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3.96/5 (sur 14 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Professeur de littérature française et Maître de conférences à l'université de Montpellier III, membre de l'Institut universitaire de France, elle est également membre de RIRRA21 (Représenter, Inventer la Réalité, du Romantisme à l'Aube du XXIème siècle).
Elle est reconnue comme une spécialiste des relations entre presse et littérature.



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A l'occasion du 24e Rendez-vous de l'Histoire de Blois, Sylvain Venayre & Marie-Ève Thérenty vous présentent l'ouvrage "Le monde à la une : une histoire de la presse par ses rubriques" aux éditions Anamosa Petite Egypte. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2489350/le-monde-a-la-une-une-histoire-de-la-presse-par-ses-rubriques Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Un mouvement littéraire est un large groupe d’écrivains qui, à une époque donnée, sont réunis par un courant de pensée, c'est à dire par des tendances intellectuelles fortement caractérisées, et qui produisent une analyse commune de la situation politique et artistique du moment.
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L’opulence a de beaux privilèges, et les plus enviables sont ceux qui permettent de développer les sentiments dans toute leur étendue, de les féconder par l’accomplissement de leurs mille caprices, de les environner de cet éclat qui les agrandit, de ces recherches qui les purifient, de ces délicatesses qui les rendent encore plus attrayants. Si vous haïssez les dîners sur l’herbe et les repas mal servis, si vous éprouvez quelque plaisir à voir une nappe damassée éblouissante de blancheur, un couvert de vermeil, des porcelaines d’une exquise pureté, une table bordée d’or, riche de ciselure, éclairée par des bougies diaphanes, puis, sous des globes d’argent armoriés, les miracles de la cuisine la plus recherchée ; pour être conséquent, vous devez alors laisser la mansarde en haut des maisons, les grisettes dans la rue ; abandonner les mansardes, les grisettes, les parapluies, les socques articulés aux gens qui payent leur dîner avec des cachets ; puis, vous devez comprendre l’amour comme un principe qui ne se développe dans toute sa grâce que sur les tapis de la Savonnerie, sous la lueur d’opale d’une lampe marmorine, entre des murailles discrètes et revêtues de soie, devant un foyer doré, dans une chambre sourde au bruit des voisins, de la rue, de tout, par des persiennes, par des volets, par d’ondoyants rideaux. Il vous faut des glaces dans lesquelles les formes se jouent, et qui répètent à l’infini la femme que l’on voudrait multiple, et que l’amour multiplie souvent ; puis des divans bien bas ; puis un lit qui, semblable à un secret, se laisse deviner sans être montré ; puis, dans cette chambre coquette, des fourrures pour les pieds nus, des bougies sous verre au milieu des mousselines drapées, pour lire à toute heure de nuit, et des fleurs qui n’entêtent pas, et des toiles dont la finesse eût satisfait Anne d’Autriche.

FERRAGUS
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Au sujet du quotidien "la Fronde" au personnel 100% féminin, créé en 1897 par Marguerite Durand :
Une observation que tout le monde a faite [...], c'est que ce journal rédigé par des femmes, pour servir les intérêts des femmes, est en réalité extrêmement peu féminin. Si l'on n'en était pas averti, si l'on ne faisait point attention aux signatures, on pourrait croire que ces longs et consciencieux articles, très informés et souvent fort instructifs, ont été écrits par des savants austères ou par de paisibles professeurs.

in "Ce que pensent les hommes", le Temps, 25 décembre 1897, cité dans le chapitre "Les frondeuses ou les Bradamante / le premier journal quotidien de femmes : la Fronde" p.138
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Ces premières difficultés vaincues, quelques amis bien intentionnés tentèrent de me détourner d'une expédition, au demeurant fort hasardeuse, et m'engagèrent vivement à rester au logis. On fit miroiter à mes yeux les plaisirs les plus attrayants. Un jour je rangerais dans des armoires des lessives embaumées, j'inventerais des marmelades et des coulis nouveaux ; le lendemain, je dirigerais en souveraine la bataille contre les mouches, la chasse aux mites, le raccommodage des chaussettes. Deux fois par semaine j'irais me pavaner à la mode, aux offices de la cathédrale et à ces délicates conversations entre femmes où, après avoir égorgeaillé son prochain, on se délasse en causant toilettes, grossesses et nourrissages. Je sus résister à toutes ces tentations. A cette nouvelle, on me traita d'"originale", accusation bien grave en province ; mes amis les meilleurs et les plus indulgents se contentèrent de douter du parfait équilibre de mon esprit.

tiré de Jane Dieulafoy "La Perse, la Chaldée et la Susiane" Hachette 1887, p.2, cité dans le chapitres "les aventurières ou les amazones" p.178.
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En tant qu'historienne de la presse, j'ai été moins effarée par le faible nombre de femmes présentes dans les colonnes serrées du journal avant la Seconde Guerre mondiale que par la manière dont l'histoire de la presse les avait complètement effacées alors même qu'elles étaient parfois, malgré leur faible nombre, à l'origine de pratiques, de postures et de poétiques innovantes, peut-être pensées sous la contrainte du genre, mais finalement souvent adoptées et prolongées ensuite par l'ensemble de la profession. Que Delphine de Girardin, la créatrice de la chronique parisienne ou Séverine, recherchée par toutes les rédactions des quotidiens à la Belle Epoque, n'aient pas leur place attitrée dans le Panthéon des journalistes exactement comme Emile Zola ou Albert Londres m'a semblé plus que curieux : injuste. J'ai réalisé cette enquête pour proposer une autre histoire de la presse, complémentaire de l'histoire traditionnelle.

(Avant-propos, pp.9-10)
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