Mathilde Chabot

"Pourtant, je me souviens de toi. Je ne me souviens pas de ton visage. Mais de ton humeur. Parce que même si les souvenirs passés disparaissent, on n'oublie pas ce que l'on a ressenti en la présence d'une personne."

Parce que la littérature a cette capacité d'assimiler les histoires pour en faire des mythes et ainsi les arracher au réel."

"_Je me suis engagé à la lui fabriquer dans le mois, cela prend du temps, la confection de ces petites choses-là, et bien rares sont les âmes abîmées qui ne trouvent pas la force d'attende un mois pour obtenir la solution à toute une vie..."

"_Ecrire est un moyen de se libérer de toutes ces choses que l'on garde enfouies en soi par tolérance et par respect. Ces choses que tu ne peux dire, rien ne t'interdit de les écrire. Sur le papier, tu peux écrire ce qui est enfoui dans ton cœur sans te cacher. Alors à toi de faire d'écrire la suite pour faire de ton passé rien de plus ni moins qu'une histoire lue dans un livre."

« Je n’ai pas les mots...
Juste ton absence,
Et des cicatrices invisibles. »
– Maïwenn

"Ecrire, c'est se construire et se déconstruire jusqu'à prendre possession de soi-m^me au travers du langage. Ecrire transforme une personne, la façonne. Lui permet de se sentir soi et non plus autre."

Sans pudeur, la pluie glacée se fraie un chemin jusqu'à ma peau. La pluie me prend tout. Elle ne laisse même pas à mes larmes le temps d'exister. Elle les noie aussitôt échappées de mes yeux, ne cédant aucune place à mon chagrin.

Je veux voir les gens sourire avec leur cœur et non pas seulement avec leur bouche, parce que ces personnes-là ont les yeux qui pétillent si joliment qu’ils en brillent.