Martin McKenna

Amateur de roman fantasy, je ne pouvais pas ne pas feuilleter cet ouvrage que j’ai trouvé dans la bibliothèque de mon fils.



Ce livre rassemble tout un ensemble d’œuvres réalisées soit à la peinture, soit via l’outil informatique (Adobe Photoshop,

Corel Painter).



Toutes ces représentations m’ont surpris. En effet, dans les romans fantasy que j’ai lus (Le trône de fer, le Roi et l’Assassin, l’épée de Vérité, les chroniques de Thomas Coventry …) mon imaginaire n’a jamais vu les personnages aussi monstrueux. Peut-être manquerai-je un peu d’imagination !!!



J’avoue en avoir pris plein les yeux et cela va

nourrir mes prochaines lectures dans ce genre littéraire.



Même si j’ai eu plaisir à me promener dans cette galerie de représentations de fées, sorcières, monstres et héros, cela reste un ouvrage pour personnes averties.

Edgar voulait un chien mais il a eu Jarvis, un poulpe. Déçu, le petit garçon va tout de même essayer de dresser son poulpe-chien mais Jarvis semble bien trop intelligent pour ça.



Un album très joliment illustré qui évoque avec humour, et parfois plus sérieusement, l'acceptation des différences, le libre arbitre et l'attachement.

Ma fille participant au prix des Incorruptibles 2017, c'est avec grand plaisir que je vais partager ses lectures.



Et ça commence par un grand coup de coeur avec Entre Chien et Poulpe de Martin McKenna. Une histoire aussi loufoque que semble l'être son auteur !



Edgar rêve d'avoir un chien de compagnie et de gagner le concours de chiens. Sauf que c'est un poulpe qui lui est offert pour son anniversaire ! Et pas n'importe quel poulpe : Jarvis est un peu spécial, complètement incapable de rentrer dans le moule et de faire semblant d'être un chien.



C'est donc de différence et de tolérance dont il est principalement question dans cet album : comment s'accepter tel que l'on est et surtout, comment accepter l'autre tel qu'il est.



L'humour est un point important; c'est ce que ma fille a retenu de l'album. Un humour qui joue sur le décalage entre le sérieux d'Edgar et le côté loufoque de Jarvis.



Le récit est servi par de magnifiques illustrations qui délivrent à elles seules des clés importantes pour l'histoire. J'apprécie beaucoup, dans un album jeunesse, lorsque le récit et les illustrations se complètent.

Et puis vraiment, quel jeu de lumière ! J'ai notamment en tête deux illustrations jouant l'une sur l'ombre à la tombée de la nuit, l'autre sur un coucher de soleil. Quel beau travail !

Et que dire de la couverture intérieure très colorée sur laquelle sont dispersés plusieurs Jarvis déguisés en personnages célèbres (Sherlock Holmes, Dorothy, vampire, super-héros, mime...) !



Il y a cependant beaucoup d'implicite dans ce livre. Sans compter les références dont je viens de parler sur la couverture intérieure, il y a aussi des passages qui mériteront que l'on s'y arrête, pour que l'enfant en comprenne toutes les implications.

Est-ce un point positif ou négatif ? Je ne saurais dire... L'enfant ne comprendra pas toutes les subtilités si l'on se contente de lui lire l'histoire d'un trait. Mais je trouve toujours intéressant de discuter d'une histoire avec son enfant. Le plaisir de lire ne réside pas simplement dans l'acte de lecture, mais aussi dans le partage qu'il suscite (et je suis sûre que les babeliotes ne me contrediront pas).



En conclusion : tout est bon ! Je ne peux que vous conseiller de vous jeter dessus !

A travers cet album, Martin Mckenna invite les jeunes lecteurs à faire l’expérience de l’altérité et de la tolérance, à partir d’une histoire complétement fantaisiste et loufoque. Or derrière le caractère humoristique et surréaliste des situations décrites et illustrées, se cache une importante et profonde leçon de vie.
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Le jeune Edgar désire plus que tout avoir un chien pour animal de compagnie. Ne me demandez pas comment, mais à la place d’un chien Edgar va avoir un poulpe. Pas n’importe quel poulpe non, un poulpe très intelligent surnommé Jarvis. Le problème c’est que Jarvis ne correspond pas aux attentes d’Edgar. Impossible de le dresser comme un chien. Edgar en fait toujours trop ! Laissez-vous prendre par les illustrations qui montrent à chaque fois tous les malheurs d’Edgar et de quelles façons Jarvis semblent en être le responsable. Jusqu’au jour où…

Un merveilleux conte sur la différence, la singularité, le fait d’être unique. On voit à quel point les enfants aiment ce qui reste dans la normalité. Il y a de quoi se sentir mal et avoir peur du ridicule lorsque Jarvis fait vivre à Edgar de nombreuses péripéties. Mais lorsque tout cela va trop loin et que Jarvis est blessé c’est alors qu’Edgar prend conscience de la valeur de son ami. Les dessins sont tout en tendresse et en finesse. Ils nous font entrer dans un monde loufoque qui correspond bien au caractère de Jarvis. Un joli conte décalé à découvrir en famille pour en apprendre plus sur la notion d’amitié. Bonne lecture.




Lien : http://latelierdelitote.cana..

Un album jeunesse loufoque et hilarant ! Les illustrations sont originales et très travaillées, pleines de détails qui réjouissent les adultes autant que les enfants.

Edgar rêve d'avoir un chien mais on lui offre un poulpe ! Un poulpe parfait dont Edgar ne veut pas. Une jolie histoire d'amitié et d'acceptation des différences. Le livre fait un carton chez nous, et personne ne se lasse de le relire !

La 1ère couverture est d'emblée amusante.



Ses promeneurs d'animaux de compagnie se retournant sur le passage d'un écolier tenant un poulpe en laisse.







Pas commun en effet, plus original que le choix du chien, du cochon d'inde, du poisson rouge ou du chat, c'est certain.







L'album est à peine ouvert que la 1ère image en fait une affaire, un évènement.



Une bête de compagnie très remarquée donc mais est-elle très remarquable?



Certains animaux n'en font qu'à leur tête, c'est bien connu, vous le savez bien chers lecteurs.







Page de garde, cela répond à cette question sans faux pli, remarquable!



Aviez-vous déja rencontré un poulpe en habit de pharaon, de pirate, de dompteur de fauve, de superpoulpe, de mime, de reine mère des poulpes, d'alien tout vert, de viking, de Picasso des pinceaux multiples?



Il y a de la proposition, non?







L'aventure sera t-elle toutefois pour le lecteur à la hauteur des mêmes espérances que celles du petit maître écolier (qui, à contrario, ne sait plus où se mettre devant cette joyeuse expansivité)?





Vouloir un chien et se récolter au final un poulpe savant demande une force d'adaptation certaine, il faut recomposer pour Edgar.



Assis, couché, chercher un os, c'est très compliqué à faire comprendre à un poulpe qui sait jongler et faire des purées goûteuses aux saucisses.





Martin Mc Kenna joue d'une forme de non-sens amusant, n'existant que par le truchement des désirs simples d'un petit garçon lambda.



Le décalage est délirant et il faudra faire joyeusement avec.





C'est un peu comme tout, à ce niveau.



Il faut apprendre la frustration mais peut-être que celle-ci aura un meilleur goût.



Vive Jarvis le poulpe!

Jarvis est un poulpe hyper intelligent qui bien sûr ne fait pas exactement ce que lui demande son maître. Il fait tout en mieux. Quand on lui dit « couché », on le retrouve bordé avec doudou et couverture. Quand on lui dit « fait le mort », il ressort en momie zombifiée… Et quoi de plus drôle pour le lecteur que de voir la tête déconfite de ce jeune maître face aux attentions malicieuses de son animal de compagnie pas comme les autres.



Le reste de l’histoire est plutôt commun, Jarvis ne rentre pas dans les cases dictée par son maître et va partir pour ne pas le décevoir plus. Seules les excuses d’Edgar pourront le faire revenir. J’y est retrouvée un petit côté de Bleu, bleu, beu de Polly Dunbar ainsi que de Cet élan est à moi d’Olivier Jeffers. Deux albums qui m’ont beaucoup, ce qui est aussi le cas de celui-ci.



Du côté des dessins, Martin McKenna utilise l’ensemble des feuilles, parfois pleine page, parfois avec plusieurs dessins. Il adapte complètement sa mise à page à son message et fait se répondre texte et images pour plus de fluidité. Il joue sur le décalage entre les deux grâce à un trait très comique. Son poulpe m’aurait presque fait penser à un extraterrestre par moment mais ce sont surtout ses expressions qui charment le lecteur.



Une jolie proposition qui devrait largement plaire aux enfants. En tout cas, moi, je vais prendre plaisir à leur raconter.
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Ce livre est un recueil réalisé par l’auteur auprès d’artistes connus ou moins connus pour présenter leur travail. Tantôt, les œuvres sont des créations pour le compte de société, tantôt elles sont le fruit de l’imagination dont le but est d’agrémenter leur book. L’auteur a voulu aussi faire preuve d’intelligence en donnant des indices sur l’œuvre représentée. Quels sont les outils du dessinateur, et nous remarquons alors que 95% des illustrations sont réalisées sur un ordinateur, mais aussi une histoire, celle de l’œuvre elle-même, ce qu’elle représente pour son artiste.



Le recueil est très intéressant puisqu’il nous montre des œuvres totalement inconnues. Mais bien que le livre soit séparé par thème, il apparaît une large différence de niveau entre les artistes. Les thèmes abordés sont typiques de la fantasy, des elfes, aux décors fantastiques, jusqu’aux guerriers féroces en passant par les jolies demoiselles aux formes parfaites, nous découvrons que certains maîtrisent mieux un domaine par rapport à un autre.



Enfin, le plus marquant est la création par rapport à une photographie sur informatique, qui, faut le reconnaître, est d’une simplicité quasi enfantine. Le seul don que l’artiste a à ce moment de son œuvre, c’est la maîtrise de photoshop.



Dans l’ensemble, ce recueil d’art est bien réalisé, bien pensé, mais le choix des artistes, quant à lui n’est peut-être pas le meilleur. Tant pis…

L’art de la fantasy est un recueil d’images regroupant le meilleur de l’illustration fantasy contemporaine. On y retrouve ...
Lien : http://autrecotedumiroir.net..

J'ai bien ri en découvrant cet album sélectionné pour le Prix des Incorruptibles 2016/2017 dans la catégorie CP. J'avais pourtant un a priori plutôt négatif en l'ouvrant. Une énième histoire d'animal de compagnie. Mais j'avoue que je me suis laissée prendre et que j'ai vite été conquise par Edgar et son « toutou-poulpe ». L'histoire est classique, mais son traitement est plutôt réussi aussi bien dans la narration qui reste très sobre et joue sur l’implicite avec subtilité, que dans les illustrations modernes et pétillantes. Le contraste entre le sérieux du petit garçon et la loufoquerie de son poulpe est très drôle. Une jolie réussite pour Martin McKenna et Le Père Fouettard, petite maison d'édition alsacienne. J’ai une petite préférence pour le titre original : Octopuppy !

Edgar veut un chien, et Edgar a eu Jarvis... "oh."



Mais Jarvis ne veut rien faire comme un chien, il est même plutôt doué pour faire mille autres chose. C'est certain qu'avec sa silhouette - et ses huit bras - il a plus d'un tour dans son sac ce sacré poulpe. Mais Edgar voulait un chien, pas ce Jarvis qui ne correspond pas à son rêve.



Des albums et courts romans sur ce thème il y en beaucoup. Mais celui ci est drôle, original, émouvant et vraiment réussi. On s'amuse de la perplexité de Jarvis, ce toutou-poulpe attachant qui essaie de bien faire. Le texte et les dessins sont irrésistibles et les enfants du CP vont adorer c'est certain. Les illustrations fourmillent de détail, et l'histoire sans y paraitre délivre un joli message.



Coup de cœur pour cet album.

Sélection Prix des incorruptibles 2016/2017

Un joli livre à la couverture épaisse et cartonnée. Le papier et les impressions couleurs sont de très bonne qualité. Les thématiques sont variées (le petit peuple, les sirènes, les villes, etc...), mais certaines mériteraient à mon goût d'être plus développées... rubrique sur les sirènes notamment. Et les artistes sont trop peu nombreux à mon gout... de plus ne vous attendez pas à voir des images de Boris Vallejo, il n'y en a qu'une associée à sa préface. J'y ai toutefois revu des images devenues des grands classiques dans le domaine, et découverts d'autres moins connues avec plaisir! Chaque illustration est décrite et commentée. Ce livre est agréable à parcourir, et les images sont bien équilibrées, un plaisir à voir donc.

Un livre simple, avec de jolies illustrations .Une belle histoire d'amitié entre une petite fille et un caïman de plus en plus encombrant ... Une histoire qui se termine bien où tout le monde trouve sa place. pour les enfants à partir de 3 ans et les plus grands!

On n'a pas toujours ce qu'on veut dans la vie, c'est la leçon qu'apprend Edgar, qui voulait un chien et se retrouve affublé d'un poulpe de compagnie. Jarvis est certes un modèle canin original, mais il semble lui manquer quelques fonctions essentielles. Edgar décide de le présenter malgré tout à un concours... Un album pour apprendre à accepter les autres comme ils sont !

Ce grand album (24 par 27 cm) offre aux jeunes lecteurs (dès 4 ans) une aventure hors du commun, une histoire d’amitié spectaculaire et pleine de rebondissements qui finit aussi tendrement que drôlement.



Les plus :

- Les illustrations sont aussi agréables à regarder quand on a 4 ans que 10, 20, 30…de plus. Il y a quelques traits d’humour dans les dessins que les plus grands seront ravis de trouver

- Si les thèmes de l’amitiés et de la différence ont déjà été maintes fois explorés dans la littérature jeunesse, on apprécie là le côté loufoque et incongru de la chose

- L’héroïne Adelaïde, gamine haute comme trois pommes, aux Dr Martens rouges, est pétillantes et vraiment pleine de ressources. La chute qu’elle apporte à l’histoire est surprenante et bien trouvée. On ne pouvait rien attendre de mieux de sa part...........................
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Entre chien et poulpe est un album drôlement drôle.



Edgar est un petit garçon sérieux, très sérieux, trop sérieux à mon humble avis dans son costume de premier de la classe.



Edgar rêve d'avoir un chien.



Edgar a eu Jarvis comme un animal de compagnie, et c'est un poulpe.



Jarvis est certes intelligent, très intelligent, trop intelligent à mon humble avis, il a beau tout faire pour plaire à Edgar, il ne parvient pas à rentrer dans un moule de chien, son originalité est plus forte que sa volonté.



Une belle histoire qui nous parle des différences et de l'acceptation de celles-ci, de l'amitié plus forte que la différence, et de la richesse qu'apportent ces différences a nos vies.



Les illustrations sont super chouettes, Jarvis est bien souvent irrésistible dans ses postures et ses déguisement.

Edgar rêve d’avoir un chien. Un beau chien, grand, fidèle et intelligent. Mais Edgar reçoit en cadeau un animal de compagnie très différent de ses attentes. Il se voit confier la garde de Jarvis... un poulpe. Jarvis est un animal parfait en tous points, malin, généreux, attentionné, perfectionniste. Trop parfait pour Edgar, même. Le pire défaut de Jarvis : ne pas être un chien. Le poulpe – un compagnon idéal qui fait des efforts pour être aimé par Edgar ..



Une belle histoire d'amitié finalement... Edgar se rend compte de la valeur de Jarvis quand celui ci disparaît . Il se met à le chercher alors.

Deux valeurs fondamentales sont mises en lumière ici: la différence et son acceptation et la tolérance. Mais Martin McKenna traite cela avec humour et douceur. Nos 2 héros sont différents: gar (comme le montre son prénom) est sérieux, souvent habillé en noir tandis que Jarvis est tout en mouvement, coloré..

Les illustrations sont toutes aussi pétillantes, lumineuses et loufoques, tout en faisant référence aux super héros, Sherlock, Agatha Christie...

j'ai adoré tous les gags de ce livre qui avait gagné le prix des incorruptibles !!!

J'ai lu cet album grâce à l'application de l'été du Prix des Incorruptibles. Mon fils de 7 ans a bien aimé lire cette histoire assez drôle. Le texte, rythmé, permet d'aborder les thèmes de l'altérité, de la différence et de la tolérance. Pourtant, l'histoire est loufoque et surréaliste !
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