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Citations de Martine Fournier (11)


La sociologue propose de résister à cette « tyrannie » du genre : si l’objectif poursuivi est de laisser chacun libre de vivre sa vie comme il le veut, alors il faut accepter qu’il existe mille et une manières d’être homme ou femme. En sociologie de l’éducation, elle conclut : « au moins l’école pourrait-elle éduquer les jeunes à une moindre soumission aux stéréotypes de genre et s’attacher à ouvrir tous les possibles aux garçons comme aux filles. »
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Au final, l’identité sexuelle est un feuilleté, résultant des interactions entre le biologique et le culturel. La biologiste fait ainsi l’hypothèse que la préférence féminine pour le rose n’est ni un fait de nature ni un fait de culture. Les regards encourageants, voire admiratifs, que portent les adultes sur une petite fille habillée en rose, par exemple, seraient pour elles source de gratifications (« comme cela te va bien ! »). Ces gratifications seraient traduites dans son cerveau par la production de dopamine , neurotransmetteur intervenant dans la sensation de plaisir, production qui, à son tour, encouragerait une préférence pour la couleur rose.
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Pour J. Butler, le sexe est tout aussi culturel que le genre. C’est le rôle performatif du langage qui façonne les identités dès la naissance (« C’est une fille ! », « C’est un garçon ! »). L’hétérosexualité induit une conception binaire du genre qui renforce la domination masculine. »
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« Toutes les études de genre s’accordent cependant sur un paradigme commun organisé autour de quatre points clés : 1. le genre est une « construction sociale » ; 2.il es un processus relationnel (qui s’inscrit dans une opposition binaire homme/femme) ; 3. les rapports hommes/femmes sont marqués par des rapports de domination ; 4. la domination masculine es imbriquée dans d’autres relations de pouvoir (économiques, sociales, ethniques,etc.).
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Éduquer aux émotions, pour les garçons comme pour les filles, est donc essentiel pour mettre à bas ce système qui repose sur « la violence des hommes et le silence des femmes ».
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Pour le sociologue français Pierre Bourdieu, toutes nos manières, d’agir, de penser et de ressentir sont le produit de notre socialisation (famille, éducation), qui inscrit nos choix dans tous les domaines de l’existence. L’habitus est devenu une seconde nature : nous avons tellement intégré ces dispositions que nous n’avons pas besoin de réfléchir pour faire des choix ajustés à notre condition. Ainsi en acquérant des manières d’être, jusque dans leurs corps et dans leurs comportements, y compris sexuels, les femmes participent inconsciemment à leur domination.
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Margaret Mead plaide pour éducation plus libre, mixte et peu « genrée ». Elle ne cessera, durant toute sa carrière, de vouloir montrer que les « traits du caractère que nous qualifions de masculin ou de féminin, sinon en totalité, sont pour nombre d’entre eux déterminés par le sexe d’une façon si superficielle que sont les vêtements, les manières et la coiffure qu’une époque assigne à l’un ou l’autre sexe. ».
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En s’opposant aux normes qui produisent les identités sexuelles, « le queer se définit comme une identité sans essence, inscrite dans la performance d’un écart,d’une discontinuité, d’une rupture avec les normes dominantes » (E. Lépinard, M. Lieber, Les théories en études de genre, 2020).
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La psychologie sociale définit les stéréotypes comme des préjugés, des représentations sociales schématiques et construite que l’on attribue à des personnes ou à des groupes humains.
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Alors que l’emploi se féminise fortement, de nouvelles expressions passent dans le langage courant pour qualifier une inégalité toujours présente entre travail féminin et masculin. Le « plafond de verre » (apparu aux États-Unis à la fin des années 1970) désigne l’ensemble des obstacles que rencontrent les femmes pour accéder à des postes élevés dans les hiérarchies professionnelles ; la « double journée de travail » qui consiste à cumuler travail professionnel et travail domestique au foyer ; la « charge mentale » pour désigner la charge cognitive due à la gestion de la famille, qui revient majoritairement aux femmes.
De leur côté, les sociologues du care analysent les conditions historiques qui ont favorisé une division du travail en vertu de laquelle les activités de soins, le souci des autres, la sollicitude reviennent aux femmes.
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En identifiant les formes d’oppression des femmes, le « féminisme du care» tente de déconstruire le fait que les qualités morales, telles que l’empathie, soient identifiées et encouragées comme des pratiques issues d’une « nature féminine » ; et d’autre part, le fait que la plupart des tâches de soin, familiales ou professionnelles, soient accomplies par les femmes.
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