Citations de Mary H. K. Choi (20)
Penny était sous la douche quand elle reçut un nouveau SMS de Sam.
BONJOUR
Tout simplement.
En majuscules. Sans point d'exclamation.
Mais on sentait comme un sourire, comme un soleil qui brillait à travers ce mot...
Comme Sam était toujours dans sa poche, elle n'était jamais seule...
«Certains préfèrent garder leur problèmes pour eux et les ruminer jusqu'à ce qu'il se transforment en jolies petites tumeurs qui prolifèrent au cœur et qui causent de délicieuses crises de paniques.
Chacun son truc.»
N’en parle à personne, mais je dois avouer ne pas savoir comment fonctionne l’ironie.
— Tu crois que tu as ce qu'il faut pour devenir un vrai artiste ?
[...]
— C'est quoi cette question ? J'ai pas besoin d'y croire. Je le fais, c'est tout. C'est pas toi qui choisis l'art, c'est l'art qui te choisit. L'important, c'est de s'y mettre, de pas laisser mourir son talent. Sinon tu meurs avec.
-Je sais qu'il y a un problème, sanglota Céleste. Mais tu n'as pas le droit de me punir sans me dire de quoi je suis coupable, et comment je peux me faire pardonner.
Penny regardait sa mère. Elle sentait son cœur se serrer et se durcir en même temps. Elle éprouvait à la fois le désir de la protéger et de la blesser. C'était à n'y rien comprendre.
Elle en avait mal à la tête.
A lui seul, Sam était la preuve qu'il y avait de la vie sur d'autres planètes. Si quelqu'un comme lui existait, impossible qu'elle reste avec un Mark. Même si elle ne pouvait pas être avec un Sam. Pour Penny, c'était d'une logique implacable...
«Elle était tellement heureuse qu'elle aurait voulu lui coller un coup de poing»
«Alors oui, tu me manques. Je crois que j'ai le droit de te le dire sans paraître possessif ou bizzare. Notre relation, aussi abstraite qu'elle soit, est la meilleure que je puisse imaginer.»
Il aurait voulu la serrer dans ses bras. En fait, il aurait voulu la serrer dans ses bras, puis élever une clôture électrique autour d’elle. Une clôture renforcée de douves pleines d’alligators affamés et enragés.
Penny aurait voulu lui poser beaucoup d'autres questions : avait-il l impression d'être un fantôme espionnant les vivants, considérant leurs vies comme une source intarissable d'idées ? Et ne sentait-il pas seul à force de se cantonner à ce rôle d'observateur, comme Penny ?
Penny avait appris que les relations n'avaient souvent rien à voir avec le nom qu'on leur attribuait
C’est pas toi qui choisis l’art, c’est l’art qui te choisit. L’important, c’est de s’y mettre, de pas laisser mourir son talent. Sinon tu meurs avec.
À lui seul, Sam était la preuve qu’il existait de la vie sur d’autres planètes.
Tu crois que je suis cassée ?
- J'ai pas besoin d'y croire. Je le fais, c'est tout. C'est pas toi qui choisis l'art, c'est l'art qui te choisit. L'important, c'est de s'y mettre, de pas laisser mourir son talent. Sinon tu meurs avec.
Elle ferma les yeux et appuya le téléphone contre son coeur, comme les filles débiles dans les comédies romantiques.
" Elle ne comptait plus se soucier de ces histoires de popularité, l'important étant désormais de préparer son avenir, quitte à vivre dans les livres en attendant que sa vie devienne excitante. C'était l'avenir qui comptait. Et l'avenir était prometteur. "
" Elle avait compris qu'elle ne serait jamais populaire avant d'être adulte, et elle avait accepté cette idée, parce que la vie est un jeu qui se gagne sur la durée. "
" Lire lui ferait du bien, l'aiderait à tenir bon sur la voie de la guérison. Guérison ? Ce n'était pas un peu excessif comme terme ?"