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Critiques de Mathieu Moreau (43)
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La machine à explorer le temps (BD)

S'attacher aux pas du voyageur, transposer le livre d'H.G. Wells, c'était prendre des risques.

De se perdre dans les méandres du temps, de sombrer dans le ridicule, voilà ce que risquaient Dobbs et Mathieu Moreau, les deux auteurs de cet album.

Le livre de Wells, court mais puissant, paraît intouchable puisque fondateur.

Mais, déjà, le cinéma, à plusieurs reprises, avec plus ou moins de bonheur, s'était emparé de l'oeuvre.

Déjà, Christopher Priest était venu, dans "La machine à explorer l'espace", rendre un hommage quelque peu "steampunk".

Déjà, Stephen Baxter, grâce à ses vaisseaux de l'espace, avait retrouvé la trace du voyageur.

Et, depuis le livre d'H.G. Wells, le couloir du temps n'était plus aussi désert ...

Cet album est une adaptation réussie.

Dans le scénario, les dialogues a été reporté l'essence même du livre.

Le graphisme est judicieusement haché de manière à imprimer le rythme nécessaire au récit.

Le dessin est splendide.

La colorisation, adroitement réfléchie, est ici devenu un élément primordial.

Le pari des deux auteurs, s'il était risqué, est pourtant tenu.

L'album est de toute beauté.

Il est sans surprise, si ce n'est celle du plaisir à le lire, puisque le récit est depuis longtemps un classique.

Mais il vient pourtant remplir un vide que l'album de Severin, en 1992, n'avait pas réussi à combler.

Pour ma part, je préfère la couverture de l'album issu de la collection "les grands classiques de la littérature en bande dessinée" offerte en supplément par le journal "Le Monde" à celle de la "HG Wells collection" de chez Glénat.

C'est affaire de goût ...
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La machine à explorer le temps (BD)

Je reste toujours autant bluffée devant les œuvres d'H.G Wells tout comme devant celles d'ailleurs de celles de Jules Verne qui furent des véritables visionnaires en leurs temps et qui, à mon humble avis, resteront intemporelles.

Avec cette superbe adaptation en bande dessinée de Dobbs et Mathieu Moreau, le lecteur novice ou passionné du 9e art se rangera à mes côtés il va sans dire.



Ici, notre scientifique, protagoniste, incompris par ses pairs qui le considèrent comme ayant perdu la raison, a inventé une machine à voyager dans le temps. Se retrouvant en l'an 802 701, notre héros découvre alors ce que son devenus les être humains (si ils peuvent encore être appelés comme tels). Ces derniers se répartissent en deux classes, les Eloĩs d'un côté (un peuple pacifiste qui ne vit pour ainsi dire que d'amour et d'eau fraîche) et les Morlocks qui ne font leur apparition que durant la nuit et sont redouté des premiers (comme "Le Dr Jekyll et Mr Hyde" de Stevenson). Découvrant que sa machine lui a été dérobée par ces derniers, notre explorateur ne pourra alors compter que sur son bon sens et sur l'aide précieuse de Weena, une jeune Eloĩe qui incarne la pureté même. Arrivera-t-il à rentrer chez lui (enfin à son époque, soit à la toute fin du XIX e siècle) indemne ? Je ne vais pas trop m'attarder sur le sujet, supposant que vous avez touts plus ou moins entendu parler, lu, ou vous les adaptations cinématographiques concernant le sujet.



Une dernière chose cependant, même si de nombreuses coupures ont du être indispensables pour cette adaptation le scénario de Wells est cependant respecté à la lettre et cela n'enlève rien à son charme, disons simplement que nous avons ici un complément de lecture que je ne peux que vous recommander, d'autant plus que le graphisme est extrêmement bien travaillé et soigné. A découvrir et à faire découvrir !
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La machine à explorer le temps (BD)

Les éditions Glénat se sont lancées dans un chouette projet de démocratiser à nouveau les œuvres d'H.G. Wells, et cette bande dessinée de Dobbs et Chris Regnault est une adaptation fidèle de son roman mondialement connu "La Machine à voyager dans le temps" !

Londres, 1895... Le voyageur du temps, qui ne sera finalement jamais nommé (comme un autre voyageur du temps lui aussi mondialement connu ^^, un comble pour des anonymes ^^), convie ses pairs à leur prouver que grâce à la géométrie des quatre dimensions on peut voyager dans le temps, et autant dans le passé que dans l'avenir. Il leur fait le récit des ses aventures dans l'Angleterre de l'an 802701, où sa machine à voyager dans le temps disparue il risqua sa vie face à une humanité divisée en Elois et Morlocks… Fantasme où utopie ? Il laisse à ses invités incrédules les pétales d'une fleur inconnue, seule preuve de son odyssée temporelle avant de repartir d'où il était venu : les mystères de la 4e dimension…



Il y a tellement à dire sur l'auteur et son oeuvre… Il a 21 ans quand il sort ce premier roman en 1895 et il l'a remanié plusieurs fois par la suite : c'est donc tout à l'honneur des auteurs de privilégier le roman définitif sorti en 1924 et qui fait référence dans tout le monde anglo-saxon, au lieu des éditeurs français qui en sont restés à la version censurée de 1895 (bouffon un jour, bouffon toujours)… Partisans des idées darwinistes et socialistes, nous sommes dans un roman d'anticipation sur la lutte des classes : la bourgeoisie a vaincu en faisant de la Terre un immense Jardin d'Eden et en reléguant le prolétariat dans le dédale souterrain de la grande machinerie qui fait tourner le monde. Mais la roue tourne et les exploités deviennent à leur tour des exploiteurs : les rejetons pourri-gâtés des classes aisées placés au-delà de la nécessité ont fini par régresser mentalement, et par devenir les proies des descendants des prolétaires ayant eux régressé moralement pour revenir aux temps anciens du cannibalisme et du bétail humain… Il s'agit d'un roman fortement symbolique aussi : l'énigme du sphinx, le feu purificateur, le nom des Elois inspiré de la tradition chrétienne et le nom des Morlocks inspiré des légendes païennes, les fleurs symboles de l'amour pur de Weena mais aussi de la vérité pure que le voyageur du temps ramène du futur…

Le frisson métaphysique est en route : l'homme n'est plus l'être créé par Dieu à son image qui règne sur une planète créée pour lui et placée au centre de l'univers, mais une espèce comme les autres qui apparaît, évolue et disparaît comme les autres… Et des monstres de la fin des temps inventés par H.G. Wells aux monstres antédiluviens inventés par H.P. Lovecraft il n'y a finalement qu'un pas… le lien entre le maître anglais et le maître américain ? Un autre spécialiste du frisson métaphysique, à savoir un certain Albert Einstein… ^^



Je n'ai pas grand-chose à dire sur les graphismes dynamiques et efficace qui m'ont bien plu, pour ne pas dire beaucoup plu, du coup je vais m'étendre sur la conclusion de cette bande-dessinée : le voyageur du temps a disparu certes, et comme tout le monde le sait il n'est jamais revenu… Est-il devenu ce jeune explorateur qui prend en photo les merveilles des âges préhistoriques ou est-il devenu ce vieil homme brisé qui au tout début de l'album brûlait ses souvenirs pour se réchauffer ? Mais j'ai même une troisième hypothèse : n'y aurait-il pas un lien entre le premier voyageur du temps non nommé qui a marqué l'univers des romans populaires à jamais et le dernier voyageur du temps non nommé qui a marqué à jamais l'univers des séries populaires ???… OMG c'est vertigineux : suis-je suis mort et au paradis des geeks ? Non je suis en train de renaître sur la planète Gallifrey comme Time Lord et je repars explorer le cosmos à bord de mon TARDIS ! Longue vie et prospérité à tous les amoureux des genres de l'imaginaire et de la culture populaire !!!
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La machine à explorer le temps (BD)

Je suis tombée complètement par hasard sur cette bande dessinée car la librairie Glénat qui se trouve à côté de mon arrêt de tramway, a organisé une séance dédicace avec le dessinateur Mathieu Moreau, le 11 février dernier. Comme d'habitude, je lui ai demandé de me dessiner une petite fée (pas poilue, cette fois! Ça c'est juste pour Gabriel Katz! ;-) ) et je la trouve très réussie!



A la fin du XIXème siècle, un jeune inventeur convie ses amis à dîner et pour leur faire part de son extraordinaire découverte. Il aurait inventé une machine à voyager dans le temps et serait prêt à faire devant eux l'expérience. Au cours du dîner, l'inventeur s'absente quelques minutes et revient complètement métamorphosé : affamé, sale, la barbe longue, il affirme être parti plusieurs jours dans le futur, en l'an 802701...



Vous connaissez ma franchise habituelle : quand le dessinateur m'a demandé si j'avais lu le roman, je lui ai répondu par l'affirmative et que j'avais détesté! Vous imaginez volontiers son expression perplexe... Je lui ai donc expliqué ma démarche.



Il est vrai que j'ai détesté le roman original de La machine à explorer le temps de Wells pour son style littéraire lourd et dénué d'empathie alors même que les idées développées sont brillantes et originales.

La plupart des gens me répondent :

- "Oui, mais tu sais, c'est le style de l'époque qui veut ça..."

Et moi, je réponds, exaltée et révoltée :

- "Naaaaan! Vous avez lu le Dracula de Bram Stoker, le Frankenstein de Mary Shelley ou le Dr Jekyll et de Mr Hyde de Robert Louis Stevenson? C'est bon et c'est extraordinairement bien écrit!".



Trêve de plaisanterie, pour en revenir à ma démarche, j'étais curieuse de voir comment Dobbs et Moreau avaient réussi à adapter ce roman. Et bien, pour tout vous dire, je l'ai trouvé très abouti. En effet, les auteurs ont fait justement le choix de se débarrasser du style poussiéreux de Wells et de moderniser la forme avec un texte et des dialogues plus fluides. De plus, l'adaptation est très fidèle au roman et l'on retrouve bien les évènements initiaux du roman ainsi que l'état d'esprit de l'inventeur très imbu de sa personne et conscient de sa supériorité. Les dessins sont également très beaux visuellement : mention spécial d'ailleurs pour le Londres victorien nocturne bien retranscrit.



En conclusion, je conseille vraiment cette bande dessinée à ceux qui n'ont jamais lu les romans de Wells (il peut s'agir d'une première approche de l'œuvre) ainsi qu'à ceux, qui comme moi, n'ont pas apprécié l'oeuvre originale. Trois autres adaptations sont prévues : La guerre des mondes (2 tomes), L'homme invisible (2 tomes) et L'île du Docteur Moreau (One shot). Et je pense que je serai au rendez-vous.
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La machine à explorer le temps (BD)

Un jeune homme veut prouver à ses amis que voyager dans le temps est possible. Il vient d'inventer une machine, et il va leur prouver qu'elle marche en se rendant dans le futur. Année 802701 : le monde a connu plusieurs civilisations qui ont toutes périclité laissant la nature reprendre ses droits alors que l'espèce humaine a dégénéré entre enfants bienheureux et horribles créatures de l'ombre.



Je n'ai pas lu les œuvres de H.G. Wells, je ne ferai donc aucune comparaison. Et je n'ai pas la moindre idée de la fidélité de cette BD par rapport au roman.

Ce fut une lecture agréable mais loin d'être inoubliable. Le format One-shot ne permet pas que l'histoire se développe suffisant à mon avis. On reste très superficiel et on ne creuse pas dans les sentiments, l'aventure où les explications. Ca donne une histoire manquant d'approfondissement. Elle ne fait malheureusement pas naitre en nous grand chose... Dommage.

L'histoire de voyage dans le temps et de la découverte d'une nouvelle forme de vie n'est pas non plus très originale.



Le dessin par contre est très sympa. Mathieu Moreau nous offre des planches élégantes et dynamiques.
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La machine à explorer le temps (BD)

Une nouvelle fois, cette collection proposée par le journal Le Monde et les éditions Glénat proposent une adaptation en bande dessinée d’un roman de H.G. Wells. Il s’agit cette fois-ci de La machine à explorer le temps.



Sans avoir lu le roman initial, la lecture de cette adaptation (repoussée à plusieurs occasions avec la ferme intention de commencer par l’œuvre originale) se révèle tout à fait adaptée pour un public qui a du mal avec la science-fiction.



Nous voici confrontés avec un scientifique qui est bien décidé à démontrer qu’il est possible de voyager dans le temps et qui – sur un coup de tête – tente l’expérience. Le voilà plongé dans un futur inquiétant qui laisse la place à un roman d’aventures mais aussi à une critique de la société industrielle. Cette partie de l’intrigue n’a, hélas, rien perdu de son actualité, même si les effets qui étaient soupçonnés à l’époque ne sont plus les mêmes aujourd’hui.



Les dessins sont plaisants et s’adaptent aux différents environnements : le XIXème siècle anglais, le futur, le voyage dans le temps. La double planche consacrée au premier départ et le retour du scientifique sont des moments forts, marquants et franchement saisissants. En revanche, le cahier critique est très pauvre, bien plus réduit qu’à l’ordinaire.



Cette bande dessinée est une réussite, même si elle ne donne pas forcément envie de découvrir l’œuvre originale. Elle reste un moyen pour la lire de manière indirecte.
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La machine à explorer le temps (BD)

Le Monde a sorti, ici, une très belle collection d'adaptations de classiques en bande dessinée. SI on souhaite découvrir ou redécouvrir le roman éponyme de Wells, cela s'avère être une très belle occasion. Les illustrations sont réussies et nous plongent dans l'atmosphère inquiétante que le professeur, inventeur de la fameuse machine, décrit à ses amis suite à son voyage dans le temps. Un grand roman de science fiction, dans la lignée de l'oeuvre de Jules Verne.
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La machine à explorer le temps (BD)

C'est l'un de mes romans préférés de H.G Wells qui est adapté sur le support de la bd. Ce n'est certes pas la première fois mais cette oeuvre est résolument plus moderne quant à la forme.



Il faut savoir que H.G. Well était le premier romancier à s'intéresser au voyage temporel. Il a été le précurseur de la littérature sur la science-fiction. D'ailleurs, cette oeuvre s'inscrit dans une collection qui lui rend directement hommage et que je n'ai pas tardé à dévorer.



Du côté du scénario, on va malheureusement sauter de grands passages du roman voir des films et cela m'a un peu déçu. La trame va directement à l'essentiel à savoir en l'an de grâce 802701 sans expliquer pourquoi il va choisir une date aussi lointaine. On ne ressent pas la même chose qu'en lisant le roman ou en regardant les versions cinéma.



Il faut dire que je n'ai rien à reprocher à ce graphisme résolument moderne. Il retranscrit bien les différentes étapes et les époques de notre planète. Certaines planches sont réellement magnifiques visuellement parlant. Cela constitue également un plaisir non négligeable à la lecture.



Il manque simplement un peu de piquant au niveau de la trame générale. Je laisse le conseil d'achat pour faire découvrir cette oeuvre aux jeunes générations qui auront sans doute envie d'en savoir un peu plus. Pour les autres, c'est toujours un plaisir que de redécouvrir cette oeuvre.
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La machine à explorer le temps (BD)

Dobbs offre une synthèse fidèle là où Mathieu Moreau apporte une illustration des plus réussies. On peut se demander comment ils peuvent réussir en 56 pages à traduire Wells en BD alors que le cinéma multiplie les trahisons et les échecs.

Revenir à l’œuvre originelle de H. G. Wells ne m'a jamais emballé au point que je me sois contenté de "La machine à explorer le temps" et de "L'homme invisible". Au vu du travail de Dobbs et Moreau, je me laisserai bien tenter par leur adaptation de "La guerre des mondes" et de "L'île du Docteur Moreau".



Un petit regret en refermant cette BD : qu'il n'y ait pas de suite aux aventures de cet explorateur du temps...



44ème Festival de la BD d'Angoulême (2017)
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La machine à explorer le temps (BD)

J'étais curieuse de découvrir ce roman. C'est un classique de la littérature de science-fiction (1895), c'est un roman qui a servi de point de départ à un autre récit que j'ai beaucoup aimé (L'expédition H. G. Wells de Polly Shulman). De plus, pour le challenge des littératures de l'imaginaire je devais lire quelques classiques. En le voyant aux Utopiales, la couverture m'a séduite immédiatement et je l'ai acheté. J'ai passé un bon moment en le découvrant, il est certes daté, mais je lui trouve du charme.



J'ai pris mon temps pour le lire, il est très court et il sait être prenant — excepté quelques passages longs. L'intrigue est sympathique, je ne m'y attendais pas du tout, je pensais trouver un récit très chargé de termes techniques et scientifiques. Je me suis tellement trompée ! Nous avons une intrigue décomposée comme une aventure complète et intéressante. Le Voyageur et des amis discutent d'un projet fou celui de voyager dans le temps. Seul le Voyageur testera la machine qu'il a inventée et reviendra narrer son histoire aux autres.



De ce fait, les premiers et derniers chapitres sont d'un point de vue externe, alors que le reste du récit est présenté par le Voyageur à la première personne du singulier. Ce récit s'avère riche en découvertes, en péripéties, en réflexions aussi. J'ai apprécié la narration qui permet de se sentir proche de notre personnage principal. Le style est plutôt fluide, recherché sans être complexe, c'est agréable à lire dans l'ensemble et j'ai passé un bon moment. Je suis curieuse de découvrir d'autres romans de l'auteur.



Le Voyageur s'est rendu dans le futur et il nous présente une vision de l'avenir très intéressante. Il propose ses hypothèses pour comprendre comment notre humanité a pu finir de la sorte et j'ai adoré les références à l'ère industrielle (époque de l'auteur). D'un côté, il y a les Eloïs, une société pacifique, vivant à la surface de la Terre, heureuse, et se nourrissant exclusivement de fruits. Ils communiquent avec des phrases de deux mots. De l'autre côté, ce sont les Morlocks, un peuple souterrain, blême et plus belliqueux, sombre et inquiétant. Le Voyageur découvre ces deux peuples au fur et à mesure de ses aventures, j'ai apprécié ce futur sans technologie avancée, c'est plus un futur social.



Je ne sais pas si c'est décadent ou positif, mais c'est une évolution qui s'avère fascinante pour ma part. L'intrigue est donc linéaire, il n'y a pas de rebondissements de fous, mais j'admets m'être prise au jeu de ce voyage. D'avoir eu de la peine pour le Voyageur, d'avoir aimé Weena (une femme des Eloïs). Cette dernière est attachante et leur relation était très chouette. Évidemment en si peu de pages, c'est dur de s'attacher complètement. À moins que j'aie tellement aimé que j'aurais aimé des informations supplémentaires. Ça manque aussi d'éclaircissements sur les personnages, c'est peut-être un poil simpliste par endroits, mais globalement, ça reste prenant.



En conclusion, j'ai passé un bon moment de lecture avec ce classique. Il a des défauts, c'est certain, toutefois, ses atouts le rendent charmant ; la plume de Wells est précise et agréable à lire. L'aspect science-fiction est chouette, pas ultra-présent de manière complexe, mais juste assez pour faire travailler notre imaginaire. La machine à explorer le temps nous envoie dans un futur hypothétique, mais hautement intéressant et qui fait réfléchir. Il y a une grande part d'aventure, le récit est sympathique à découvrir et j'ai adoré ce voyage en compagnie du Voyageur et de Weena.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..
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La machine à explorer le temps (BD)

Une grande surprise, assurément, une bonne surprise même que ce tome des adaptations des oeuvres de Wells en bande dessinée.



Le roman orignal est très bien retranscrit dans le scénario de la bande dessinée. Ainsi, si vous avez apprécié le roman et que vous vous plongez volontiers une bande dessinée de temps en temps, cette adaptation est faite pour vous, honnêtement. Il y a peut-être quelques problèmes dans le découpage des cases, mais au fond, personne n'est parfait.



De plus, contrairement à ce que je craignais, on ne perd pas de fluidité, ni de contenu dans cette adaptation. C'est assez remarquable.



Je n'en dirai pas plus sur l'histoire, les nombreuses critiques qui ont été écrite sur le roman seront certainement plus pertinente que moi à ce sujet.



Pour le dessin maintenant, il est tout simplement sublime ! Et malgré un univers assez différent de celui que je m'étais imaginé dans la lecture (notamment sur l'aspect des Morlocks et du Sphinx), je n'ai eu aucun mal à retrouver un univers que j'avais apprécié.



Bref, une belle oeuvre qui ravira aussi bien les amateurs de science-fiction que les aficionados de la bande dessinée !
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Le Cycle de Nibiru, tome 1 : La Loi du sang

Vient de commencer chez Glénat une nouvelle série intitulée Le cycle de Nibiru, de Izu et Moreau. Il s'agit ici d'un récit de science-fiction (et non pas d'une fantasy orientalisante comme on pourrait vaguement le croire en regardant la couverture.) qui se déroule dans un futur assez lointain, même si certaines zones historiques sont très floues du fait du scénario qui nous embarque sur au moins deux époques bien distinctes. On suit avant-tout dans ce monde post-apocalyptique où un virus a rendu le sang humain malade et ou la transfusion hebdomadaire devient nécessaire pour survivre, une jeune femme promise à devenir reine. Son monde et sa cité vont s'écrouler quand le roi va mourir dans un attentat fomenté par des intégristes (tout rapport à la réalité, etc, etc.) et que le régent pas très cool va organiser un coup d'état. Obligée de fuir, notre zentille princesse va vite comprendre que son esprit cache des souvenirs zarbis, et qu'elle est peut-être au cœur d'une destinée incroyable, en rapport avec l'arrivée annoncée de la planète Nibiru (cette fameuse planète à la révolution erratique que serait censé héberger notre système solaire) qui doit détruire la Terre.

Si cet album ne révolutionne rien, le chouette dessin et la dynamique du récit nous embarquent facilement. On engouffre l'album comme un pot de pop-corn. Il y a de l'aventure, de la trahison, un secret planétaire, des méchants-méchants, et même de bonnes idées (autour de l'utilisation du sang humain notamment). Du coup, comme les ingrédients se marient plutôt bien, on passe un moment bien sympa de SF, en se délectant à l'avance du prochain tome !
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La machine à explorer le temps (BD)

Je suis actuellement en train de lire le roman de HG Wells, La machine à Explorer le Temps.

Quand j'ai vu que cette œuvre avait été adaptée en BD, je me suis d'y pourquoi pas y jeter un œil afin de faciliter ma compréhension du roman et de pouvoir plus tard comparer les deux.



Si pour la première moitié (que j'ai déjà lu en roman) c'est très respectueux du matériau de base, je ne connaissais pas la suite mais n'avais pas peur de me faire "spoil" car même en connaissant la fin je finirais la lecture du roman que j'ai plaisir a découvrir avec la collection des classiques du fantastique proposée par RBA (qui propose entre autre d'autres classiques du genre tel que Frankenstein, Dracula, L'homme Invisible, ou encore du HP Lovecraft).



Pour ce qui est du scénario, il est très sympa mais n'ayant pas encore terminer le roman je ne jugerais pas de la qualité d'adaptation.



Pour le dessin, il est très efficace, et me permettra de mettre plus facilement des visages sur les noms lors de ma fin de lecture du roman.



C'est donc avec plaisir que j'ai lu cet BD et que je finirais le roman avant de sans doute me lancer dans d'autres œuvres de Wells, que ce soit en roman ou avec leur adaptation BD dans cette collection.
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La machine à explorer le temps (BD)

Encore une fois je ne connais pas la version roman je ne peux donc pas comparer. Et c'est parfois pas si mal.

Surtout dans ce cas où j'ai déjà été déçue par l'histoire. Au fond elle n'est pas mal mais malheureusement je trouve la narration pas terrible. La machine est mal amenée, on ne voit pas trop l'intérêt de ce rendez-vous. C'est même incongru quand il revient à table avec une faim de loup même si c'est pour illustrer qu'il avait beaucoup vécu sans que personne ne s'en rende compte. Ca aurait été plus efficace si il aurait voulu tester sa machine seul dans son labo.

Et le problème est récurent tout au long de la BD. La narration est plate, sans dynamisme. Il découvre des trucs tout seul, fait ses propres conclusions on ne sait pas comment. D'ailleurs nous, on ne comprend pas vraiment ce qu'on voit, à part le musée. Sa seule compagnie est une jeune fille qui ne parle pas (d'ailleurs il parle de flirt alors qu'on lui que dix ans à cette Weena). Finalement il n'y a aucun suspense, aucun rebondissement. Ce n'est pas désagréable mais il en ressort un manque d'intérêt flagrant quand on parcourt les pages.

Quant à la fin, elle m'a laissée pantoise.

Les dessins sont par contre très agréables. J'aime bien ce style.
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La machine à explorer le temps (BD)

J’avais très envie d’ouvrir les pages de cette bande dessinée et, en même temps, très peur. Je vénère légèrement H.G. Wells et La Machine à explorer le temps est une telle oeuvre majeure dans la culture SF que je craignais de la voir dénaturer. Il s’agit, après tout, du premier roman à faire apparaître la notion de voyage temporel! On s’attaque donc à du très lourd. En effet, comment adapter un roman d’exploration en quelques pages de BD sans devoir faire des coupes drastiques et dommageables au récit? Parce qu’au delà de l’aspect aventures du roman, il y a aussi tout le pan de la critique des inégalités sociales de l’époque victorienne et de la société humaine. Et je suis ravie de constater, que, certes, si le format empêche [...]



Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
Lien : http://yuyine.be/review/book..
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La machine à explorer le temps (BD)

Voilà une adaptation réussie du célèbre livre de Wells, lu il y a longtemps (j’ai aussi quelques souvenirs, en images, du film, vu il y a aussi… longtemps!).

Le dessin est très agréable.

J’ai passé un très bon moment plongée dans cette lecture, qui donne envie de relire l’original, et aussi la suite (puisqu’il s’agit d’un premier volume d’une série…).
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La machine à explorer le temps (BD)

Je découvre cette série avec ce tome, évoquant un classique de la science fiction.

Je prends les choses à l'envers, n'ayant pas lu le livre de HG Wells.

Une lecture très agréable, l'histoire est riche, bien menée, et le dessin est agréable.

Je vais rechercher le livre et continuer l'exploration de cette série, qui a très bien débuté pour moi avec la machine à explorer le temps
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La machine à explorer le temps (BD)

En prolongement de ma lecture du roman, j'ai aussi lu la bande dessinée "la machine à explorer le temps", adaptation très fidèle du roman de H. G. Wells (dont la trame et le brièveté se prêtent bien aux adaptations). En 56 pages seulement, on retrouve l'essentiel de l'intrigue avec une insistance sur le chien de l'explorateur, Tobby : il ne me semble pas que l'homme de science possède un animal de compagnie dans le roman, mais l'aventurier rappelle un peu Tintin ou le Dr Who, ce qui permet à son animal de compagnie de paraître à sa place. Mathieu Moreau réalise un bon travail au niveau du découpage et de la colorisation : ses illustrations nous plongent d'emblée dans l'atmosphère de l'Angleterre victorienne, avec des Morlocks tout à fait crédibles en tant que créatures nocturnes. On pouvait imaginer le narrateur de bien des façons, mais le physique choisi lui permet de se confondre dans le décor au profit du personnage principal. Ceux qui ont aimé le roman aimeront la bande dessinée.
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Le Cycle de Nibiru, tome 1 : La Loi du sang

J'ai aimé mais je me suis sentie perdue tout le long. Disons que c'est un peu tiré par les cheveux et qu'on a du mal à suivre du coup. J'espère que la suite éclaircira les zones d'ombres et le gros flot d'informations.
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La machine à explorer le temps (BD)

Très chouette adaptation du roman. S'il est difficile d'adapter un roman sous format BD, je trouve que celle-ci à réussi son pari. Les dessins sont beaux et vont très bien avec l'histoire. Je regrette qu'elle ne soit pas plus longue mais en tout cas je recommande cette adaptation réussie ! Puis il faut avouer que l'objet-livre est quand même super beau...
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