Màxim Huerta

Un grand merci à Babelio et à l'éditeur qui s'est montré très généreux dans l'envoi du livre avec la belle surprise de recevoir un petit sac, deux marques et un pin's.

Teresa vit avec sa tante, elle fait de la peinture, mais son grand rêve ce sont les tissus. Sa tante est très sévère avec elle et lui rend la vie dure. C'est seulement durant ses cours de peinture qu'elle arrive à s'évader. Teresa achète un fronton d'un ancien magasin, et c'est le déclic : elle doit changer sa vie et savoir l'histoire de fronton de magasin.

Teresa a enfin l'occasion de vivre une autre vie.

Un livre qui ne m'a pas captivé du début à la fin, trop long et il manque quelque chose pour captiver l'attention.

Teresa, une riche héritière orpheline élevée par sa tante, s'ennuie et, pour tromper l'ennui et occuper sa vie oisive, elle prend des cours de peinture avec un vieux peintre.

Un jour, elle achète sur un coup de cœur une vieille enseigne derrière laquelle figure une adresse à Paris.

Poussée par une pulsion irrépressible, elle se rend à Paris et achète le local sis à l'adresse indiquée par l'enseigne. Au sous-sol de cette boutique désaffectée, elle découvre les portraits d'une femme, Alice. Teresa se lance à la poursuite du passé d'Alice, et sa quête la renvoie à sa propre histoire...

La polyphonie permet de suivre les deux femmes, qui vivent des événements curieusement similaires à des décennies d'intervalle.

J'ai eu un peu de mal à me plonger dans le récit: le début est assez plat et monotone, mais ensuite le roman se fait plus captivant et flirte avec le surnaturel, en évoquant de manière plus ou moins ouverte la réincarnation. J'ai somme toute apprécié cette lecture, et ces deux portraits de femme.

Merci à Babelio et aux éditions Sol y Lune pour ce SP.



Je ne rappelle pas le résumé. Mais voici deux destins de femme qui se font face, se ressemblent autant qu'ils sont différents. Elles nous touchent.

Que ce soit Teresa, femme d'aujourd'hui, et sa peur de la vie à cause de l'éducation qu'elle a reçu. Qui part sur Paris, sur les traces d'Alice Humbert. Qui prend enfin sa liberté et s'épanouit. Une ode à aller de l'avant, à recommencer une vie, à réaliser ses rêves.

Ou Alice, femme des années 20, qui, grâce à sa beauté, se voit ouvrir les portes de la vie mondaine parisienne. Elle fréquente les artistes, surtout des peintres, des modèles et même Coco Chanel.



La vie de deux femmes en quelque sorte. Alice est toujours là et semble influencer la vie de Teresa, la mener petit à petit vers la couleur qu'elle recherchait tant.



Des personnages attachants. Même si personnellement mon coeur balance pour Alice.
Lien : http://blondes-and-litterair..

Quelle surprise ! J'ai passé un très agréable moment en compagnie des personnages d'Alice et de Teresa, deux femmes animées par les mêmes rêves bien qu'ayant vécues à des époques différentes. C'est un roman "détente" qui se lit sur un transat ou au coin du feu, et qui provoque chez le lecteur une reflexion sur l'aboutissement de soi. Même si certains pourraient trouver la mise en place un peu longue, l'histoire est un véritable vortex qui vous happe. Impossible de décrocher. Il m'a donné l'envie de dénicher et de dévorer d'autres révélations de la littérature espagnole contemporaine tel que Maxim Huerta.

Je remercie Babelio et les éditions Sol y lune pour ce livre reçu dans le cadre de Masse Critique. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire. Le début du roman, qui pose le personnage de Teresa, a failli me faire le refermer très vite. Je n'ai pas compris l'intérêt de tout le passage sur les cours de dessin, le vieux peintre professeur... Pour moi l'histoire a vraiment commencé quand elle s'installe à Paris, et découvre la boutique qui deviendra la sienne. Et ce sont les passages sur Alice qui m'ont vraiment fait rester. Découvrir la vie d'une mondaine dans les années 20, jeune fille qui devient modèle pour survivre, et va toucher du doigt les étoiles de la mode et du Paris mondain. Du coup les allers-retours entre la vie d'Alice et celle de Teresa ont pris un peu plus de consistance.

Et bien sûr je me suis laissée prendre par la surprise de la fin, totalement inattendue pour moi. Enfin, devrais-je dire, les surprises.

Le résumé m'avait vraiment donné envie de découvrir ce livre, mais c'est une petite déception pour ma part.

Je n'ai pas du tout adhéré au style de l'auteur, ou peut-être est-ce la traduction qui est trop littérale et qui ne s'adapte pas à la langue française, mais je me suis ennuyée pendant une bonne moitié du livre.

Toute la partie concernant Teresa m'a paru absolument inintéressante. J'ai eu l'impression de lire quelque chose du type: "Je me suis levée. Et après je suis sortie. Et puis après je n'ai pas eu envie de manger là alors j'ai mangé ailleurs. Et puis je suis rentrée. Et puis je me suis couchée." Évidemment je force le trait, mais c'est vraiment le sentiment que j'ai eu en lisant la vie de Teresa. Il ne se passe quelque chose d'un peu palpitant dans sa vie qu'aux alentours de la page 216. Sur un livre de 292 pages, ça fait attendre un événement un peu trop longtemps à mon goût.

J'ai été bien plus intéressée par la vie d'Alice. Malheureusement non seulement elle n'apparaît qu'à la moitié du livre environ, mais on ne la suit ensuite qu'un chapitre sur deux en alternance avec Teresa.

Mais même sur les parties concernant Alice, qui sont bien plus intéressantes car il se passe une foule de choses, le style de l'auteur (ou la traduction) a rendu ma lecture assez laborieuse.

J'en suis même venue à découper le roman en parties et à me forcer à lire avant de pratiquer une activité qui me faisait envie, histoire de me motiver.

Je dirais bien que je ne m'attendais pas du tout à la fin, mais en réalité, si je n'ai rien vu venir, c'est parce que je ne me suis pas sentie assez investie dans ma lecture pour essayer d'imaginer ce qui allait se passer dans les pages suivantes.

Attention, je ne dis pas que le livre est mal écrit, il pourra s'en doute plaire à bon nombre de personnes. Le problème que j'ai eu a vraiment été que je n'ai pas accroché au style de l'auteur, mais ce n'est bien évidemment qu'un avis personnel.

Un livre qui nous transporte de Madrid à Paris, Paris vu par deux femmes différentes, à deux époques différentes. En tombant sur le panneau d'une ancienne devanture "Alice Humbert. Aux tissus des Vosges" l'héroïne a envie de donner un coup de pied dans son quotidien peu amusant et part s'installer à Paris où elle retrouvera la fameuse boutique d'Alice. De nombreux flashbacks dans les années 20 où on suit la vie d'Alice, un livre romantique et plaisant, surtout pour sa manière de nous faire revivre le Paris des années 20.

Je remercie tout d'abord Babelio pour l'envoi de ce Masse Critique lors de l'opération de janvier.



Le résumé m'avait vraiment plu et attiré l'œil, j'aime les histoires où les destins s'entremêlent et où les vies sont bousculées par des hasards…



La première moitié du roman est consacrée à la vie de Teresa, cette jeune femme, orpheline depuis très jeune, a été élevée par sa tante selon des méthodes drastiques d'éducation et aucun sentiment. Ce manque a créé une fêlure dans son être et, malgré un quotidien plus qu'aisé, Teresa ne sait pas et n'arrive pas à profiter de la vie. Chaque décision est une torture et elle ne sait agir par elle même.



Pour être tout à fait honnête, toute cette première partie du roman a été très dur à lire. Les phrases se suivent sans vraiment de cohésion et nous avons plus l'impression de lire une rédaction d'un élève du lycée plutôt qu'un roman abouti. J'ai malgré tout tenue, par respect pour l'auteur et pour l'éditeur et je ne regrette pas car la seconde partie est vraiment passionnante.



Une fois que Teresa découvre cette enseigne et déménage à Paris pour y ouvrir sa boutique (de quoi? elle ne sait pas encore mais trouvera bien), on entre peu à peu dans le passé d'Alice. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle a eu une vie complexe mais passionnante. Jeune femme issue d'un milieu très pauvre, elle trouve bientôt du travail en tant que modèle de nu pour des peintres. De fil en aiguille, elle se retrouve dans le giron de la grande Coco Chanel et de ses plus proches amis. Au point d'en oublier d'où elle vient?



L'enquête d'Alice va lui faire oublier sa vie espagnole morose et découvrir les années folles parisiennes. Au gré des rencontres et des trouvailles, elle va apprendre à vivre sa vie et à être heureuse: enfin voir la vie en couleurs.



Malgré donc un début catastrophique, je ne regrette pas d'avoir tenue bon, car arrivée à la seconde moitié du roman, nous sommes vraiment happés par l'histoire et le caractère si enjoué d'Alice. Une lecture en demi teinte donc vous l'aurez compris mais une belle histoire malgré tout.



Je mettrais toutefois un petit bémol sur les fautes d'orthographe qui s'accumulent sur certains paragraphes…