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Critiques de Marie Galopin (42)
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Guerres civiles - Intégrale, tome 1

Ce premier des 3 volumes de la version cartonnée de ‘Guerres Civiles’ reprend les 3 premiers tomes brochés de la regrettée Collection 32.



L’originalité de cet album se situe dans le fait que les trois auteurs (Christophe Gaultier, Jean David Morvan et Sylvain Ricard) se mettent eux-mêmes en scène au milieu de cette guerre civile fictive qui frappe la France. En éliminant les personnages qui servent généralement d’intermédiaires entre auteurs et lecteurs, ce récit reçoit un parfum de BD-réalité.



La sensation d’authenticité est non seulement renforcée par le fait qu’ils se mettent eux-mêmes en scène, tout en intégrant des faits autobiographiques professionnels et familiaux, mais également par la narration réaliste et efficace de Jean-David Morvan et par les dessins crayonnés de Christophe Gaultier.



C’est donc avec des personnages bien réels et une situation inventée (peut-on dire utopique après les émeutes des banlieues fin 2005), que les auteurs vont essayer d’imaginer leur réaction en temps de guerre. C’est d’ailleurs sans passer par une introduction géopolitique ou une mise en place que les auteurs nous plongent directement aux frontières du chaos : des chars tirent en ville, les magasins sont pillés et la peur s’installe.



Que faire quand lentement tous les repères disparaissent, quand l’essence se fait rare, quand vider sa boîte aux lettres n’a plus aucun sens ? Comment affronter le stress et la peur qui s’installent : avec de l’humour, de l’hystérie, de la lâcheté ou de l’héroïsme ?



Ce cauchemar virtuel aux frontières du chaos fait tomber les barrières morales des auteurs à une vitesse phénoménale: D’abord spectateurs de cette guerre civile qui frappe la France, ils deviendront vite des victimes, pour finalement finir par participer au massacre, en sombrant dans la violence sous sa forme la plus extrême.



Au fil des pages, les auteurs vont nous plonger de plus en plus profondément dans cette fiction au parfum de réalité qui fait froid dans le dos. Et même si on ne connaît toujours pas la véritable origine de cette guerre civile, l’ambiance semble bien réelle et les situations font réfléchir le lecteur.
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La où naît la brume

Christian Perrissin est bien connu dans le monde de la BD avec ses œuvres à succès comme El Nino, Les Munroe ou récemment encore Alexandra David-Neel – Les chemins de Lhassa.

J’avais d’ailleurs beaucoup aimé « Le vent des cimes » en duo avec Buche.

Et dans presque tous ces ouvrages, il nous fait rêver de voyage et d’aventure comme si cela était ordinaire. Certains, d’ailleurs, sont inspirés de faits réels.





Dans « là où nait la brume », Christian Perrissin nous emmène encore une fois bien loin, sur l’île de Terre Neuve, au large de la côte atlantique du Canada : une terre froide et humide.



Et le trait épais, précis, exempt de superflu, de Christophe Gaultier, se prête particulièrement bien à retranscrire un paysage froid et austère, bien à l’opposé des quelques personnages rencontrés lors du récit, plutôt accueillants et serviables.



Les effets se limitent essentiellement à des perspectives et/ou des techniques de hachures et de jeux d’ombres. Les coups de crayons semblent avoir été jetés rapidement sur le papier, et cela avec un naturel bluffant et une belle maîtrise. L'ensemble parait simple et rustique à l’image du territoire et de la culture décrits.



Les couleurs de Marie Galopin paraissent ternes et sombres, mais mettent en place subtilement et très efficacement l’ambiance pesante du récit. Chaque environnement a sa couleur dominante : plutôt brun/orange pour la ville, vert/bleu pour l’océan etc…

Grace à ses couleurs, on prendrait presque un gros rhume tellement l’humidité est suggérée.

Coté scénario, Christian Perrissin nous décrit une quête initiatique et introspective plutôt moralement violente mais psychologiquement trépidante. Ce jeune homme qu’est Josh, recherche son père presque détesté. Il cherche à renouer avec cet homme « cruel ».

Et c’est à travers l’absence physique de ce père que, petit bout par petit bout, il en découvre finalement son véritable sentiment à son égard, et comprend aussi surtout la réelle émotion que son père avait pour lui.



L’enquête est lente, presque végétative, donnant ainsi une belle place au dessin, et aux paysages surprenants quant à leurs sensations insufflées, de bien-être et du besoin de les contempler malgré le climat difficile.



La narration est splendide et efficiente, nous maintenant ainsi en haleine, loin de la « monotonie ambiante », jusqu’à l’inattendu aboutissement, où l’absurde du récit finit par prendre tout sens !



Cette histoire est donc avant tout une aventure psychologique dans un environnement étrangement beau mais sévère et rigoureux.



Un livre presque simple mais infaillible.


Lien : http://www.7bd.fr/2017/10/la..
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La où naît la brume

Gaultier réussit haut la main une mer chahutée, une forêt puissante, une falaise répulsive, ce que les couleurs de Marie Galopin accompagnent brillamment, en tonalités et lumières froides.
Lien : http://bdzoom.com/119305/bd-..
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La où naît la brume

J’avais flashé sur la couverture, que je trouvais très belle. Parfois, c’est l’occasion de faire une belle découverte, et parfois non…

Un homme quitte Fécamp pour Terre-Neuve, à la recherche de ses racines, thème pas très original certes, mais qui peut générer de belles émotions si l’histoire tient la route et que les dessins sont jolis.

Les dessins m’ont beaucoup plu, ici c’est plutôt la grosse couche de pessimisme et de désespoir qui a eu raison de moi. L’histoire toute entière est immensément triste, les révélations sont déprimantes et rien ne semble pouvoir aider le personnage à aller mieux.

L’intrigue est sombre, lourde, on sent bien qu’il y a des secrets et qu’ils ne sont pas gais, mais là, l’auteur a peut-être un peu trop surenchérit dans la noirceur.

J’aurais eu besoin d’un peu d’espoir à la fin pour pouvoir vraiment apprécier cette bande dessinée.

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La où naît la brume

Josh part à la recherche de son père et de sa propre identité. Il est sous anxyolitiques, ne bande plus, pour finalement se jeter dans l'alcool.

Une quête existentielle de Fécamp à Terre-neuve. L'histoire vaut surtout pour l'originalité de son cadre, illustré par un graphisme adéquat. Le fond, lui, aurait pu être un peu plus creusé. Dommage.



Lu en août 2017.
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La où naît la brume

Au final, Là où naît la brume est plutôt un bon album, bien construit, narré et illustré, mais sans surprise.
Lien : http://www.bodoi.info/la-ou-..
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La où naît la brume

C'est une aventure contemporaine qui nous entraîne au Canada du côté de Terre Neuve et sur les abords du fleuve Saint-Laurent. Les paysages seront assez mornes et austères avec un mauvais temps qui se déchaîne continuellement. On est loin du cliché carte postale sur la région et c'est bien mieux.



On suit une sorte de voyage initiatique que réalise un fils ayant quitté son père sur de très mauvais termes il y a bien longtemps. le conflit a pour base une éducation à la dure. Il est venu pour chercher des réponses à ses questions existentialistes. Du déjà vu certes mais traité avec plus de psychologie car le fils n'est pas non plus très facile. Sombre mais intelligent.



Le rythme est assez contemplatif ce qui nous permet de bien suivre ce récit. Le dessin nous plonge également dans la déprime et le pessimisme ambiant. Il y aura au bout du compte un étonnant secret de famille à découvrir là où naît la brume.
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La où naît la brume

Une histoire profondément sombre, mais racontée avec intelligence. Se lit peut-être trop vite.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Le porteur d'histoire (BD)

Le Porteur d’histoires, Christophe GAULTIER

Album d’après la pièce de théâtre d’Alexis MICHALÍK. J’avais lu cette BD en 2017, je la redécouvre après avoir vu la pièce en question. Les premières pages sont magnifiques, une belle réflexion sur les pouvoirs de la fiction. La suite déroule un scénario remarquable, digne de Dumas… Une invitation à se plonger dans les romans et à se laisser porter par les histoires.
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Le porteur d'histoire (BD)

De l'Histoire, des histoires...

Dans ce parfait exemple de créativité, à l'instar des poupées russes, chaque récit ouvre une parenthèse qui permet d'en raconter un autre, puis encore un... Cette délicieuse spirale fait remonter le temps, voyager à travers différentes contrées, renouer avec des époques imaginaires, réelles, les deux en même temps, peut-être ?

Pour quiconque n'a pas eu la chance de voir jouer la magnifique pièce d'Alexis Michalik, récompensée de deux Molières en 2014, la bande dessinée qui en a été inspirée parcourt tout l'univers de l'auteur avec un sens du rythme intact, toujours incroyable, et des décors un peu plus nombreux, facilités par les crayons du dessinateur dont la dimension picturale rend magnifiquement grâce au texte en y associant une très jolie portée poétique, avec de fins traits pastels, ici et là.

Pas de doute, que l'on soit assis dans un fauteuil rouge ou que l'on tourne les pages de l'ouvrage, c'est bien le même tourbillon qui agit sur nos sens pour nous procurer cette délectation qui d'abord hypnotise puis paralyse, celle qui fait que lorsque la narration touche à sa fin, on ne veut ni ne peut y croire, n'aspirant qu'à une seule chose, c'est qu'à défaut de se répéter, l'histoire continue...
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Le porteur d'histoire (BD)

Alexis Michalik est metteur en scène et auteur français. Parmi ses pièces, j'ai pu voir Le Cercle des illusionnistes (loufoque et poétique sur Houdini et Méliès) ainsi que Le Porteur d'histoire (qui a obtenu deux Molière). Mon avis ? Tout simplement la plus belle pièce de théâtre que j'ai pu voir.



Il y a tout dedans : la poésie, la transmission, la famille, le mystère, la littérature, l'Histoire dans l'histoire. On voyage en Algérie, au Canada et en France et dans les époques avec les années 2000, le XIXe siècle, etc. On rencontre des auteurs tels qu'Alexandre Dumas. J'ai aimé évoluer dans cette histoire à tiroirs. C'est passionnant et c'est touchant. La scène était épurée, le texte beau et les acteurs parfaits. Bref un gros coup de cœur pour une pièce que je ne cesse de recommander.



Quelques années après avoir vu la pièce, je souhaitais retrouver la magie de cette histoire. Peut-être que la barre était trop haute mais ça ne l'a pas fait. J'ai trouvé l'histoire beaucoup plus confuse et surtout moins touchante. Les dessins étaient trop réalistes, et je n'ai pas été emportée par le style du dessinateur (mais c'est vraiment subjectif !).



Donc si la pièce se jouait à nouveau, foncez la voir ! Le scénario est aussi disponible aux éditions Les Cygnes / Presses électroniques de France.
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
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Le porteur d'histoire (BD)

Ce n’est pas si souvent qu’on se dit, en plein milieu d’un album, que l’on a entre les mains un petit chef d’œuvre et que l’on n’a pas envie que sa lecture s’arrête.
Lien : http://www.actuabd.com/Le-Po..
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Le porteur d'histoire (BD)

Concentration requise pour ce roman graphique. Histoire dans histoire, dans histoire... à la façon des poupées russes. La vie de Martin, après la mort de son père et la découverte de carnets, va devenir passionnante. Destination : l’Algérie et retour sur Alexandre Dumas. Une histoire captivante qui semble réelle. Dessins travaillés et couleurs sombres. Un chef-d’œuvre d’intelligence.
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Le porteur d'histoire (BD)

Cette bande dessinée est une adaptation du roman du même nom d’Alexis Michalik. Le trait est épais, comme travaillé à la pointe noire, avec un grain, les couleurs sont naturelles et saturées, beaucoup d’ocre rouge, de gris bleutés. L’histoire fonctionne comme un roman à tiroir, à l’image des mille et une nuits. Martin Martin arrive dans un village perdu des Ardennes pour y enterrer son père. Cette histoire va l'entraîner, après la découverte de manuscrits, en Algérie, puis par le biais de ces textes, dans des temps plus anciens. C’est une chasse au trésor à travers l’Histoire et aussi par le biais de récits imbriqués, on va y croiser entre autres Alexandre Dumas et remonter encore bien plus loin dans le temps. J’ai aimé l’histoire, ce mode de narration, l’histoire elle-même, j’ai trouvé le graphisme de qualité, mais je ne suis pas du tout convaincu par la symbiose entre les deux, je ne suis pas certain que l’adaptation apporte grand chose de plus au roman d’origine, il n’y a pas d’envolées lyrique, fantastiques, merveilleuses, comme la couverture aurait pu le laisser supposer, le rapport entre le texte et l’image reste trop terre à terre et malgré la qualité indéniable de cette bande dessinée, je reste sur ma faim.
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Le porteur d'histoire (BD)



C’est l’histoire d’un voleur de voiture, perdu dans la forêt ardennaise qui se retrouve en possession d’une édition originale du Comte de Monte-Cristo… C’est l’histoire du jeune Alexandre Dumas tombé sous le charme de la belle Adélaïde Edmonde de Saxe de Bourville…



C’est l’histoire d’une famille noble disparue sous la révolution… C’est l’histoire d’Eugène Delacroix jeune peintre promis à un bel avenir et confident des amours épistolières d’un futur grand écrivain et d’une riche aventurière... C’est l’histoire d’une société secrète dirigée par des femmes dans l’Antiquité…



C’est l’histoire de deux frères qui héritent d’une bibliothèque sacrément garnie… C’est l’histoire d’un trésor peut-être enfoui entre Jérusalem et Gibraltar... C’est l’histoire d’une mère et de sa fille qui se séparèrent à Marseille et ne se revirent plus jamais…



C’est l’histoire d’un homme qui se perd quelque part en Algérie au mois de mai 2001…. Voilà, l’histoire peut commencer.



Enorme succès pour la pièce de théâtre d’Alexis Michalik qui a été couronnée de deux Molières en 2014, succès critique et public mérité. Pour les malchanceux qui n’ont pu la voir sur scène, jeté vous sur cette formidable adaptation du non moins formidable Christophe Gaultier.



Dessinateur au talent rare, Gaultier s’approprie l’histoire ou plutôt les histoires du dramaturge et avec une épatante mise en image réussi à emporter le lecteur très loin. Une bédé pour rêver, une bédé pour réfléchir, une bédé tendre pour l’enfant qui est en nous et qui a tellement envie qu’on lui raconte des histoires.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le porteur d'histoire (BD)

♫C'est vrai, je ne fus pas sage

Et j'ai tourné bien des pages

Sans les lire, blanches, et puis rien dessus

C'est vrai, je ne fus pas sage

Et mes guerriers de passage

A peine vus, déjà disparus

Mais à travers leur visage

C'était déjà votre image

C'était vous déjà et le coeur nu

Je refaisais mes bagages

Et poursuivais mon mirage♫

...(vous avez trouvé !!?)

-----♪---♫---🎶--🎵--🎶---♫--♪---



Le Savoir est la source de la vie

----ArBre-CaLice----

Symbole des LYsistrates

Adélaïde Edmonde de Saxe de Bourville

La tac-tac tique d'Alex Michalik

Qu'est-ce qu'une histoire ?

C'est le fondement d'une vie humaine

Chaque fiction cache un fait réel

Edmond D'Antés ! un Trésor, un livre rouge et noir

L'histoire est mouvante

comme Gravée dans le sable,

Ma dernière lecture, ancrée dans ma mémoire

Je craque , confusions, faut que je rallume

Conte de Cristaux, tout ça ne vaut pas un clair de lune

Souvent, le récit du vainqueur est celui qu'on retient

Histoire n'est pas gravée dans la Pierre

qui nous roule, Dumass fils ou le père

Moussent que Terre, De la Croix, Gégène peint

On reconnait la Fontaine sur un site algérien

S'il est bon de parler

meilleur est de me taire

♪C'est là que j'ai compris tout à coup

[...] Ma plus belle Histoire d'amour, c'est vous ! ♪

Barbara- 1967 -









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Le porteur d'histoire (BD)

A la première lecture de cette honnête BD, je me suis dit super, je retrouve la gamberge en zig-zag de ce diable de Michalik et c'est bien d'avoir le temps, de pouvoir mémoriser ce qu'on vient de recevoir avant de devoir enregistrer d'autres infos et de se perdre dans le labyrinthe.

Le labyrinthe d'un récit qui part d'Algérie à notre époque pour nous emmener très vite à l'époque d'Alexandre Dumas et de Delacroix, pour nous faire revenir ensuite aux seventies en France et au canada, puis au moyen-âge et à la renaissance en France et en Italie, puis de nos jours à Marseille, enfin de mémoire je m'y pers encore un peu, heureusement qu' il n'y a pas pléthore de personnages !

Car après avoir vu la pièce, j'étais sonné. Bluffé par le brio des dialogues, la sobriété de la mise en scène minimaliste, le punch de tous les acteurs, la magie de ce scénario qui nous promène d'un bout à l'autre du globe et du temps, en aller-retours incessants sans nous laisser une seconde de répit. Sonné et enthousiaste, mais incapable de retrouver l'enchaînement des étapes de ce tour du monde, de cette histoire magique de course vers un trésor caché par une lignée de femmes de têtes.



Cette BD est plutôt bien construite, elle fait le job pour ce qui concerne la restitution du scénario et ça, pour moi c'est le plus.

Mais je l'ai relue dans la foulée et j'aurais peut-être pas dû, car j'y ai trouvé du moins...

Le moins, c'est que l'imagerie n'est pas vraiment à la hauteur. Trop laborieuse je dirais. Trop étriquée.

Certes, la pièce prend un parti-pris de sobriété pour la mise en scène : quasiment pas de décors, pas de costumes clinquants, assez peu de musique pour autant que je me souvienne. Pour nous capter, tout tient sur l'expertise des acteurs et le tonus des dialogues, et au théâtre ça marche à donf !

Mais en BD, on ne peut pas trop se permettre de placer sans arrêt des bulles énormes pour accueillir du texte à rallonge, ou un tas de bulles dans chaque vignette à cause d'un dialogue ping-pong ! L'équilibre entre dessin et texte est difficile à trouver, toujours. Ici il a donc fallu élaguer, pour ne garder que l'essentiel. C'est ce qui a été fait, c'est normal et c'est heureux.

Mais le brio du texte et du jeu n'est pas remplacé par celui de l'imagerie. C'est ballot pour une BD ! Beaucoup de cadrages sur les visages ou les personnages en demi-pied, des champs contre-champs, des intérieurs, assez peu de paysages et ils sont souvent sommaires, trop peu de vignettes pleine-page ou demi-page, trop rien qui claque, même pas la couleur puisqu'on est presque toujours en camaïeu d'ocres...

Une BD honnête, donc, loin d'être nulle mais je ne crie pas au chef-d'oeuvre.

Après la première lecture, je m'étais permis de reprocher à une babélienne (Ninaalu pour ne pas la nommer) sa note de 2.5. Je la trouvais trop sévère. Je crois que j'aurais mieux fait de me taire, puisque je ne surenchéris que d'un demi-point...

Enfin bon, disons que cette BD, c'est quand-même un bon moyen pour choper l'envie de voir la pièce !
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Le porteur d'histoire (BD)

(IK971) Avis partagé pour cette mise en abyme d'histoires dans l'univers de Dumas. le graphisme pastel mais avec un peu de caractère (des parties plus sombres, deux trois planches pleine page) sied bien à ce récit. Le scénario nous tient en haleine. J'ai aimé les références littéraires introduites astucieusement mais ne sont-elles pas trop nombreuses pour nos élèves ? les sauts chronologiques ainsi que la complexité des références peuvent les perdre s'ils ne sont pas accompagnés, mais a contrario ils peuvent accrocher au suspense à la Dan Brown. Sans être un grand coup de coeur, pourquoi pas pour le Prix.
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Le porteur d'histoire (BD)

Quelle surprise de découvrir ici que cette BD est tirée d'une pièce de théâtre.



J'ai beaucoup aimé cette histoire, j'ai bien accroché dès le début et le mystère est permanent.

Une BD qui mêle histoire, littérature et histoire de famille.

une très belle découverte.
Lien : http://www.pagesdelecturedes..
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Le porteur d'histoire (BD)

Un excellent roman graphique qui enchaîne les flash-backs, et les détours dans les méandres de l’histoire. On appréciera :

1 - l’histoire totalement captivante avec tous ses rebondissements

2 - L’Histoire mise en valeur avec les retrouvailles de grands personnages

3 - La portée philosophique qui nous interroge sur notre perception de l’Histoire, vision filtrée des histoires passées.

Un très beau cadeau à offrir.

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