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Critiques de Martine Sevegrand (4)
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La sexualité, une affaire d'Eglise ? De la co..

Je ne suis pas catholique. A vrai dire, le concept même de religion m'échappe. Mais j'avais envie de lire car je voulais comprendre. Bon... Raté. Je n'ai riiiien compris!!! La hiérarchie catho m'échappant totalement, déja, je partais avec un handicap vu que l'auteur parle aux initiés. Je me suis retrouvée perdue dans un monde inconnu... Pas grave, je persévère. Bon ben verdict: en gros: le sexe c'est mal, le sexe entre gens du même sexe c'est trèèèès mal (sauf si ce sont des enfants mais chuuut, n'en parlons pas), et se mêler de la vie des gens qui n'ont rien demandé, c'est mal mais on le fait pour leur bien.

Bref, je ne suis pas plus éclairée qu'avant. Ce fut une perte de temps pour moi.
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L'Amour en toutes lettres : Questions à l'abb..

Dans cet ouvrage publié en 1996, l’historienne Martine Sevegrand nous propose un témoignage très intéressant de la pensée de catholiques pratiquants au début du XXe siècle et du lien très concret qui unissait pour eux religion et sexualité. Pour ce faire, elle nous présente cent vingt lettres d’hommes et de femmes ordinaires envoyées à l’abbé Jean Viollet, spécialiste de la morale conjugale, entre 1924 et 1943. Ces courriers leur permettaient de confier les problèmes intimes auxquels ils devaient faire face, les dilemmes qu’ils devaient résoudre et dont ils n’osaient pas forcément parler à leurs confesseurs habituels : Comment limiter les naissances ? Est-ce pécher, pour une femme, de se refuser à son mari ? Dans quels cas est-il possible de faire annuler un mariage ?



Cette correspondance était envoyé au fondateur de l’Association du Mariage Chrétien, auteur de brochures et responsables de revues s’intéressant à aux droits et devoirs des époux, et plus généralement à tous les problèmes, notamment sexuels, qui se posent au sein d’un couple. Elle leur permettait souvent de s’épancher à propos de leur intimité et nous livre ainsi parfois de véritables tranches de vie de catholiques fervents à une époque où la contraception la plus efficace et la mieux (parfois la seule) acceptée par l’Église était la continence.



Ces archives retrouvées et présentées par Martine Sevegrand constituent un témoignage très juste, dénué de tout cliché, de la vie de couple et de la sexualité d’hommes et de femmes au début du XXe siècle. Un ouvrage unique, à découvrir même si certaines lettres (d’ailleurs pas nécessairement écrites à l’origine pour être publiées) sont plus intéressantes que d’autres.

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La sexualité, une affaire d'Eglise ? De la co..

La forme :

La couverture est simple mais frappe l’œil, le résumé explique parfaitement et succinctement le contenu.

Et puis j'ouvre le livre, et c'est écrit tout petit : première réaction "oulala ça va être long..."

Mais je me trompe complètement, je plonge dans les explications et je comprends tout (oui, il faut relire certains passages deux fois pour être sûr, mais j'ai compris quand même).



Le fond :

Bon blague mise à part (oui, c'était une blague, cessez de rire je vais me vexer) le livre est bien écrit, l'analyse est fine et bien qu'on pense que le moyen âge a eu raison des ténèbres qui habitait l'église on s'aperçoit rapidement que ce n'est pas le cas.



Loin de s’ouvrir à l'autre, le catholicisme semble se radicaliser autour de thèses d'un autre temps.

Certes des passades d'ouverture semblent se proposer, et les théologiens font le forcing pour aider l’église à s'émanciper de dogmes impossibles à notre époque

.

Ce qui est aussi génial dans ce livre c'est la richesse des sources.

Martine Sevegrand ne donne pas son avis à la louche, elle étaye ses propos de sources variées et toujours au sein de l'église comme pour montrer que le débat existe mais qu'on entend qu'un son de cloche (c'est normal dans une église me direz vous).

Justement ce qui est inquiétant c'est que c'est la voix forte de la minorité qui donne le ton.

Ceci tendrait à prouver que la démocratie est un concept étranger à l'église (mais est-ce seulement le cas de l'église ?).



Toutefois ce qui transparaît au sein de ce livre ce sont les doutes grandissant vis à vis de la parole du souverain pontife. Une scission avec la base catholique qui ne fait que s'accroître au fil des ans et ce, même si la mobilisation des extrémistes semble faire parfois penser le contraire.



Encore une fois le livre met en avant le décalage entre les quelques uns qui dirigent et sermonnent, et la multitude qui ne se reconnait plus dans les obligations établies par le saint siège.



Bref, à lire et à faire passer entre toutes les mains croyantes et non croyantes.
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La sexualité, une affaire d'Eglise ? De la co..

N'étant pas catholique, je voulais lire ce livre pour comprendre sur quoi, sur quels textes, sur quelles paroles, l’Église s'appuie pour se révolter autant. Et je ne fus pas déçu.



Comme le titre l'indique, toute cette "histoire" commence avec la contraception (bien avant la pilule!!!) pour finir par la dernière en datte: le mariage pour tous.



La construction chronologique fortement étayé d'un bon nombre de parole et d'écrit religieux donne toute ça véracité à ce texte. Les explications de l'auteur permettent aussi de comprendre les différents points de vue de l’Église (sans jamais prendre partie).



Seule note négative: beaucoup de termes comme Encyclique, Épiscopal ou encore magistère, mériteraient un lexique à la fin pour éviter de se balader avec un dictionnaire.



Grâce à Martine Sevegrand, mon ignorance c'est transformé en indignation. Une seul question me reste sans réponse: Comment peut on se battre autant alors que dieu est censé être paix et amour?!?
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