4, 24. TES LEVRES, O FIANCEE, DISTILLENT LE MIEL VIERGE. (...) R. Yossi a dit : Si quelqu'un parle de Tora et que ses propos ne sont pas aussi savoureux à son auditoire qu'un rayon de miel, il serait préférable pour lui de n'avoir pas parlé. (...) R. Yo'hanan et Resh Laqish discutent. R. Yo'hanan a dit : Si quelqu'un a parlé de Tora en public et que ses propos n'apportent pas à son auditoire autant de plaisir qu'une fiancée assise sous le dais nuptial, il serait préférable pour lui de n'avoir pas parlé. Resh Laqish a dit : Si quelqu'un parle de Tora en public et que ses propos n'apportent pas à son auditoire autant de plaisir qu'une fiancée n'en apporte à son mari lorsqu'il la rejoint dans la chambre nuptiale, il serait préférable pour lui de n'avoir pas parlé.
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Prologue 21. R. Alexandri ouvrit son enseignement par le verset suivant : "Le lépreux atteint de ce mal ..." (Lévitique 13:45). Le lépreux, c'est le Temple. Ce mal, c'est l'idolâtrie, qui souille comme la lèpre, comme il est écrit : "Et ils ont profané mon sanctuaire et l'ont souillé".
[La traduction ne permet pas de voir les jeux étymologiques sur les mots טמא (impur) et נגע (affection lépreuse, blessure cutanée) sans lesquels le texte est peu clair. Tout repose sur des associations de mots autant que d'idées. ]
Autre interprétation. "Car l'oppression rend fou le sage ...", signifie que celui qui s'occupe des affaires publiques oublie son savoir. R. Yehoshua b. Levi a dit : R. Yossi b. Pedaya m'a enseigné soixante lois relatives à une tombe sur laquelle on a cultivé, mais je les ai toutes oubliées car je travaillais pour les besoins de la communauté.
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