La création linguistique fait sans cesse usage de processus analogiques, d'où les néologismes auxquels les puristes font la chasse ou encore les créations spontanées des enfants et de la langue populaire, qui souvent d'ailleurs ne respectent pas l'étymologie savante (voir l'américain 'peacenik', militant pour la paix, sur 'beatnik', lui-même formé sur 'spoutnik'). Rien ne s'oppose à la création d'un mot nouveau, qu'il soit d'étymologie savante ou populaire, lorsqu'il y a un besoin à combler. Simplement, en France, il faut la bénédiction de l'Académie et du Haut-Comité de la langue française.