Citations de Martin Lings (126)
C’est à cette occasion que le Prophète prononça cette prière : « Ô Dieu, fais que Médine nous devienne aussi chère que La Mecque, ou même plus chère. Bénis pour nous ses eaux et ses céréales, et écarte d’elle sa fièvre aussi loin que Mahya‘ah. »
Un autre homme appartenant aux « Gens du Livre » embrassa l’Islam à cette époque : le rabbin Husayn ibn Sallâm, des Bani Qaynuqâ‘.
Les musulmans de Médine avaient reçu du Prophète le titre de Ansâr, ce qui signifie les Auxiliaires, tandis que les musulmans appartenant aux Quraysh et à d’autres tribus qui avaient quitté leurs foyers pour émigrer vers l’oasis étaient appelés Muhâjirah, c’est-à-dire les Émigrants.
Jamais il n’y eut un jour de plus grande réjouissance. 'Le Prophète de Dieu est arrivé ! Il est arrivé !' : tel était le cri joyeux que répétaient les voix de plus en plus nombreuses des hommes, femmes et enfants qui s’étaient rassemblés le long de la route.
Le vendredi matin, il quitta Qubâ’ et, l’heure de midi arrivée, lui et ses compagnons s’arrêtèrent dans la vallée de Rânûnâ’ pour faire la prière avec les membres du clan khazrajite des Bani Sâlim qui l’attendaient en cet endroit.
Plusieurs messages lui parvinrent bientôt, montrant que le peuple de Médine l’attendait avec impatience.
Le Prophète était arrivé dans l’oasis le lundi 27 septembre 622 de l’ère chrétienne.
Regardant Abû Bakr, le Prophète lui dit : 'Ne t’inquiète pas, car certes Dieu est avec nous', puis il ajouta : 'Qu’en est-il, selon toi, de deux lorsque Dieu est leur troisième ?'
Lorsqu’ils eurent cheminé un peu au-delà des limites de La Mecque, le Prophète arrêta son chameau et, regardant en arrière, il prononça ces paroles : 'Tu es, sur toute la terre de Dieu, le lieu qui m’est le plus cher et celui qui est le plus cher à Dieu, et si mon peuple ne m’en avait pas chassé, je ne t’aurais pas quittée.'
Le Prophète sortit de la maison. Dieu détourna leurs regards en sorte qu’il passa au milieu d’eux inaperçu et poursuivit son chemin sans être inquiété.
Abû Bakr avait demandé au Prophète la permission d’émigrer, mais il lui avait été répondu : « Ne te hâte pas de partir, car il se peut que Dieu te donne un compagnon. »
À ‘Aqabah, ces douze hommes firent serment d’allégeance au Prophète, scellant un pacte qui est connu sous le nom de « premier ‘Aqabah »
Abû Bakr refusa de renoncer à sa mosquée et il releva officiellement Ibn ad-Dughunnah de son engagement, disant : 'Je me contente de la protection de Dieu !
Le lieu de votre émigration m’a été montré : j’ai vu un pays bien arrosé, riche en dattiers, situé entre deux étendues de pierres noires.
Il s’agit à coup sûr du prophète dont les juifs nous ont annoncé la venue. Qu’ils ne soient donc pas les premiers à le reconnaître !
Tandis que je dormais dans le Hijr, Gabriel vint à moi [...] Il y avait là un animal blanc, tenant de la mule et de l’âne, qui portait sur ses flancs des ailes [...] et chacune de ses foulées couvrait la distance que l’oeil est capable d’embrasser.
Il m’a été révélé qu’une troupe de djinns tendaient l’oreille et qu’ils disaient ensuite : En vérité nous avons entendu un Coran merveilleux qui guide vers la rectitude, et nous y croyons.
Gabriel était venu à lui une fois et l’avait chargé de transmettre à Khadîjah des salutations de Paix de la part de son Seigneur et de lui dire qu’il avait préparé pour elle une demeure dans le Paradis.
‘Umar se rend alors chez Muhammad, où, après une confrontation initiale tendue, il déclare sa foi en Dieu et en Son messager, entraînant la joie et les acclamations parmi les musulmans présents.
Touché par la beauté et la noblesse des versets qu'il lit, ‘Umar décide de se convertir à l'Islam.