Matthieu Maudet

Michaël Escoffier propose un livre qui incite à inventer de nouveaux mots, normal puisque "tous les mots n'existent pas" !

Une lecture à conseiller à tous les apprentis des mots (début de lecture et +) pour passer de l'apprentissage au jeu.

Déjà, rien que sur la couverture, doté d'une épuisette à papillons, un short et sonpolo boutonné jusqu’en haut, notre petit loup ne ressemble pas vraiment à la figure du loup traditionnel….

En fait, son accoutrement est en fait dans la lignée de sa personnalité affirmée sur le titre de l'album, à savoir qu'il est "bien éduqué". Bah oui, voici un louveteau qui demande toujours à ses prochaines victimes quel est leur dernier souhait, écoutant parfaitement ses parents qui lui avaient toujours appris qu’il fallait respecter la dernière volonté de ceux qu’on allait croquer ( un peu dans la droite ligne du dernier repas du condamné à mort américain)

. Sauf que les victimes en question sont malignes, et lorsqu’elles demandent que le loup leur lise une histoire, ce dernier est bien obligé de retourner chercher le livre chez lui, ce qui donne l’occasion aux victimes de prendre la poudre d'escampette, comme on peut le prévoir et le deviner.



Bref, notre louveteau se fait avoir à chaque fois , mais rester poli, c'est respecter son éducation ! Jusqu'à ce qu'il tombe sur un jeune garçon aussi poli que lui et cette confrontation entre ces deux grands courtois provoque des étincelles et va aboutir à un dénouement truculent et emballante à souhait, et pas si politiquement correct que cela ..



Bref, un très joli album, fort intelligent qui nous fait réfléchir sur le sens de la parole que l'on donne à quelqu'un et également sur la nécessité de tenir ses engagements plutot que de rester dans le mensonge, même si on le fait pour sauver sa peau, car cela peut se retourner ruellement contre nous.



Et outre ce beau message, j'ai beaucoup apprécié les dessins de Matthieu Maudet, dont les illustrations sont pleines de saveur, rondeur et de joliesse, mais qui n'empeche pas une pointe de cruauté et surtout beaucoup d'humour et de rythme. Incontestablement un des meilleurs albums jeunesse de ces derniers mois!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Vraiment très drôle et en plus j'aime beaucoup les dessins, simples mais efficaces !



Vénus se balade partout avec son casque (boite en carton) sur la tête et communique avec son vaisseau extra-terrestre. Elle voit dans toutes les situations du quotidien de grande batailles mutantes ! Et gare à son frère s'il se moque d'elle...

Nous, quand on sera grands... Une petite histoire qui explique bien des choses ! Une discussion entre le tout petit chaperon rouge et les trois tout petits cochons, (avant qu'ils ne soient assez grands pour apporter panier garni à mère-grand ou construire des maisons) sur leurs ambitions futures qui peuvent parfois être un peu cruelles, quand c'est toujours le même qui est visé... Petites paroles, grosses conséquences ! Ma fille de 3 ans a beaucoup aimé : les dessins de Mathieu Maudet sont toujours aussi agréables à regarder et les dialogues très drôles et avec la petite touche de naïveté nécessaire !

Une vielle sorcière laide et méchante, ramasse des champignons dans la forêt.

Elle recueille malgré elle un bébé.

L'ogre la menace et emporte le panier avec le bébé pour le dévorer.

Mais la sorcière a plus d'un tour dans son sac.

A la dernière page, une très belle récompense l'attend.

Le texte est très clair pour les enfants qui apprennent à lire.

Les dessins en ombres chinoises ( une page fond noir dessins blancs, page suivante fond blanc et dessins noirs) sont très vivants et surprenants, surtout le dernier.

Mais pourquoi est-il si méchant??? Voilà un album qui nous donne peut-être enfin une explication… Et oui, quand le Petit Chaperon Rouge et les Trois Petits Cochons se retrouvent au bac à sable pour parler de ce qu’ils feront quand ils seront grands, ils ne manquent pas d’idées pour faire des misères à ce pauvre loup qui n’a rien demandé et qui mange tranquillement son cookie non loin de là… Après, faut pas s’étonner si ça donne des méchants affamés…



Jean Leroy et Matthieu Maudet, voici un duo qui fonctionne à merveille avec d’un côté un auteur qui montre toujours beaucoup d’humour et de justesse dans ses textes et, de l’autre, un illustrateur au style bien reconnaissable avec ses couleurs vives et ses dessins tout en rondeurs. Comme dans “Occupé”, Matthieu Maudet détourne les personnages de contes classiques pour les placer dans une histoire moderne qui traite ici de la cruauté inconsciente que peuvent montrer les enfants envers les autres et de l’exclusion. Un sujet sensible donc, mais qui permet d’attirer l’attention de nos jeunes lecteurs sur les conséquences que peuvent avoir certaines paroles! C’est intelligent dans l’approche, sans être moralisateur, et ça permet de passer un bon petit moment de lecture! Idéal dès 2 ans!

Un roi et un pirate se retrouvent naufragés sur une île déserte, que se passe-t-il ? Ils deviennent amis ! Et oui, nous sommes dans un album jeunesse hein. Mais dans un bon album, alors cela ne se limite pas à ça, un pirate reste un pirate bon sang de bois !

L'écart de langage entre le roi et le pirate est rigolo et bien joué. La différence de style aussi. Le côté généreux du pirate est sympathique, sous ses airs bourrus. Mais on est aussi ravi quand sa nature pirate revient à la surface à la toute fin.

Côté illustrations, on a droit ici à un découpage légèrement bd avec le jaune pour seule couleur sur tout ce noir et gris. Et bien oui, ce sont des lions tout de même ! Au début, un peu déçue, j'ai finalement été conquise par la mise en page, plutôt dynamique.

C'est un clin d’œil, mais j'ai apprécié que les personnages portent les prénoms des auteurs. On sait donc qui est le filou-pirate et qui est le roi-filouté !

J'avais toujours rêvé de deshabiller un super héros... Dommage que ce soit un livre pour les tout-petits qui m'en donne l'occasion. Mais bon au moins c'est drôle et efficace avec les bambins de 2 ans (enfin, moi c'est ceux que j'ai testé). Bon le slip au dessus des fringues on connaissait, mais le tee-shirt au dessus du pull, moi non. Et puis quelle idée a eu Nino de donner toutes ses fringues à cette gamine? Il se retrouver tout nu, et du coup il doit les récupérer au point de revenir au début du livre. Mais là c'est la fille qui est de nouveau nue...a plus qu'à recommencer... Z'avez compris pourquoi ça marche bien?

C’est un livre ludique et pédagogique qui permet aux tout-petits de découvrir certains animaux présents dans l'album et de répondre à des questions que l'on se pose sur ces petites bêtes qui nous entourent.

Livre interactif et réactif sur les sonorités répétitives émises par des devinettes : Que fait le lapin ?

Le lapin peint. » « Que fait le grizzli ?, Le grizzli lit ! » Simple mais efficace.

Album destiné aux 2-4 ans.

Après avoir nommé les doigts de la main, l'auteur nous explique que les doigts de pied n'ont pas de nom et que cela les attriste. Chacun y va donc de sa proposition pour corriger cette injustice... Vont-ils parvenir à se mettre d'accord?



L'histoire et le graphisme, très simples, ne manqueront pas de plaire aux tout-petits : chaque orteil est très content de la proposition qu'il émet, alors que les autres font la tête. La chute permet un exercice de mémorisation des précédentes étapes.



Bon, c'est vrai, en terminologie anatomique, les orteils se nomment, du gros vers le petit : hallux, secundus, tertius, quartus et quintus. Mais de mon côté, avant de me renseigner sur internet, je ne nommais que "petit orteil" et "gros orteil" (et d'ailleurs, maintenant que je suis renseignée, je n'ai pas changé mes habitudes...). Alors pourquoi pas chercher de nouvelles familles de noms avec les enfants?

Pourquoi Jules est-il dans tous ses états ?

Comment ça son « ça » n'est plus là ? Avec toutes ses larmes, il pourrait préparer un bain du soir.

Maman dit en tout cas que ça n'est pas très propre de laisser son « ça » sur le tapis du salon.

Pourtant son « ça », Jules aime sûrement beaucoup le cajoler sur une chaise, sur un lit, même si son « ça » n'aime pas toujours ça.

Au pot , le « ça » !, a dit maman.

Pas propre ?

Il est vrai que son « ça » n'aime certainement pas quand papa ou maman le mettent à l'eau.

Mais c'est pas de pot, c'est comme ça et pas autrement.

« Ze veut mon çAAAAA !!!! » tempête le pauvre Jules inconsolable.



Un album cartonné irrésistible jouant sur le quiproquo et le jeu de mot. « Le ça » est particulièrement délicieux quoi qu'on en pense et comme le prouve avec beaucoup d'humour Michaël Escoffier, qui raffole particulièrement de ses histoires friponnes qui se passent en dessous des bretelles de la salopette. Les tout-petits amateurs d'histoires dans l'apprentissage de la propreté- et les plus grands également- vont se faire dessus de rire, prévoyez les couches-culotte pour la bonne cause de l'amour de la lecture.

Le « ça » aura beaucoup de succès. Merci aux illustrations rondes et colorées, tendres et comiques de Mathieu Maudet, rodé déjà à la tâche avec son sympathique « J'y vais ! ».

Simple et efficace !

Un papy garde ses trois petits enfants, un papy qui fait des efforts pour éviter la facilité de la télévision. Les trois sont exigeants et veulent une histoires originale.

Nous avons donné aux trois les prénoms de nos petits enfants et ils ont adoré, se sont très bien identifiés. Des dialogues amusants, des dessins simples et une interaction des enfants pour inventer une histoire.

Réaliste et attrayant. Un excellent album!

Les orteils n'ont pas de nom ?

Nous allons ensemble en chercher un pour chacun, et chaque orteil y va de sa proposition.

Un sympathique petit livre cartonné pour les petits aux illustrations drôles et colorées.

Le seul petit bémol, c'est que les orteils ont des noms : Hallux, secundus, tertius, quartus et quintus. Pourquoi le taire ?

C'est un docteur bien courageux, qui soigne des éléphants mais aussi des loups. Ce loup ne devrait plus avoir faim, puisque à chaque passage du docteur dans la salle d'attente, il manque un animal, dont il reste encore une plume flottant dans l'air ou un petit bout de laine. Mais ce loup est-il vraiment rassasié??



Ce livre ludique est très simple et entraîne les plus petits à l'observation et à compter, et il est en plus drôle et effrayant juste ce qu'il faut: pour les 3-4 ans.

De l'auteur Michaël Escoffier, j'ai adoré « La petite bûche » ainsi que « Le mot le plus gros », dont l'humour m'a énormément plu. Je partais donc sur une très bonne base pour apprécier ce titre, « Palomino ».



Malheureusement... Je suis passée à côté...



Je trouvais pourtant l'idée de base assez rigolote, le fait d'inverser les rôles entre animaux et enfants. Ici, c'est Palomino le poulain qui veut une petite fille ! Et bien oui quoi, son ami Arizona en a une en plus, pourquoi pas lui? Mais ses parents ne veulent pas, c'est trop d'entretien... il faut la nourrir, la sortir, la toiletter, et qui donc la gardera pendant leurs vacances ? ^^

Les illustrations sont très sympathiques, mais le récit quant à lui n'a pas su me convaincre. Cela m'a rendu mal à l'aise le moment où Palomino et son ami épient des petites filles ''avec leur jolie robe'' (je cite ; alors que sur l'illustration beaucoup portent des pantalons). Je n'ai pas réussi à passer outre ce sentiment malaisant, ce qui explique le fait que je n'ai pas apprécié ce récit : sans doute aurais-je préféré si cela avait été traité autrement.



En bref : une lecture au concept original qui ne m'a pas particulièrement plu, néanmoins, au vu des avis positifs sur Babelio je ne serai pas étonnée que ce livre jeunesse sache trouver d'autres lecteurs/lectrices appréciant son contenu.

[Il s'agit ici d'un ressenti personnel, si ce bouquin jeunesse vous tente, n'hésitez pas à vous en faire votre propre avis.]

Le petit oisillon prend son envol. Il y va, chacun de lui fait sa petite recommandation et lui offre un objet "au cas où". Il se retrouve ainsi affublé d'une petite laine, d'une casquette, de biscuits, d'une lampe de poche... Est-ce pour le soutenir ou pour se rassurer eux-mêmes ? Et aura-t-il vraiment besoin de tout cela là où il va ?

Matthieu Maudet épingle avec humour la surprotection des adultes envers les enfants. À trop s'inquiéter, on risque de leur couper les ailes !

« Un jeune loup, à qui ses parents ont appris les bonnes manières, part chasser dans la forêt, seul, pour la première fois. ».

La dernière carotte du lapin condamnée ? Une histoire !

La dernière volonté du poulet avant le chant du cygne, enfin, après le dernier chant du coq à cocos -la journée était bien avancée-, un air de musique !

Pour le petit garçon à croquer qui ne bougera pas d'un fil, d'un poil de « caillou », un dessin !

Qu'il en soit ainsi !

Loup qui promet, « cochon qui s'en dédit », affaire conclue !

Mais au retour du jeune poilu en habit du dimanche, lapin y es-tu ?

La malin à grandes oreilles à fait sa farce de renard et s'en est aller.

Coq m'entends-tu ?

L'oiseau de malheur a pris ses plumes à son cou.

Et le petit garçon...

Petit garçon pose pour son dessin, bien sûr car ce qui est dit est dit.

Loup apprécie. Les bonnes manières aident à digérer.

Le garçon souhaite une autre faveur, montrer le talent de loup à ses amis lapin et coq.

Et pourquoi pas !

Loup attendra. Rien ne ne vaut un jeune loup bien éduqué.



: « Un jeune loup bien éduqué » de Jean Leroy et de Mathieu Maudet est sur l'importance de tenir une promesse. Avec humour, ils mettent en scène ce petit loup pour le coup un peu naïf mais dont on ne peut blâmer la sincérité et la capacité précieuse à respecter une parole. Que dirait Papa Loup et Maman Loup de leur petit Loup ?

Alors ? Se faire croquer tout crû ou n'avoir qu'une parole ?

La chute de l'histoire est bien plus drôle et fine que ne le suggère le résumé car les retournements de situations existent, le coq et le lapin récolteront ce qu'ils ont semé, un invité surprise qui a une faim de loup d'avoir attendu.

Mais attendre est gage de bonnes manières, aussi et croyez-moi, les rusés seront servis comme ils se doit.

Une petite histoire pleine d'humour et philosophe aux petits oignons.

Dans l'histoire, la promesse, hop !, dans les chaussettes mais dans la vraie vie ? Promesse tenue ou pas ? S'est-il montré un parfait idiot en se montrant gentil ce loup ?

Un loup sympa, ça ne se fait pas pourtant ?

Faire passer cette question par l'humour et la facétie est une bonne idée.

Une façon de dépoussiérer les « tu dois ou c'est interdit » avec du plaisir de lire finalement.

Mathieu Maudet est en grande forme avec son loup qui chasse à coup de livre envoyé, mélomane et cultivé.

Loup, dessine-moi un petit garçon ?

Il est gentil, ce loup.

"Que fait la mouche ?", bzzz me répondrez-vous. Et bien non ! Les auteurs et illustrateurs, Jean Leroy et Matthieu Maudet, ont pris une toute autre direction : "Que fait le lapin ? Le lapin peint", "Que fait le grizzli? Le grizzli lit". Puis c'est au tour du mouton, de l'hippocampe, de la bécasse et enfin de la mouche et la chute finale.

J'ai lu cet album cartonné à des enfants, ils ont adoré. Bien entendu, à l'énoncé du titre, j'ai entendu des bzzz. Après à la découverte du premier animal, les voilà s'amusant à terminer les phrases. Très interactif et ludique, les tout-petits rient aux répétitions des sonorités. Il permet à la fois de découvrir certains animaux, une fonction d'imagier en somme, et de jouer avec les sons et les mots de la langue française.

Publié aux éditions Frimousse dans la collection Pot d'colle, je trouve ce livre très intéressant et drôle. Côté illustration, l'idée est originale : la page de la question "Que fait..." est d'une seule couleur avec l'ombre de l'animal, la page de la réponse est vive et colorée pour indiquer l'action du personnage.

En somme, un album jeunesse intelligent à lire avec les tout-petits.

M. et Mme Dupré "obtiennent un enfant parfait" au magasin "L'enfant roi"... L'enfant parfait et effectivement parfait, en revanche, M. et Mme Dupré le sont beaucoup moins...



J'aime beaucoup les livres pour enfants de Matthieu Maudet, surtout ceux qui s'adressent aux moins de 5 ans (mon fils de 2 ans les adore !). Je connais quelques ouvrages de Michaël Escoffier, que j'apprécie aussi. J'étais donc ravie de découvrir leur duo dans cet album.



Le postulat est original et plutôt déroutant. La morale finale est excellente de simplicité et de causticité ! Cependant, je suis très mitigée quant à mon avis sur cet album. Mon regard d'adulte le trouve très amusant, mon point de vue de parent est un peu plus dubitatif... Comment mon fils réagirait-il à cette lecture ? Je n'ai pas encore tenté l'expérience...

Le jeu s’inspire d’un ouvrage éponyme de Matthieu Maudet ; ce titre était sorti en 2011. Le jeune héros (un petit oiseau) se voyait attribuer, par divers personnages, sur son chemin du nid vers les cabinets.



Il s’agit là en tirant des cartes, présentées sous forme de mémory comme il est conseillé ou en les tirant dans une pioche comme je l’ai joué avec des enfants, de se procurer les sept objets nécessaires (représentés sur un jeton) Bien sûr, il y a quelques cartes surprises pour pimenter le jeu.



Quand on connaît l’intérêt des enfants pour l’univers scatologique et quand on voit cette présentation gentillette sur ce thème, on se félicite de l’idée de ce jeu, sur un mode autonome, promu à un franc succès auprès principalement des jeunes de 5 à 9 ans.