La musique de Verdi arrachait aux instruments des accords inimaginables, les faisant crier, susurrer, gémir, pleurer, tonner, pressant le public avec une sonorité mâle et puissante que Tecla n’avait jamais entendue auparavant.
Il y avait quelque chose de sensuel dans tout cela, et Tecla le ressentait au plus profond d’elle-même. Verdi qui jouait. Verdi qui dominait le clavier avec une fureur contenue, contrôlée, qui arrachait à l’instrument l’accord désiré, si hardi, si neuf.