire" des Editions "La cabane à mots", j'ai encore trouvé de très bons textes, de belles histoires fantastiques, horrifiques voir gores. Il y a bien sur quelques textes qui m'ont moins plus, mais restent de bonne qualité. C'est donc encore un livre à découvrir et de jeunes auteurs prometteurs à suivre.

Enfin une bonne nouvelle en ce début d'année, ou plutôt huit bonnes nouvelles d'un coup devrais-je dire!

Bon, toutes ne sont pas vraiment des "bonnes nouvelles"; mini tragédie, dénouement morbide, certains auteurs ont les idées sombres. Mais n'est-ce pas dans le désarroi qu'on trouve toujours les meilleures créations?

Ces huit histoires sont un régal, toutes à leur manière. Les Voleurs de vent tient le haut du pavé avec une écriture top niveau, tandis que R3D3 revisite l'univers robotisé d'Asimov de manière originale. Je vous tu frappe de son punch, alors que Droits de passage s'attaque à notre ultime voyage. Chroniques de Roslaw nous explique ce que signifie le mot inéluctable, et Les Sangsues nous fait comprendre qu'il faut faire attention à la réforme de la sécu. La perruque de Shéhérazade nous rappelle que la francophonie ce n'est pas que la France, et que la femme est encore loin d'avoir les mêmes droits que l'homme. La dernière, qui est ma préférée, nous présente un chat bien particulier...

Plaisir, sourires, larmes, rires, angoisse et autres réactions en tout genre sont au rendez-vous.


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Une écriture tour à tour caustique, cynique, à l'instar du monde décrit dans ce roman surréaliste "pseudo-policier" comme se plaît à l'écrire Marie Fontaine, mais souvent très drôle. Une aventure policière doublée d'un questionnement philosophique.

Des personnages pour le moins étranges tel ce sympatique policier , qui nous rappelle l'inspecteur Columbo, et un héros bien timbré qui n'a aucune limite que celle de ne pas retenir ses pulsions de meurtre tuant les personnes qu'il juge inopportunes !

Et l'on se prend à se demander ce que l'on ferait si l'on avait le pouvoir d'éliminer ceux qui nous dérangent... Le livre de Marie Fontaine pose cette question, sur un fond de cynisme très maitrisé.



Une histoire à vous glacer le sang. Jubilatoire !
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Les histoires courtes de Blackfountain ont une saveur très particulière et originale, fleurtant souvent avec le surnaturel. L'humour et la distanciation n'enlèvent rien à la tendresse avec laquelle l'auteure caresse chacun de ses personnages. A lire et relire...

Un sublime recueil avec des nouvelles aussi bien les unes que les autres. Quelques préférences tout de même pour les histoires d'Anne Feugnet, Delphine Dumouchel, Fleur Hana et Marie Fontaine qui ont écrit des nouvelles terrifiantes et sublimes. Un mélange de réel et de surnaturel parfaitement dosé !
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Un style impeccable comme on n'en trouve plus.

Intelligent, corrosif et jouissif.

J’ai directement été attirée quand j’ai repéré cette nouvelle série de la collection Pulp sur la page des Editions de la Bourdonnaye.

Comment ne pas être tenté par le titre et la quatrième de couverture ?

Dès les premières pages, l’histoire commence très fort avec, Catarina, la grand-mère que j’ai trouvée complètement hilarante.

Le grand-père Lisandru n’apparaît pas beaucoup dans cet épisode mais on comprend très vite son caractère. Il est très intéressant.

Quant à Laura, la petite-fille, même si elle a également un côté un peu déjanté, on peut s’empêcher de la prendre en pitié d’être tombée dans cette famille aussi folle. D’ailleurs, j’ai hâte de voir comment elle va évoluer dans les prochains épisodes.

J’ai également beaucoup apprécié les noms de code que nos différents protagonistes emploient pour leur propre plaisir.



Mais Terra Divina ce n’est pas que des personnages complètement loufoques, il y a aussi une intrigue qui se met en place dans ce premier épisode et j’ai hâte de voir comment elle va évoluer.



A la fin de l’épisode, on peut trouver un description très agréable des différents protagonistes de la série et, en lisant ce descriptif, j’ai hâte de faire la connaissance des parents qui ne sont pas présents dans ce premier épisode.



En bref, cette série aux personnages complètement déjantés promet de longues heures de détente et je ne vais pas tarder à lire la suite. Je suis devenue accro à ce format d’épisodes qui se lisent en à peine vingt minutes.
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Dans le cadre d'un concours, thème libre.

Généralement, un recueil de nouvelles en comptant plus d'une dizaine aurait tendance à me rebuter. Pour le coup, je suis agréablement surprise par le style et la qualité d'écriture de cette auteure. J'ai pris plaisir à les lire d'autant plus que je dispose actuellement de peu de temps. Contrairement au roman où il est toujours pénible d'abandonner sa lecture, les nouvelles ont l'avantage de se lire rapidement. Les nouvelles de Marie Fontaine nous permettent de découvrir d'autres horizons et se terminent toujours par des chutes incroyables.



Mes préférées : Armistice de la guerre avec les porcs, Setsuko mon amour,
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J'ai découvert la plume de Marie Fontaine grâce à "une âme de secours" qui est une nouvelle d'anticipation assez réussie et je viens de finir la lecture de l'excellent recueil de nouvelles "Je suis venue vous e-dire" et je dois dire que je suis tombé sous le charme de cette plume pleine d'émotions ...



Toujours fidèle à son thème d'exploration préféré "la solitude humaine", l'auteure nous fait découvrir une multitude de portraits humains de différents horizons, mais qui partagent le sentiment de la solitude, à travers ces 22 nouvelles Marie nous transporte vers des mondes surprenants et au fil des pages en se sente séduit par un style captivant et fluide.



J'ai tout particulièrement adoré "La valise" pour des raisons assez personnelles et j'ai lu et relu cette nouvelle presque une vingtaine de fois, ce qui rend ce recueil assez original à mes yeux c'est la bonne organisation du contenu puisque chaque groupe de nouvelles est répertorié en titre très significatifs et présenter magistralement par une citation de l'auteur qui rend le lecteur assez attentif, je vous propose l'introduction de la partie " Décalage " :



Où va ce monde ? Où sont passés tous les repères qui jalonnaient notre chemin ? Qui aurait encore l'envie de le sauver ?



Nous y vivons pourtant dans ce monde, même si nous ne savons pas encore, pas toujours, pourquoi...



Je note aussi que la mise en page et le formatage du recueil sont faites d'une façon professionnelle, pas de coquilles trouvées ! Les mots sont bien choisis et en arrive facilement à déguster ce délicieux moment de lecture que je vous invite chaleureusement à lire, car la beauté retrouvée au passage est authentique.
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Poésie et fantaisie pour ces nouvelles, bien écrites, dans l'esprit de "La quatrième dimension" !