Au fil des jours, je désespère, jusqu'à échouer devant des grands murs de pierre : trouverai-je asile dans ce monastère ? Bons Pères, ouvrez-moi ! Secourez la fille sans terre qui à votre bastille en appelle à lever votre grille ! Prenez pitié de la brebis égarée dont le nom de Marie devrait éveiller votre miséricorde.
Va-t-en, créature de Satan ! Qu'importe ton nom quand tes cheveux ruffins dénoncent ton destin. Ton corps féminin ne profanera pas l'aire des moines. Piège de séduction, écarte des hommes pieux tes viles tentations et fuis ces lieux saints !
Serais-je si belle qu'à ce point vous me redoutiez ?