Mary Play-Parlange

Mary Play-Parlange est le pseudonyme de deux amies d'enfance, Dominique Play et Nicole Parlange, qui écrivent à quatre mains des romans policiers depuis 2012. La malédiction du soleil est le premier que je lis, mais il s'agit en fait du troisième roman mettant en scène l'enquêtrice australienne Melinda Fields ; avant, il y a eu Accents graves, puis La mort à pleines dents. Lire les romans dans le désordre ne pose pas de problèmes de compréhension, les enquêtes sont indépendantes les unes des autres et des notes de bas de page nous renseignent sur les événements qui ont affecté la vie de Melinda Fields dans les volumes précédents.

Très court, ce roman policier va à l'essentiel. Les auteurs ne s'embarrassent pas de descriptions inutiles, il en est de même avec les états d'âme des personnages : il y a ce qu'il faut pour comprendre le déroulement des faits, ni plus, ni moins. Les lecteurs pressés qui ont tendance à sauter les passages qu'ils jugent "trop lents" apprécieront ce parti pris, pour ma part il m'a manqué ce petit quelque chose qui fait que je m'immerge complètement dans un roman et que j'éprouve de l'empathie pour les personnages.

Mis à part cela, l'intrigue est bien menée. Il y a des meurtres et des disparitions inquiétantes, une enquête sur les traces d'une secte vénérant Aton, le dieu soleil égyptien, et de nombreux rebondissements. Le suspense est maintenu jusqu'au dénouement final et, cerise sur le gâteau, la fin n'était pas trop prévisible. Les personnages sont classiques mais variés, et j'ai bien aimé la découverte de Berlin et l'ambiance tournant autour du culte d'Aton, d'Akhenaton et de Néfertiti.

Pour conclure, La malédiction du soleil est un bon roman policier, et même si je ne l'ai pas trouvé assez développé à mon goût il m'a donnée envie de découvrir les autres titres de Mary Play-Parlange.
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C'est un peu par hasard que je suis tombé sur ce petit polar. C'est aussi le premier polar que je lis de Mary Play-Parlange et ma première rencontre aussi avec Melinda Fields

Mais alors que raconte cet « Accents graves »

Mélinda, inspectrice à la brigade criminelle de Melbourne, découvre chez son père Peter, un ancien policier à la retraite, de mystérieux messages adressés à Barbara, sa mère française partie depuis vingt ans. Elle est justement envoyée à Lyon, ville natale de Barbara, pour un congrès d'Interpol. Elle décide de partir avec son père pour affronter leur douloureux passé.

Voici donc un thriller qui nous trimballe sur deux continents. Un thriller écrit à quatre mains. Une intrigue qui souffle le chaud et le froid. Tantôt sanglant, tantôt tendre, la dualité doit être le maître-mot de cette enquête à tiroirs.

Un court polar qui me laisse moi aussi partagé. J’ai aimé les personnages mais je regrette qu’ils ne soient pas plus fouillés. Si j’ai aimé le suspense, j’ai malheureusement trouvé assez mièvre l’histoire de cœur qui ponctue et affaibli celui-ci. Je comprends les auteurs qui tentent par ce moyen d’adoucir la dureté et l'horreur des meurtres.

Le bon coté c’est que la lecture est plaisante et les chapitre court donne du rythme à l’enquête que l’on lit d’une traite sans lâché le bouquin. Aussi au final on a un sympathique premier roman policier. Et pour sûr je retrouverai avec plaisir notre enquêtrice australienne. Et j'espère que celle-ci ce dévoilera un peu plus à nous dans ses futures aventures


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Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement les éditions Ex Æquo, Collection Hors-Temps et plus particulièrement Catherine Moisand pour l’envoi en service presse du livre de Mary Play-Parlange : « Tétranébreuses T3 Marie-Antoinette La jeunesse d’une reine » format pdf protégé.

J’ai beaucoup aimé ce thriller historique mêlant personnages de fiction et personnages célèbres. Il fait partie d’une tétralogie (après Agnès Sorel, Madame de Sévigné et avant Camille Claudel) mais peut se lire indépendamment des autres. L’intrigue prend à témoin la ville de Vienne et met en scène une musicienne surdouée qui doit ruser pour être remarquée dans un monde d’hommes. Elle évoluera au côté de la jeune Marie-Antoinette. La plume de l’auteure est agréable, maîtrisée. Je l’ai lu d’une traite. Un très bon moment de lecture !

La vieille âme malfaisante qui s'était glissée dans la cousine d' Agnès Sorel et qui avait contribué à son trépas (??), s'invite maintenant dans le corps et l'esprit de la sœur (!) de Jean Baptiste Poquelin et s'instaure ainsi la défenderesse - à la vie à la mort- de celui-ci, mais surtout de Madame de Sévigné dont il était très proche. Grâce à l'amitié de la Marquise, Elise- la vieille âme- peut entrer dans les salons royaux, faire valoir le talent de son frère et surtout, surtout, protéger son amie à n'importe quel prix !

Ce 2ème "Tétranébreuses" est maléfique et tortueux, à l'image du 1er, il mérite bien sa classification de thriller historique!

La semaine dernière, je vous ai parlé de Peste sur la ville de Mary Play-Parlange, un pseudonyme derrière lequel se cachent Nicole Parlange et Dominique Play.



Je reviens aujourd’hui avec la suite de ce roman, L’enfer en pente douce. A la fin de Peste sur la ville, Melinda était en mauvaise posture. Évidemment, j’étais contente d’avoir le roman suivant pour pouvoir enchaîner, car je ne suis pas certaine que j’aurais pu bien dormir (non, mais franchement, ces auteures aiment jouer avec les nerfs de leurs lecteurs). Je ne vais pas entrer dans l’histoire, mais j’ai aimé la tournure qu’elle a prise, même si je n’ai pas franchement accroché avec le personnage de Balde.



En avançant dans ma lecture, j’ai senti que quelque chose clochait. La fin que j’imaginais ne semblait finalement plus si évidente… Et plus j’approchais de la fin et plus mon épine dorsale se refroidissait. Je ne m’attendais pas à ça. Pas du tout. Sacrée Mary Play-Parlange…
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Clair-obscur en Chartreuse est le quatrième polar de Mary Play-Parlange. Derrière cette auteure se cachent donc Nicole Parlange et Dominque Play. Les deux femmes se rencontrent à l’école. A l’époque, elles écrivent déjà quelques textes à quatre mains. Puis elles se retrouvent quelques années plus tard avec à nouveau cette envie de partager leurs histoires. C’est ainsi que naît Mary Play-Parlange.



Clair-Obscur en Chartreuse, à l’image des autres titres de Mary Play-Parlange, mêle roman historique et polar contemporain. Les deux intrigues se déroulent à la Chartreuse du Liget (située à Chemillé-sur-Indrois près de Loches). Le roman met en scène deux personnages récurrents : Melinda Fields et Diego Martelly. Et ces deux-là, j’avoue que j’avais très envie de les découvrir ; la manière dont me les avait présentés Nicole Parlange donnait envie.



J’ai beaucoup aimé l’inspectrice australienne qui vit à Lyon avec ses trois enfants et bosse à Interpol. Pour les besoins d’une enquête, elle rencontre Diego Martelly, un flic aussi bosseur qu’elle, basé à Marseille. Et cette enquête la fera voyager jusqu’en Touraine. De la place Plumereau à Loches en passant par la gare de Saint-Pierre-des-Corps. Et je trouve ça toujours sympa de retrouver des endroits familiers dans mes lectures, ça m’a donné envie d’aller boire un verre au Vieux Mûrier d’ailleurs.



Je ne suis pas du tout déçue par cette lecture de Mary Play-Parlange. Au contraire. Et comme j’adore les romans historiques et surtout les polars historiques, je ne pouvais que tomber sous le charme. J’ai aimé les thèmes abordés – l’art et la peinture – et j’ai trouvé que l’intrigue se tenait, même si j’ai rapidement trouvé une grande partie du mystère. Et la fin est réussie… Mais maintenant, c’est malin, j’en veux plus. J’ai trouvé les deux enquêteurs attachants et je veux les retrouver !
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A l’approche de Polar sur Loire, samedi 25 novembre à Tours, j’ai lu quelques romans d’auteurs qui seront présents, histoire de vous donner envie de passer les rencontrer… Que vous ne regrettiez pas après, hein !



Nicole Parlange est l’une des organisatrices de ce salon littéraire. Elle écrit sous la plume de Mary Play-Parlange, avec son amie d’enfance Dominique Play.



Après une série policière mettant en scène l’enquêtrice Melinda Fields, le duo s’est lancé dans un nouveau défi, celui de glisser vers le fantastique, tout en restant dans le thriller historique. Et ce qu’elles font avec Tétranébreuses. Cette série de quatre romans nous raconte histoire d’une vieille âme qui traverse les époques. Cette âme se réincarne dans des corps de femmes, proches de personnages qui ont marqué l’Histoire.



Le premier tome, Agnès Sorel, se déroule dans l’entourage de la favorite de Charles VII, la Dame de Beauté, au XVe siècle. Avec le second, nous faisons un bon dans l’histoire. La vieille âme se retrouve dans le corps de la sœur de Molière et croise le chemin de Madame de Sévigné. Soit deux siècles plus tard.



Alors, bon, moi Madame de Sévigné, ça me parle. Avant de partir pour Grignan, rejoindre sa fille, l’epistolière a passé beaucoup de temps près de chez moi, enfin près de là où j’ai grandi. Et entre mon lycée qui portait son nom et la commune dans laquelle j’ai passé mon adolescence et qui portait aussi son nom, j’ai eu la sensation que ce roman m’appelait. Je me suis donc plongée avec plaisir dans cette lecture.



Ce second opus nous plonge dans l’univers du théâtre de Molière, sur les route avec les saltimbanques et en plein cœur du quotidien de Madame de Sévigné. Comme pour le premier, il y a beaucoup de noirceur dans ce roman. La vieille âme est prête à tout pour avoir la vie dont elle rêve, n’hésitant pas à éliminer ceux qui se dresse sur son chemin.



J’ai beaucoup apprécié ce roman et cela confirme mon envie de découvrir les autres tomes. Je me demande bien qui seront les prochaines personnalités au cœur des Tétranébreuses.
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J’ai eu la chance de rencontrer les deux plumes de Mary Play-Parlange lors du premier salon du polar tourangeau Polar sur Loire. Nicole Parlange est en effet à l’origine de ce salon avec deux auteurs tourangeaux : Denis Soubieux et Claudine Chollet.



C’est à ce moment-là que j’ai découvert l’univers littéraire de Mary Play-Parlange et je dois dire que j’ai bien accroché avec leur enquêtrice de choc Melinda Fields.



Avec Les Tétranébreuses, elles ont complètement changé d’ambiance, amenant du fantastique dans l’intrigue. Mais en gardant le côté historique qu’elles affectionnent.



L’histoire du premier tome débute en 1420, lorsqu’une vieille âme errante décide de prendre possession d’un enfant à naître : Colombe de Maignelay, cousine d’Agnès Sorel.



Colombe va vivre dans l’entourage de la belle Agnès, que l’on connaît bien dans notre région, puisque la maîtresse de Charles VII a vécu au logis royal de Loches.



Et je suis ravie de savoir qu’il y aura trois autres tomes et que la vieille âme prendra possession d’autres corps de femmes à différentes époques. De femmes qui évoluent dans le sillage d’un personnage historique célèbre.
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Je vous ai parlé il y a quelques mois, au moment du salon tourangeau Polar sur Loire, de Clair-obscur en Chartreuse de Mary Play-Parlange, un pseudonyme derrière lequel se cachent Nicole Parlange et Dominique Play.



Je reviens aujourd’hui avec la suite des aventures de Melinda Fields et Diego Martelly, le duo de choc de Mary Play-Parlange. J’étais ravie de les retrouver car j’aime beaucoup l’inspectrice australienne.



Peste sur la ville mêle encore une fois, comme l’aiment les deux auteures, passé et présent, fiction et réalité. Il est question de la peste qui a ravagé Marseille en 1720 et tué plus de 100 000 personnes. Alors, vous vous demandez peut-être comment une épidémie au XVIIIe siècle peut influer sur le présent de notre duo de choc, et bien vous le saurez en lisant Peste sur la ville. En revanche, prévoyez d’avoir la suite L’enfer en pente douce sous la main, car ce roman s’arrête comme une fin de saison de série télé policière. Avec encore plus de questions qu’au début et un suspense à rendre fébrile. Vous ne serez donc pas surpris que je vous reparle très vite de Mary Play-Parlange.
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TÉTRANÉBREUSES

T1 -- Agnès Sorel



De MARY PLAY-PARLANGE Nicole Parlange

137 pages



Éditions Ex Æquo

Collection Rouge des Éditions Ex Æquo



À la fois dépaysant et instructif ce premier tome des Tétranébreuses nous plonge au cœur de l'histoire de France.



1420: le royaume de France ploie sous le joug anglais.



Colombe de Maignelay pousse son premier cri.



Agnès Sorel voit le jour deux ans plus tard, commence alors une histoire d'amour fou et de haine implacable qui va nous entraîner dans les méandres tortueux de l'âme humaine.



Situé à la frontière entre la fiction et la réalité, ce récit à la particularité de s'appuyer sur un cadre historique réel sur lequel l'auteure s'est méticuleusement documentée, pour élaborer une intrigue et des personnages fictifs, nous plongeant au cœur de l'histoire.



Une fresque romanesque sublime menée d'une plume divine par l'auteure.



Coups de théâtre, complots, disparitions, empoisonnements, nous pénétrons dans les couloirs silencieux du temps où subsistent de nombreuses zones d'ombres.



Une trâme envoûtante, des dialogues vifs et piquants, soutenus et émouvants.



Une syntaxe recherchée, un vocabulaire riche et nuancé.



Un bond vers le passé qui vaut littéralement le détour.



Au tour de Madame de Sévigné T2 de cette magnifique série, seconde femme de l'ombre mais femme puissante...



À découvrir sans modération.



Bravo et merci

Bettina n’est pas très jolie, c’est vrai. De petite noblesse, elle a également le mauvais goût d’être une femme dans un monde où ce sont les hommes qui ont le privilège de porter haut le nom et la renommée de la famille.

Cependant, quand la vieille, si vieille âme découvre combien « elle est lumineuse et vive », comme « elle respire l’audace et l’appétit de vivre », elle décide de l’accompagner.

Bettina parviendra, grâce à son oreille parfaite et à son courage, à quitter la famille qui l’étouffe, pour demeurer aux côtés de Marie-Antoinette, qu’elle initie à la musique, à la cour de l’Impératrice d’Autriche.

La vieille, si vieille âme pourrait bien avoir trouvé en Bettina l’opportunité de s’épanouir. Mais est-il concevable au XVIIIe siècle d’être une femme éprise de liberté et d’indépendance ?

Dans un roman où elle mêle histoire et essai sociologique, c’est à cette question que nous invite à répondre Mary Play-Parlange. Une manière fort sympathique d’appréhender un sujet sérieux.

L'auteur ( une des deux) que j'ai rencontrée m'a confortée dans mon idée première : ce thriller historique ( dixit 4ème de couv.) est bien documenté, respectueux de l'Histoire, et le personnage d'Agnès Sorel est conforme à ce qu'en ont dit bien des historiens.

Roman assez court, au suspens bien articulé, à l'écriture pleine d'élégance, particulièrement dans les portraits féminins.

Puisqu'il est le 1er tome des "Tétranébreuses", j'ai bien envie de poursuivre...