Ils s’observent. Quand ils se tassent dans le bateau de sauvetage, gelés, pas un qui paraisse plus habile de ses gestes, plus libre dans son corps une fois sorti de l’eau. Même celui-là, supérieur dans la hiérarchie du bateau et du travail : il a le torse un peu creusé d’un enfant maigre, le trou au niveau de son thorax semble accuser une défaite.
Ils sont nus et harassés dans une égalité parfaite.