Soudain, les grands vents se sont levés.
Ils se sont mis à courir et à faire la ronde autour de la maison. On aurait dit ces hordes de chevaux à moitié sauvages comme on en voit dans les westerns américains qui, ayant rompu leurs lanières et piétiné leurs enclos, galopaient, hennissaient furieusement, se cabraient dans la nuit. A certains moments, elles frappaient de leurs sabots de fer les fenêtres et les portes tandis que venaient s'ajouter à ce vacarme, le miaulement, le jappement ou le feulement d'autres bêtes aussi féroces qui prenaient part au sabbat.